mercredi 31 juillet 2013

L'ours

Il me faut vous présenter mon professeur de mathématiques du collège de la place Lesur car c'était vraiment un personnage…

Quand vous le regardiez de dos vous aviez l'impression de voir un ours…carré du dos, les bras tombants le long du corps, les mains tournées vers l'arrière…il marchait paisiblement. Son visage était carré comme son corps, on aurait pu en mesurer le périmètre en multipliant les côtés par quatre! Il m'a fait souffrir, car il alignait les x, y et autre grands A ou petits b en file indienne au tableau, faisait son équation et nous donnait le résultat…rien compris…pas grave il en refaisait une autre…etil réalignait des x, y…
Il avait fait la guerre…du moins, il la racontait bien et c'était même un passion de nous raconter les combats…parfois un élève le “branchait” en début de cours et il ne s'arrêtait qu'à l'heure de la fin des cours…plus de mathématiques des récits de guerre en veux tu en voilà…un vrai régal …et surtout…pas de maths!et la fin du cours et Marie…
Au fait il s'appelait Monsieur Martin ...comme l'ours....c'est vrai !!!


Vous l'avez connu ? Racontez moi.......

mardi 30 juillet 2013

“Une feuille simple nous suffira”

Les profs de quatrième sont très regardants sur le travail…mais avaient aussi leurs petits secrets que Francis le fouinard allait essayer de découvrir…un jour je me suis glissé furtivement dans la salle de chimie et j'ai vu mon prof d'histoire donner un baiser à la prof de physique chimie…je savais qu'ils fricottaient mais de là à s'embrasser dans une salle du collège!!! j'en étais outré…il était timide…enfin, pas avec les filles…Du reste, ils se sont mariés peu de temps après…

J'aimais bien ce professeur d'histoire…non pas pour son enseignement mais pour la timidité qu'il avait à enseigner…il ne disait pas “interrogation écrite” il disait”une feuille simple nous suffira” ou quand quelqu'un bavardait derrière son dos, il sortait un petit calepin et griffonnait dessus…rien, sans doute, mais cela suffisait à calmer les bavards…Quand toute la classe bavardait…il parlait de plus en plus bas …si bien que les élèves arrêtaient de parler pour écouter ce qu'il nous disait…Une feuille simple nous suffira….


Il est toujours a Guise aujourd'hui...j'ai des nouvelles de lui par la presse...mon meilleur souvenir Monsieur le professeur !!!

1° MAI CHEZ GODIN

Je ressors cet article du 27 avril 2008 car il avait été trés lu et je voulais le faire lire une fois encore. N’hésitez pas à cliquer sur le lien en bas de l’article pour aller visiter le familistère Godin!
 (Le Journal du Dimanche)
Il me faut vous parler d’un lieu unique, près duquel j’ai passé une partie de ma jeunesse. On ne doit pas se souvenir de moi là bas, j’en suis parti trop jeune, mais moi, je me souviens d’eux.
Le familistère, créé par Jean Baptiste Godin au milieu du XIX° siècle, était un lieu de vie et de paix pour les ouvriers de l’usine du nom du fondateur.
A Guise, dans l’Aisne, un ancien ouvrier, propriétaire d’une fonderie crée un  ensemble immobilier pour ses ouvriers et leur famille. Pour l’époque, c’est le luxe. Pas besoin d’aller chercher l’eau au puits, ils ont l’eau courante, le chauffage central et toutes les commodités dans ces immeubles. On l’appelait la cité radieuse. 1200 ouvriers y vivaient.
C’était une ville dans la ville, avec école, théâtre, bibliothèque et même piscine. La boulangerie et l’épicerie n’avaient que les employés comme clients et les prix pratiqués étaient adaptés aux bourses.
C’est dans cette cité radieuse que l’on fêta pour la première fois au monde, en 1867, le 1° mai, dix neuf ans avant l’obtention des ouvriers américains de la fête du travail.

