lundi 30 mars 2015

30 mars 1794. Arrestation de Camille Desmoulins sous les yeux éplorés de son épouse Lucile.

Le dimanche 30 mars 1794 sonne le glas du plus bel amour de la Révolution française. Des soldats se présentent chez Camille Desmoulins pour l'arracher aux bras de son épouse Lucile. Avec Danton, Delacroix et Philippeaux, il est accusé d'affairisme et de mollesse par le Comité de salut public. Robespierre, qui avait été le témoin de mariage de Camille, n'ose pas prendre sa défense. Au moment où les soldats arrivent chez les Desmoulins, au troisième étage du 2, place de l'Odéon, Camille marche de long en large, sous les yeux épouvantés de son épouse. Il jette un regard désespéré à son bébé, Horace, qui est endormi. On tambourine à la porte. Camille et Lucile se regardent, affolés. C'est donc vrai, Robespierre a osé ! Desmoulins secoue sa femme : "On vient m'arrêter !" Elle s'agrippe à lui, pleure, supplie les soldats qui sont entrés, manque de s'évanouir. Mais rien n'y fait, il faut partir. Camille embrasse une dernière fois le petit Horace et sa femme avant de se laisser entraîner au palais du Luxembourg transformé en prison.
Dès le lendemain, il lui écrit :
"Adieu, ma Lucile, ma chère Lucile !
Adieu, Horace, Annette ! adieu, mon père !
Je sens fuir devant moi le rivage de la vie. Je vois encore Lucile ! je la vois, ma bien-aimée Lucile ! mes bras entrelacés te serrent, mes mains liées t'embrassent ! et ma tête séparée repose encore sur toi ses yeux mourants. Je vais mourir."
Elle lui répond aussitôt :
"As-tu pris quelque moment pour endormir ta douleur, mon bon loup, unique bien, bonheur de mon âme, mon ami, calme tes esprits ; songe à ta santé, ta Lucile t'en conjure. As-tu reçu mes cheveux... ?"

Héros

C'est beau comme l'antique. Ce grand amour naît en 1783 quand le jeune étudiant en droit de 23 ans croise la belle madame Duplessis dans une allée du jardin du Luxembourg où elle promène ses deux filles. Camille tombe raide amoureux de cette femme qui a la réputation d'être l'une des plus grandes beautés de Paris, mais aussi la plus sage des femmes. C'est à peine s'il fait attention à la gamine de 13 ans qui reste dans ses jupes, la petite Lucile. Durant quatre ans, Desmoulins fait une cour assidue et vaine à la mère avant de découvrir les charmes de la petite Lucile devenue femme. Depuis quatre ans, celle-ci l'aime en secret. Desmoulins demande sa main. Refus du père ! Pas question de confier le bonheur de sa fille chérie à cet avocaillon de province sans le sou.
Camille, inébranlable, poursuit sa cour tout en devenant l'un des plus virulents héros de la Révolution naissante. N'est-ce pas lui qui, le 12 juillet 1789, appelle la foule au soulèvement populaire, monté sur une chaise du jardin du Palais-Royal ? Dix-sept mois plus tard, M. Duplessis jette enfin l'éponge au soulagement des deux amoureux. Le 29 décembre 1790, Lucile et Camille se marient en l'église Saint-Sulpice avec Robespierre comme témoin du marié. La timide Lucile épouse la ferveur révolutionnaire de son époux, elle partage ses fièvres, ses espoirs et ses rêves.

"Ô joie !"

Après l'arrestation de Camille, Lucile Desmoulins se bat comme une lionne pour l'arracher aux griffes des ultras et à la guillotine. En vain. Le 5 avril 1794, il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire en compagnie de Danton et de quelques autres. Les condamnés sont immédiatement transférés place de la Révolution (la Concorde) pour être livrés à la guillotine. Sur la charrette qui les emporte, Desmoulins crie sa douleur d'abandonner sa femme et son fils. Les poignets déjà liés, il demande à Danton d'extraire de sa poche la mèche de cheveux de Lucile pour la lui glisser dans les mains. Au pied de l'échafaud, il prie le bourreau de remettre cette mèche aux parents de sa femme après sa mort ! L'homme s'exécutera. Au moment où le fer de la guillotine lui tranche le cou, Camille appelle : "Lucile..."
Celle-ci ne tarde pas à le rejoindre. Faussement accusée d'avoir voulu faire évader son mari, elle est guillotinée une semaine plus tard, à 24 ans. Ses dernières paroles sont pour son mari : "Ô joie ! Dans quelques heures, je vais donc revoir Camille !"

http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/30-mars-1794-ils-s-aimaient-a-en-perdre-la-tete-c-est-fait-grace-a-la-guillotine-29-03-2012-1446570_494.php

Les oeufs du chateau... venez le 5 Avril

Ce dimanche 5 avril, venez chasser les œufs de Pâques au Château, dans le cadre des visites guidées du site ! L'occasion de découvrir le site et ses moindres recoins, pour ne rien manquer...!
Dimanche 5 avril 2015
10h-12h ; 14h-18h
03 23 61 11 76

dimanche 29 mars 2015

Aisne: Du haut de la Tour des Ducs de Guise

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Mille ans d’Histoire ont construit le site du château de Guise, unique en Europe, qui comprend encore plusieurs hectares de fortifications, maçonneries et souterrains…

Le donjon du château de Guise n’est que la partie émergée du site ! Bel exemple de la puissance de la dynastie des Ducs de Guise, les visiteurs peuvent arpenter aujourd’hui encore un dédale de pièces voûtées et de mystérieux souterrains…
Une excursion dans une forteresse qui raconte l’histoire médiévale mais aussi militaire. Car si les murs pouvaient parler, ils en raconteraient des choses sur la guerre et sa stratégie à travers les âges. Ainsi, vous pourrez arpenter la galerie dite des lépreux, qui s’appuie sur l’ancienne muraille médiévale, avec ses 24 créneaux de fusillades surmontés chacune d’une cheminée de 18 mètre de haut. Mais on raconte aussi que des lépreux y étaient enfermés pour effrayer les ennemis approchant du site…
Le donjon de 32 mètres, qui occupait une place centrale dans la défense du château avant qu’il ne devienne une véritable forteresse militaire, a été plusieurs fois adapté à l’évolution des armes et en particulier de l’artillerie. Il est aujourd’hui dominé par des créneaux du haut desquels on tirait au canon. Et au fil du bastion des charbonnières ou du bastion de l’alouette, vous descendrez dans des casemates (autrement dit des bunkers partiellement enterrés) dont l’une a été aménagée pour accueillir le Musée historique et archéologique du Château fort regroupant mille ans d’Histoire à travers les découvertes archéologiques provenant directement du site. Cette forteresse du XVIe siècle offre un voyage exaltant.
Château de Guise Ouvert tous les jours (sauf le lundi hors Juillet et Août) Tarifs de 3 à 6 € www.chateaudeguise.fr
http://www.courrier-picard.fr/pmp/aisne-du-haut-de-la-tour-des-ducs-de-guise-ia4417b0n542386

samedi 28 mars 2015

Archers de Seboncourt

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Les Archers de Seboncourt organisent ce dimanche 29 mars, dans le Château et dans les douves, un tir nature 42 cibles, qualificatif pour les Championnats de France !! Un site historique original pour une activité sportive qui mérite d'être connue...

vendredi 27 mars 2015

Guise: La zone commerciale aide au développement du centre-ville

Cela peut sembler paradoxal, mais la zone commerciale, en plein développement sur la route de La Capelle, favorise l’implantation de commerçants et artisans en centre-ville, à condition que l’on n’y trouve pas les mêmes choses, précise le maire Hugues Cochet. De nouvelles enseignes devraient voir le jour, sur la zone mais aussi au centre. Plus d’explications dans l’Aisne Nouvelle de demain, samedi.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-la-zone-commerciale-aide-au-developpement-du-centre-ville-ia44b0n195601

mardi 24 mars 2015

Canton de Guise: La liste Divers droite se retire

Comme nous l’annoncions dès ce matin sur notre support papier, la liste Divers droite pour une nouvelle majorité emmenée par Olivier Cambraye et Anne-Marie Leviel a pris la décision de se retirer du 2e tour des élections départementales sur le canton de Guise. Olivier Cambraye est clair sur le sujet, « nous n’avons aucune investiture et aucune demande pour se maintenir. On a fait tous les quatre une réelle analyse de la situation. Avec 1600 voix de retard sur le FN, c’est irréalisable. On a donc pris la décision de ne pas nous maintenir au second tour . »
Olivier Cambraye se dit satisfait de la campagne menée, « aujourd’hui, la décision que nous venons de prendre est difficile car 2400 personnes nous ont fait confiance. En nous retirant, on n’est pas sur de la victoire de Thierry Thomas que j’ai appelé lundi soir pour l’informer de notre décision. Il m’a remercié. »
Reste à trouver les 1300 voix d’écart entre le FN et le PS. Rendez-vous dimanche. Seule certiture, la liste divers droite ne donne aucune consigne de vote.

http://www.aisnenouvelle.fr/region/canton-de-guise-la-liste-divers-droite-se-retire-ia44b0n194271

lundi 23 mars 2015

La Compagnie de France

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Compte-rendu en images d'un week-end chargé au Château : une centaine de visiteurs en groupe ou en individuels ; l'installation de l'exposition temporaire de La Compagnie de France (jusqu'au 11 avril, venez la voir !!) et l'installation par les Archers de Seboncourt de cibles pour un tir nature le 29 mars. Le tout sous le soleil !