J’ai vécu ces premiers mai au familistère ou les ouvriers de Godin et les gens de la ville de Guise dansaient et buvaient de la pelure d’oignon dans la cour centrale du familistère sous les verrières…..C’était un sacré bon temps….

vendredi 26 juillet 2013

Familistère

Ce mot, familistère, a bercé ma jeunesse…certes, je n’y habitais pas…mes amis y logeaient..et c’est en repensant à « mes jeunes années » que je me suis dit qu’il fallait que j’en parle ici…
En 1856, le chef d’entreprise, Jean Baptiste Godin crée le « Palais Social « ou « Familistère »…c’est une ville dans la ville (de Guise 02) ou sont regroupés logements, commerces, théâtre, écoles, parc, lavoir, piscine à l’usage exclusif des ouvriers de la fonderie Godin qui fabriquaient des poêles en fonte…
Le lien que je vous donne vous montrera ce Palais Social…une vraie révolution pour l’époque puisqu’il y avait l’eau courante et tout le confort moderne…
Aujourd’hui, les derniers habitants du Familistères voient passer les visiteurs ébahis par cette utopie de l’époque…
Dans le familistère, j’y ai dansé et bu avec mes amis…et c’est dans ce « Jardin du haut » qui j’y ai donné mon premier baiser…souvenir inoubliable…c’est dans ce théâtre que j’ai chanté avec ma chorale…et c’est dans cette bibliothèque que je suis allé chercher mes lectures…
Regardez ces liens…rien qu’en les ouvrant…vous verrez ce qui est la plus belle réalisation du monde… à l’époque et qui reste aujourd’hui un modèle pour l’économie sociale…Allez visiter l’intérieur…
http://www.familistere.com/

Je connais une personne qui comme moi y a dansé…qui vient sur ce blog et que cet article va émouvoir….

Le départ en retraite de Claudette Woittequand

L'heure de la retraite a sonné pour Claudette Woittequand. A la salle de réunion de la mairie, ses proches et anciennes collègues étaient présentes ainsi que le maire Hugues Cochet. Née à Fresnes-sur-Escaut dans le Nord, elle a commencé sa carrière par plusieurs professions comme assistante maternelle.
Elle a intégré le Centre communal d'action sociale de Guise en 1989 comme aide ménagère. Elle devient agent social en 2002 puis accède au grade d'agent social de deuxième classe en 2007. Pour la retraite Mme. Woittequand n'a « pas encore de projets précis en tête. Mais elle espère profiter de ses amies, » qui sont venues lui apporter des cadeaux lors de cette soirée de départ.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/guise/le-depart-en-retraite-de-claudette-woittequand

Le "C'est pas sorcier" du Familistère de Guise


jeudi 25 juillet 2013

Ouverture Appartement Godin

Un nouvel entraîneur au club de basket

Après une saison positive, le club de basket va se doter d’un nouvel entraîneur pour la saison prochaine.

Le PAC Guise a tenu son assemblée générale en présence de 23 personnes au Centre social. Le club a décidé  de faire venir un nouvel entraîneur, Stéphane Beaurain,  qui occupait le poste de coach de l'équipe de la JSC Saint-Quentin. Les dirigeants du PAC comptent donc sur cette arrivée et de nouveaux joueurs pour forger des  ambitions à la hausse pour la prochaine saison.
Après avoir fait le point sur la situation de la trésorerie dans un souci de transparence, le président, Yves Châtelain, s'est félicité « de l'accroissement du nombre de licenciés en augmentation de 20 % par rapport à la saison précédente. »
Le PAC Guise occupe désormais une place au milieu de tableau des clubs de basket de l'Aisne. Au plan sportif, les dirigeants du PAC sont satisfaits de l'excellente tenue de l'équipe benjamins dirigée par Geoffrey Monchaux, assisté de Philippe Lefevbre. Cette équipe termine 2e de sa poule.

Première fois en ligue de Picardie
L'équipe première qui évoluait pour la première fois de son histoire en ligue de Picardie a également fait la fierté de l'association. Terminant à la 4e place, les seniors du PAC ont participé au Final Four organisé le 2 juin dernier où ils ont terminé à la troisième place, ratant l'accession en Excellence régionale.
Yves Châtelain qui cumulait les fonctions de président et de coach, a fait savoir à l'assemblée qu'il allait désormais prendre du recul en se contentant de diriger le PAC au plan administratif.
 

http://www.aisnenouvelle.fr/article/autre-actu/un-nouvel-entraineur-au-club-de-basket

mercredi 24 juillet 2013

USG ...je vous salue !

J'étais rouge et blanc....... j'ai joué à l'USG des minimes aux juniors... en minimes nous battions régulièrement les minimes de Saint Quentin ...quel bonheur à chaque fois. Junior j'ai joué avec l'équipe  première... l'entraineur s'appelait Monsieur Miramon si je me souviens...j'ai joué aux côté de Robert Dorigny et Clément Baclet. Le gardien s'appelait Rémolu. Que de souvenirs avec l'USG au Coq Hardi !!! Le petit ailier des années 60 vous salue messieurs de l'USG avec mon meilleur souvenir !

1er mai 2013 Familistère Guise La ligne jaune - Les grandes personnes

Portrait France 3

mardi 23 juillet 2013

8ème édition des Ducales de Guise !

La 8ème édition des Ducales de Guise se déroulera dans quelques jours seulement, les samedi 3 et dimanche 4 août 2013, au Château Fort de Guise et dans la ville. Pendant deux jours, vivez au rythme des animations médiévales et laissez-vous entraînez par une ambiance festive  et conviviale. 
Organisées par la Ville de Guise, l'Office de Tourisme de Guise, la région et le CVM, de nombreuses manifestations auront lieu à partir de samedi, de 11h à 21h30 et dimanche, de 11h à 18h15. 
Au château comme au cœur de la ville, Marché Médiéval et des Terroirs Anciens, animations déambulatoires et musiques, reconstitution de vie de  camp civile et militaire, chevalerie, visites guidées et commentées du Château Fort, spectacles, ateliers et jeux pour toute la famille sont au programme. Régalez-vous en réservant vos places pour les banquets  médiévaux, "Le Festin du Castel de Guyse" (au Château-Fort) et "La Ripaille de la Cour St Pierre" (au cœur de la ville) auprès de l'Office de Tourisme et du Château-Fort en renvoyant les coupons de réservation.  
En famille ou entre amis, n'hésitez pas à nous rejoindre pour ce weekend riche en histoire. Au cœur de la Picardie, venez (re)découvrir la ville de Guise et son Château-Fort !
Pour tous renseignements contactez le Château-Fort de Guise par téléphone au 03.23.61.11.76 ou par mail à chateaudeguise@clubduvieuxmanoir.fr ou contactez l'Office de Tourisme de Guise par téléphone au 03.23.60.45.71 ou par mail à adeline.tourismeguise@gmail.com 

http://www.clubduvieuxmanoir.fr/actualites/animations/8eme-edition-des-ducales-de-guise

L'histoire au cœur de la visite de la cité

L’association de l’Arche organise des visites guidées tout l’été dans le cœur historique de la ville. Plongée dans le riche patrimoine urbain du Moyen Age à aujourd’hui.
Curiosité et richesse sont au programme de la visite. Pour apprécier et découvrir la diversité architecturale et esthétique, Jean Husson, passionné d'histoire et membre de l'association de recherches culturelles historiques et ethnographiques basée à Guise, commence sa présentation avec le sourire et la volonté de faire découvrir les aspects méconnus de la vieille ville.
Ce matin, une petite dizaine de personnes est venue assister à son exposé, par une météo estivale. « Guise possède deux pôles d'attractivité : le Familistère et le château. On a souvent tendance à oublier le potentiel du centre-ville », explique-t-il.
Le parcours débute devant l'église Saint-Pierre et Saint-Paul avec ses vitraux « Arts déco » et sa place retirée de la circulation. En continuant l'ascension, le groupe arrive devant l'entrée du château. « Guise a subi de nombreuses attaques mais le château n'a été envahi qu'une fois », tient à rappeler l'érudit.
En redescendant, le groupe passe devant l'hôtel de la ferme générale qui appartient au diocèse de Soissons. « Sur la façade, on peut lire 1571. Aujourd'hui, on en reparle pour sa mise en vente. Visiblement, l'Eglise ne l'utilise plus », précise-t-il.