Les photos sont à voir sur le site Facebook du chateau fort de Guise

vendredi 20 mars 2015

Guise : Une exposition sur le moyen âge

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Forte de ses connaissances sur le monde médiéval, l’association de reconstitution historique La Compagnie de France propose, au Château Fort une exposition temporaire pour une découverte pédagogique et ludique de cette période fascinante.
L’exposition « Histoire vivante – Le comté de Guise au XVe siècle » aborde des thèmes variés, comme la chevalerie, l’équipement militaire, les jeux ou encore la médecine, tout en ayant comme toile de fond une période et un lieu précis : Guise au XVe siècle.
Reconstitués d’après des images d’époque, les objets présentés permettent de toucher l’histoire du doigt. Ils sont accompagnés de panneaux pédagogiques visant à expliquer le contexte d’utilisation de ces pièces et fournir quelques anecdotes historiques. « L’idée c’est d’évoquer la vie au moyen âge avec des reproductions d’objets comme les armes, les armures et les objets du quotidien comme de la vaisselle » détaille le directeur des lieux Nicolas Mainneray.
Conçue pour petits et grands, connaisseur ou simple curieux, cette exposition n’a qu’un seul but faire découvrir le Moyen Âge autrement.
Exposition visible du 22 mars au 11 avril de 10h-12h et de 14h-17h (18h en heure d’été). Visites de l’exposition dans le cadre des visites guidées du Château Fort. Tarifs : 6 euros et 4,50 euros. Gratuit pour les moins de -6 ans.
Infos au 03 23 61 11 76 ou www.chateaudeguise.fr

http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-une-exposition-sur-le-moyen-age-ia44b0n192623

lundi 16 mars 2015

Basket: Guise l’emporte face à Amiens, les supporters exultent

Explosion de joie hier après-midi au gymnase Lesur où les joueurs du PAC ont offert à leurs quelque 500 supporters un joli match, et une victoire méritée, saluée par les Galibots de Denain et les Stimulants de Saint-Quentins venus renforcer les rangs de supporters suvoltés.

Voir les photos sur ce lien ... http://www.aisnenouvelle.fr/region/basket-guise-l-emporte-face-a-amiens-les-supporters-ia44b0n190564

samedi 14 mars 2015

Histoire vivante au Château-Fort

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Histoire vivante, le Comté de Guise au XVe siècle sous la famille d'Anjou... Voici le titre de la prochaine exposition temporaire de la Compagnie de France qui aura lieu au Château, dans le cadre des visites guidées, du 22 mars au 11 avril !
Venez découvrir le Moyen-Age autrement !!
Renseignements : http://chateaudeguise.fr/...
03 23 61 11 76
A bientôt : )

vendredi 13 mars 2015

En direct du Château...n°17

LES CHANTIERS
 
Le printemps approche et annonce la reprise de nombreuses activités au Château ! Chantiers, entretien, accueil de visiteurs en vacances, de groupes, de scolaires... Voici le compte-rendu des semaines passées et l’annonce de celles à venir.
 
Nous avons lancé, dans plusieurs médias de la région, un appel aux dons de matériaux pour la restauration et l’entretien du site par les jeunes bénévoles du Club du Vieux Manoir. Plusieurs personnes nous ont appelés pour nous proposer des briques, du bois ou encore des outils. Nous organisons actuellement des déplacements à cet effet. Si vous pensez vous-même pouvoir faire un don au Château, n’hésitez pas à nous contacter ! Vous trouverez ci-dessous la liste (non exhaustive) de nos besoins :
- briques datant des 16e, 17e ou 18e siècles
- grès de parement (soubassements de maison ancienne par exemple)
- bois d’œuvre (anciens ou non : poutres, chevrons, parquets, lambris...)
- huisseries (portes, volets...) en bon ou mauvais état
- éléments métalliques (gonds, charnières, pentures, barres de porte, éléments de fermeture)
- sable, ciment, chaux (même en petite quantité)
- outils de bricolage, matériel de chantier ou de jardinage...
 
Nous avons continué l’entretien du circuit de visite et l’amélioration de l’accueil de tous les publics : installation d’un nouveau spot dans le musée archéologique qui éclaire les Armoiries d’Anne d’Este et permet à la fois de mieux les lire et de les mettre en valeur ; rangement et réapprovisionnement du matériel des ateliers pédagogiques en vue de la reprise de ces activités ; rangement et nettoyage de l’intendance des chantiers de jeunes ; réalisation d’un roll up à dérouler pour présenter le Château sur différents salons ; création en cours de bâches à œillets qui viendront se placer dans les grandes vitrines du local du Club du Vieux Manoir en ville, pour présenter et indiquer clairement le Château aux visiteurs et touristes qui se baladent dans le centre de Guise.
 
Plus spécifiquement, nous avons organisé fin février un grand week-end de chantier avec une bonne dizaine de bénévoles adultes du Club, pour couper 4 sapins qui surmontaient le bastion de la Haute ville, dans la cour de l’accueil. Devenus très grands, ces arbres assombrissaient la cour et gênaient la vue sur les murailles extérieures de ce bastion depuis le Chemin de Ronde. Ainsi, Bébert et Sacha, nos bûcherons bénévoles, ont abattu et débité les arbres, que nous avons ensuite ramassés, fendus et brûlés. La muraille du bastion et désormais propre et bien lisible ! Merci à tous !!
 
Mais ce week-end aura aussi permis aux bénévoles de l’association de se retrouver pour travailler ensemble, pique-niquer, passer une soirée au théâtre du Familistère (ou au basket pour quelques dissidents) bref, de faire vivre encore et toujours l’esprit « Club du Vieux Manoir » et les valeurs de l’association ! Pour ça aussi, et surtout, ces week-ends de chantiers sont indispensables à l’association !
 
 
 
Les chantiers de jeunes et les stages de formation de Pâques approchent maintenant à grand pas... Nous vous en rappelons ci-dessous les dates. Il est toujours possible de se renseigner et de s’inscrire auprès du secrétariat national !
 
Château Fort de Guise (Aisne) 
11 avril-10 mai : Camp-chantier-patrimoine (à partir de 14 ans) 
18-25 avril : Chantier-Stage de Formation technique « Archéologie du bâti » (à partir de 16 ans)
 
Château d’Argy (Indre) 
26 avril-3 mai : Stage 1er groupe et Stage BAFA (formation générale) 
 
 Contacts
Club du Vieux Manoir
Secrétariat national
Abbaye royale du Moncel
60700 Pontpoint
03 44 72 33 98
www.clubduvieuxmanoir.fr
contact@clubduvieuxmanoir.fr
 
 
 
LES ACTUALITES
 
Le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie est venu, comme chaque année depuis la signature d’une convention de partenariat avec le Club du Vieux Manoir, recenser le nombre et les différentes espèces de chauves-souris qui passent l’hiver dans les souterrains du Château. Le comptage semble avoir été fructueux cette année. Cette collaboration se poursuivra notamment par le déroulement de la Nuit de la chauve-souris au Château, le vendredi 28 août 2015 à partir de 20h. Pour tout renseignement contactez le Conservatoire :
reservation@conservatoirepicardie.org
03 22 89 84 14
Les bénévoles de l'association des Amis du Château d'Esnes sont venus, fin janvier, rendre visite aux bénévoles du Club du Vieux Manoir à Guise ! L'occasion de visiter le Château Fort bien sûr (et notamment l'extérieur, pour découvrir les murailles), mais également d'échanger sur nos expériences, nos projets, nos difficultés aussi et nos idées respectives. Une journée enrichissante et agréable, à refaire dans l’autre sens, et pourquoi pas avec d’autres associations sur d’autres sites !
 
 
La cérémonie commémorant le centenaire de l'exécution des « 12 d'Iron » (11 soldats britanniques et un civil français fusillés le 25 février 1915 par l’armée allemande au Château Fort de Guise) s'est déroulée le 25 février dernier en présence d'une vingtaine de personnes, notamment des membres des familles des fusillés. Les commémorations, organisées par le professeur Hedley Malloch, ont débuté dans la matinée à Iron, village dans lequel les Britanniques étaient cachés, se sont poursuivies au Château sur le lieu de l’exécution, puis au cimetière Saint-Médard de Guise, lieu d'inhumation des fusillés. Les participants furent ensuite accueillis à la Mairie de Guise pour le verre de l’amitié.
 