Curiosités à foison
 

La balade se poursuit auprès de la mairie. « L'hôtel de Condé a servi d'hôpital jusqu'en 1962. On peut admirer un cadran solaire polychrome restauré récemment. La municipalité prévoit également de faire un jardin pédagogique en face du canal de la filature. »
Les rues du centre regorgent également de curiosité. Dans la rue Chantraine « les fers d'ancrage révèlent des dates surprenantes, au numéro 34. Pourquoi l'année 1610 est située au-dessus de 1775 ? » interroge M. Husson. Au bout de quelques secondes, personne ne trouve la réponse. « On pense que l'artisan qui a refait la façade n'a pas fait attention en rénovant le bâtiment mais ça ne reste qu'une hypothèse. »
Après ces détours par l'hôtel de ville, le groupe a pu découvrir la rue Camille-Desmoulins, la plus vielle de Guise. « Il n'y a plus beaucoup de commerces dans cette rue ? s'interroge une curieuse. C'est une catastrophe » répond Jean Husson.
En levant la tête au niveau des toits, des vimberges apparaissent. « Ces murs situés entre les maisons évitaient la propagation du feu à une époque où les départs de feu étaient fréquents » déclare le guide.
Sur la place d'Armes, « la figure la plus emblématique de Guise possède sa statue. Il s'agit de Camille Desmoulins. A quelques mètres, les gens l'ignorent parfois mais il y a une plaque au-dessus de la maison de la presse. C'est son lieu de naissance. » La visite a pris fin sur la place Lesur, un célèbre maire de la ville. Tout une histoire.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/autre-actu/lhistoire-au-coeur-de-la-visite-de-la-cite

Ces Dames de la Buanderie. Mercerie du Palais social. Syndicat


Ces Dames de la Buanderie. Mercerie du Palais... par Marie-GOUSSE

historique du club du vieux manoir fondé par Maurice Duton pour des jeunes bénévoles

Le Club du Vieux Manoir est créé en 1952 sous l’impulsion de Maurice DUTON et de quelques jeunes adultes tous originaires de Picardie et du Nord. Le but de l’association est alors d’offrir des loisirs de plein air aux jeunes. Il cherche un nouveau moyen d’expression libre, un terrain d’aventure sans autres frontières que les leurs. L’abandon du château fort de Guise, transformé en carrière de pierres et en décharge publique, conduit Maurice DUTON à consacrer son énergie aux ruines du vieux château, l’association œuvre alors pour un loisir ENGAGE.
 