 Nous avons, pour la saison 2015, revu notre offre d’activités pédagogiques, et en particulier nos ateliers. Ainsi, deux nouveaux ateliers sont proposés cette année aux scolaires : l’atelier « Habiller le chevalier », pour les maternelles, qui permet aux enfants de faire apparaître devant eux un chevalier en armure en mettant en place les différents éléments de cette dernière sur un animateur ; et l’atelier « Frappe de monnaie », du CE1 au Collège, qui apprend aux enfants l’histoire et les usages de la monnaie et leur permet de frapper chacun leur pièce. En revanche, nous avons décidé de ne plus proposer l’atelier herboristerie car nous ne disposons plus d’un jardin médiéval digne de ce nom. Il est donc prévu d’en recréer un l’hiver prochain pour réinsérer cet atelier dans notre offre dès 2016... Vous pouvez découvrir toutes les activités pédagogiques proposées par le Château sur notre site internet : www.chateaudeguise.fr
 
Enfin, la Compagnie de France, une association de reconstitution historique bien connue au Club puisqu’elle participe aux Ducales de Guise depuis de nombreuses années, nous propose une exposition temporaire intitulée « Histoire vivante, Le comté de Guise au XVe siècle sous la famille d’Anjou ». Elle se déroulera du 22 mars au 10 avril dans différents endroits du circuit de visite. N’hésitez pas à venir la découvrir en famille, en groupe ou en classe ! En voici un avant-goût...
 
Forte de ses connaissances sur le monde médiéval, l’association de reconstitution historique La Compagnie de France propose une découverte pédagogique et ludique de cette période fascinante.
L’exposition « Histoire vivante -Le comté de Guise au XVe siècle- » aborde des thèmes variés, comme la chevalerie, l’équipement militaire, les jeux ou encore la médecine, tout en ayant comme toile de fond une période et un lieu précis : Guise au XVe siècle.
Reconstitués d’après des images d’époque, les objets présentés permettent de toucher l’histoire du doigt. Ils sont accompagnés de panneaux pédagogiques visant à expliquer le contexte d’utilisation de ces pièces et fournir quelques anecdotes historiques (…histoire de briller en société !).
Conçue pour petits et grands, connaisseurs ou simple curieux, cette exposition n’a qu’un seul but : faire découvrir le Moyen Âge autrement !
 
 
 
 
QUELQUES DATES A RETENIR
 
 
22 mars-10 avril : Exposition temporaire dans le cadre des visites du Château
« Histoire vivante – Le comté de Guise au XVe siècle – »  par la Compagnie de France
 
• 29 mars : Tir Nature 42 cibles (organisé par Les Archers de Seboncourt)
 
• 5 Avril : Chasse aux œufs de Pâques dans le cadre des visites du Château
 
 
    A BIENTÔT !
    LES JEUNES DU CLUB DU VIEUX MANOIR

mercredi 11 mars 2015

lundi 9 mars 2015

Daniel Cuvelier, la fin d’une longue carrière

hebergement d'image Conseiller général depuis 1982, Daniel Cuvelier, ancien maire de Guise, quitte la scène politique. Il revient sur cette belle et longue carrière faite de réussites, de doutes et de ratés.
Guise est une ville de momuments. Daniel Cuvelier en fait parti. Cet éléphant socialiste formé sous l’ère Brugnon et Balligand va ranger son cartable dans quelques jours, le temps d’une dernière permanence, histoire de remplir le mandat jusqu’au bout. Pas question de raccrocher sans saluer ses administrés ni même sans leur porter secours une dernière fois avant de passer le flambeau à une autre génération.

Daniel Cuvelier, c’est l’histoire d’un conseiller général élu en 1982 sans étiquette politique et en pleine décentralisation, « à l’époque j’étais un indépendant de gauche mais je n’avais pas d’étiquette politique et je me suis retrouvé au premier tour face à un candidat PS et un autre du PC se souvient-il. Je suis arrivé en tête du premier tour et j’ai dû signer un papier comme quoi je m’engageai à adhérer au Parti socialiste. Je n’ai pas regretté car j’ai gardé ma liberté, à l’exception de gros dossiers du conseil général comme le vote du budget où là il faut une politique de groupe. »

C’est ainsi que Daniel Cuvelier intègre l’assemblée départementale. Il rejoint alors la commission en charge de la gestion des routes où il reste jusqu’en 2008.

Il devient vice-président du Conseil général sous la présidence de Jean-Pierre Balligand, son ami, avec toujours en charge la gestion des routes. Après 2008, il passe aux affaires économiques et prend la présidence de la commission. Trente-trois ans de conseil général pour deux domaines de compétences, autant dire que l’homme semble avoir une certaine maîtrise des dossiers. « J’ai appris beaucoup au conseil général, ça a toujours été familial, rien à voir avec la Région où j’ai aussi siégé, c’est trop politisé. Ma définition de la politique c’est le respect de l’autre et c’est notre boulot, à nous les élus, d’être avec les gens et de les respecter. »



Quand on interroge Daniel Cuvelier sur ses fiertés, sans hésitation, l’élu cite le Familistère Godin, « j’étais seul au début de ce dossier. Comme maire de Guise je voulais sauver ce patrimoine. J’ai fait voter des premiers travaux de restauration de l’aile nord des économats avec l’idée de monter un projet global. On a travaillé avec un cabinet spécialisé qui a l’époque dans les années 90 ciblait sur un potentiel entre 60 000 et 80 000 visiteurs. Aujourd’hui on y est. A l’époque c’était très ambitieux mais ça a pu marcher car le conseil général a pris tout l’investissement à sa charge (en récupérant des subventions) et en décidant de mettre le paquet sur Godin plutôt que de saupoudrer des subventions deçà delà. C’est un grand souvenir et surtout une grande fierté. »

A l’approche des élections, le sortant aimerait encore croire à sa devise, « le meilleur des remerciements des habitants, c’est le jour du vote », comprenez une mobilisation sans faille pour élire un candidat de terrain. Daniel Cuvelier s’interroge sur le choix des électeurs avec pour le nouveau canton, trois listes, « je n’ai pas de crainte sur la possible prise de commandement du Conseil général de l’Aisne par le Front national mais en revanche, j’ai des craintes sur le score possible sur le canton avec le FN en tête au premier tour . »

Aujourd’hui Daniel Cuvelier dit vouloir prendre du recul, profiter de la vie, de sa famille. Il sera mis à l’honneur lundi après-midi au conseil général avec son fidèle compagnon d’assemblée, Jean-Pierre Balligand, autre éléphant à quitter la scène politique de Thiérache sans oublier Roland Renard, sortant sur le canton de Saint-Simon. La fin de toute une époque.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/daniel-cuvelier-la-fin-d-une-longue-carriere-ia16b109n187050

vendredi 6 mars 2015

Mort du duc de Guise : les jeunes mènent l'enquête

hebergement d'image L’assassinat du duc de Guise fait non seulement, samedi, au château de Blois, l’objet d’un livre et d’une conférence, mais aussi d’un passionnant Cluedo !
Un meurtre violent et mystérieux… Qui l'a commis, quand, où, avec quoi ? Une heure et demie d'enquête inspirée devrait permettre de confondre l'assassin, selon la méthode Cluedo !
Ensuite, les jeunes enquêteurs partiront directement sur les lieux du crime avec un guide-conférencier, grâce à l'équipe du château qui organise cette belle et instructive animation, royalement locale !
Ces enquêteurs sauront-ils saisir leur chance ? En effet, le crime a été commis au château, sur les ordres du roi Henri III qui, sans trop de vergogne, a fait assassiner le « Balafré » le 23 décembre 1588, et son frère, le cardinal de Lorraine, le lendemain. Joyeux Noël mon Prince !

Évidemment, vous mettrez sans doute toutes les chances de votre côté en assistant à 15 h à la « conférence-débat-dédicace » avec Denis Lépée, qui fort de ce nom prédestiné, vient de publier Le Loup et le Lion.
Dans ce roman plein de bruit et de fureur, l'auteur lance son héros – Gabriel de Lespéron, un jeune sacrément dur à cuire – dans les tourmentes politiques de cette fort violente année 1588 (à lire dans la NR du samedi 7 mars). Les jeunes sauront-ils démasquer le coupable ? Qu'ils fassent quand même attention : les Quarante-cinq, la garde personnelle du roi, étaient eux aussi de sacrés durs à cuire !

 « L'Assassinat d'Henri III », aquarelle récemment acquise grâce à la Société des amis du château, et peinte par Alexander Van Maasdijk en 1887, sera présentée pour la première fois au public.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Patrimoine-tourisme

jeudi 5 mars 2015

Informations sur le Palais social : Le familistère de Guise

Informations sur le Palais social
Le Familistère de Guise ou Palais social se situe au centre de la ville de Guise pour montrer que c’est un modèle applicable dans une ville, dans la presqu’île formée par l’Oise. Il reprend les particularités du Phalanstère de Fourier. Jean-Baptiste Godin commence la construction du Familistère en 1858. La place du Palais social est marquée par une statue de Jean-Baptiste André Godin, inaugurée en 1889. Par un geste du bras gauche, Godin apparaît comme un bienfaiteur et désigne le Palais et son usine.
Les premiers logements d’habitations sont construits dans l’aile gauche du Palais social. Elle est toutefois différente aujourd’hui (balcons, toiture à la flamande) car elle a été démolie en 1918 et reconstruite en 1924. Suivront aussi les constructions du Pavillon central (1865) et de l’aile droite (1877) où habitera J.B. Godin. Ils forment trois parallélogrammes comprenant au total 494 logements. Les appartements sont disposés autour d’une vaste cour intérieure, dallées d’une mosaïque et couverte d’une verrière, sur trois étages. Quatre escaliers sont installés à chaque angle de la cour, permettant d’accéder aux appartements. Des coursives (couloirs étroits) ressemblent à de petites rues et relient les différents appartements qui sont standardisés pour éviter les hiérarchies prônées dans les cités ouvrières, composés de deux grandes pièces avec deux lits, un berceau de son, deux tables, quelques chaises, un placard et une cuisinière Godin en fonte. Les chambres mesurent jusqu’à 20 m². La lumière pénètre grâce aux fenêtres qui donnent sur l’extérieur et la cour intérieure. A chaque étage, des points d’eau courante, des toilettes et des vide-ordures rendent aux Familistériens un confort supplémentaire.
En 1858, sont aussi construits les économats, dirigés par l’économe. Ces petits magasins (boulangerie, boucherie, épicerie…) permettaient aux habitants de s’alimenter sans sortir du Familistère, avec des produits à prix réduits (les aliments sont revendus au prix d’achats). Dans les premiers plans, il y avait aussi un restaurant transformé en buvette. Abandonnés en 1969, les économats ont aujourd’hui été transformés en musée. Sont aussi construit le pavillon Cambrai, le dernier immeuble d’habitation le plus vaste comportant 150 appartements, et le pavillon Landrecies qui s’élève sur la rive droite de l’Oise, un nouveau bâtiment d’habitation construit en 1882.
Pour Godin, l’éducation des plus jeunes enfants était essentielle. Il a donc fait construire la nourricerie et le pouponnat derrière le Pavillon Central qui accueillent les enfants de 15 jours à 4 ans : les femmes pouvaient ainsi continuer leur travail mais étaient autorisées à les garder quelques mois. Détruite en 1918, la nourricerie-pouponnat ne sera pas reconstruite. L’école était mixte et obligatoire pour les enfants du Familistère jusqu’à 14 ans au moins. La Fête de l’Enfance était organisée chaque année. Un théâtre à l’italienne, surnommé « temple de la connaissance », a aussi été construit pour « éduquer le peuple du Familistère » qui servait principalement aux représentations des élèves, aux leçons générales ou encore pour des divertissements et des spectacles… Les matériaux pour la construction utilisés étaient la fonte, le bois et le métal. A l’origine, les sièges étaient de simples bancs et la salle pouvaient ainsi contenir mille personnes. Un kiosque à musique a aussi été construit en 1860 au milieu du parc.
Le lavoir-piscine ou buanderie-piscine est situé sur la rive droite de l’Oise. Le lavage du linge étant interdit dans les appartements, Godin construisit en 1870 une buanderie où des machines perfectionnées étaient installées. Un système d’eau chaude produite par les machines à vapeur de la fonderie permettait le lavage du linge qui séchait ensuite. Des bains et des douches ont aussi été installés. L’apprentissage de la nage était pour Godin une contribution à l’hygiène et à la santé des Familistériens. Une piscine de 50 m² et profonde de 2,50 m permettaient aux enfants de se baigner sans danger grâce à un système qui permettait d’abaisser et de soulever le plancher de la piscine. Abandonné en 1968, la buanderie-piscine va connaître une importante restauration en 2004.
Godin avait aussi prévu un jardin d’agrément, de 1,2 hectare, situé sur la rive droite de l’Oise entre l’usine et le Palais social. Il permettait aux travailleurs de l’usine de se reposer durant la pause et constituait aussi un petit potager qui devient un atelier pédagogique et l’approvisionnement du Familistère en légumes. Des statues, des bassins et des bancs sont disposés dans le parc. Une serre est construite dans les années 1900. En 1889, à l’extrémité nord du jardin, un mausolée est érigé sur la tombe de Jean-Baptiste Godin et de Marie Moret. Il est composé d’un obélisque en pierre bleue où figure l’effigie de Godin, symbolisant le progrès, entourée par deux allégories, le Travail et la Famille, représentées l’un par un mouleur de l’usine Godin et ses attributs (louche de fonderie) et l’autre par une mère tenant un bébé dans ses bras.
La manufacture Godin fabrique toujours des poêles en fonte et depuis quelques années des ustensiles de cuisine en fonte. Ces produits en fonte étaient aussi utilisés dans les appartements du Familistère (dans les appartements, on trouvait des cuisinières Godin…). À l’apogée du Familistère de Guise, l’usine comptait 1500 ouvriers.

mercredi 4 mars 2015

Guise : les Tiots Noirs ont la pêche

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L’assemblée a débuté par une minute de silence pour les pêcheurs disparus, en présence des élus, de Jean-Pierre Mouret, président de la Fédération des pêcheurs de l’Aisne, d’Oscar Millot président de la Roche bohainoise, de Jean-Paul Lallier, président de La Concorde de Boué, de Jacky Talon, président de L’Ablette de Lesquielles-Saint-Germain et des membres venus en nombre.
En 2014 l’association a participé aux assemblées générales de Boué, Bohain et Lesquielles, de la Fédération départementale de pêche de l’Aisne, a organisé les concours de pêche de Saint-Médard et du 14-Juillet. Malheureusement, le loto de septembre n’a pas connu le succès habituel, cela serait peut-être dû au changement de date par rapport aux années précédentes.

Frayères

Une nouvelle pêche électrique a été réalisée en 2014 aux frayères, les résultats sont encourageants pour les années à venir. Cette année, l’ouverture de la pêche au brochet se fera le 1er mai. Les dépositaires des permis de pêche sont le café Coq de l’Oise, rue des Docteurs Devillers, le Café de Paris, rue Camille-Desmoulins, le café L’Excuse, rue de Robbé, et bien sûr par Internet sur le site de la fédération.
Les primes au plus gros poisson ont été attribuées à Jean-Claude Garbe pour une tanche de 1,7 kg ; David Diot pour un brochet de 1,04 m pour 9,7 kg, et à Jean-Pierre Sarrazin pour un brochet de 98 centimètres pour 6 kilos. Ils devront faire valider leurs prises chez les dépositaires, le garde et les membres du bureau.
En novembre 2015 auront lieu les élections pour le renouvellement du bureau. Les personnes intéressées devront se faire connaître et être en possession de deux années de cartes de pêche 2014 et 2015.
Aux questions diverses, les interrogations sur les clapets, les variations, les entraînements de pompiers qui gênent les pêcheurs sont revenues sur le devant de la scène.
Dans sa réponse, Hugues Cochet, le maire de la commune, a précisé qu’il n’était pas possible d’interdire certaines organisations sur l’Oise telles que les pompiers, les canoës ainsi que les travaux et que les clapets étaient tributaires des différentes variations dues aux usines électriques en amont.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-les-tiots-noirs-ont-la-peche-ia16b109n185471

lundi 2 mars 2015

Attention crue de l'Oise dans l'Aisne

Manicamp : la D 922 inondée     

La crue de l’Oise commence à s’apercevoir dans la région de Chauny. En effet, D 922 entre Abbécourt et Manicamp est interdite à la circulation, l’eau passant sur la chaussée. La route entre Manicamp et le hameau de Marizelle est également fermée. Quelques automobilistes ont été toutefois aperçus sur ces routes, à leurs risques et périls car les champs et les fossés sont entièrement recouverts d’eau et les limites chaussée-bordures sont difficilement repérables.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/manicamp-la-d-922-inondee-ia44b0n184691

dimanche 1 mars 2015

Guise: 2 correspondants de l’Aisne Nouvelle exposent leurs photos

L’Entente du Gué de l’Oise organise dès aujourd’hui une exposition de photos sur le thème de la nature à la salle Familia, rue Camille-Desmoulins. Parmi les exposants figurent deux de nos correspondants locaux : Philippe Filtopoulos, qui couvre Guise et Sains-Richaumont, et Jacques Priem, qui couvre le canton de Wassigny.
Plus d’infos dans votre édition de lundi.
À voir jusqu’au vendredi 6 mars de 14 heures à 18 heures.

http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-2-correspondants-de-l-aisne-nouvelle-exposent-ia44b0n184358