En 1953, le Club du Vieux Manoir invente le chantier de jeunes en tant que loisir- chantier- patrimoine en déposant ses statuts. L’association est, à échelle européenne, pionnière dans le domaine.
La restauration de monuments par des jeunes bénévoles est alors considérée comme une œuvre « subversive et loufoque ». Pourtant les activités se poursuivent avec la création d’un premier musée archéologique, le déblaiement de nombreuses salles et de leur l’ouverture au public.
Les dix premières années de travail acharné pour le sauvetage du Château Fort de Guise sont récompensées par André MALRAUX qui remet au C.V.M. en 1963 le Premier des Prix Chefs d’Œuvre en Péril appelé « Le Goncourt des veilles pierres » par le journal « Le Monde ». Ce sont alors les premiers chantiers extérieurs : depuis le château fort de Guise, sont envoyées des équipes vers les abbayes de Trois Fontaines (51), de Vauclair (02) et de la mosaïque Villa Gallo-romaine de Colmier le Bas (52).
En 1966, la vocation nationale du CVM se concrétise avec l’ouverture simultanée des chantiers de Valady (12), Hérisson (03), Lavardin (41), Lavardens (32) et Argy (36) : c’est « l’explosion » du CVM. Le nombre de chantiers grandissant et son corollaire, le nombre de jeunes à encadrer entraîne l’association à assurer par ses propres moyens une formation que personne d’autre ne dispense. L’Ecole Pratique de Sauvetage, Restauration et Animation des Monuments Anciens et des Sites est donc créée au Château d’Argy (36), nouvellement acquis et offrant des locaux adaptés, géographiquement bien placés, pour la menée d’un stage. Formation à laquelle sera associé nos partenaires institutionnels que sont les ministères de la Jeunesse et des Sports ainsi que le ministère de la culture.
En 1970, nos très nombreuses interventions sur l’ensemble du territoire français, la diversité des sites et des actions notamment pour la jeunesse nous amènent à être RECONNU D’UTILITE PUBLIQUE et à recevoir les agréments des Ministères de la Jeunesse et des Sports, de la Culture et de l’Environnement.
En 1972, L’association affirme définitivement sa volonté de privilégier des domaines techniques précis et spécialisés prouvant ainsi les capacités des jeunes bénévoles.
L’expansion nationale se poursuit à travers de nombreux camps chantiers : le fort Napoléon en Guadeloupe, restauré et dégagé de la végétation tropicale peut ainsi être inscrit dans les circuits de tourisme international, l’Abbaye Sainte-Claire de Sarlat (24), les interventions aux cimetières de Montmartre et du Père Lachaise dans le cœur de Paris (75). Les églises et forts de Briançon ainsi que le Fort-Carré d’Antibes (06) totalement restauré s’ouvre aux visites. Ainsi la barre des 80 000 membres est franchie en 1982.
De plus en plus d’administrations et d’associations font appel au C.V.M. La reconnaissance du travail, des idées et des méthodes s’exprime par la remise de plus de 25 prix au Concours National de la Caisse des Monuments Historiques, un Prix de l’Académie Française, un « Livre d’Or des français »…
La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie propose au C.V.M. de prendre en charge l’ancienne Abbaye Royale du Moncel (60) en 1984. Un bail emphytéotique de 66 ans est signé. L’année suivante, en 1985, l’action qui y est engagée est récompensée par le Grand Prix National du Patrimoine.
En 1991 s’ouvre le 200éme chantier avec La Tour Harold de Saint Valéry sur Somme (80).
En 1994 Le Club du Vieux Manoir est récompensé par la médaille d’Or de l’Etoile Civique - promotion Saint Exupéry.
De 1998 à 2001, l’association se recentre sur ses 3 chantiers permanents que sont le Château-fort de Guise (02), l’ancienne abbaye royale du Moncel (60) et le château d’Argy (36) et leurs gestion domaniales.
Mr Maurice Duton décède à l’âge de 72 ans le 18 décembre 2000 mais grâce à son travail et à celui de son équipe, le Club du Vieux Manoir poursuit son action. Mr Jean-Louis Langlais succède alors au poste de Président.
Les 50 ans de l’association sont fêtés en 2002. Les monuments permanents et semi-permanents du CVM mettent alors en place un programme de festivités comprenant animations artistiques, ateliers pédagogiques, banquets… et une grande exposition itinérante reprenant l’histoire et l’inventaire de tous les camps chantiers de l’association.
En 2009, Mr Claude Josse prend ses fonctions de président du CVM. Simultanément nous fêtons en présence de Mr Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État les 700 ans de l’ancienne abbaye royale du Moncel.
Aujourd’hui, avec plus de 100 000 membres et plus de 240 monuments à son actif, l’association continu d’écrire son histoire.
Bientôt nous fêterons notre 60ème anniversaire. 60 années d’actions auprès de la jeunesse et du patrimoine français.
Plus que jamais en ce début de XXIème siècle : Fort de son passé, riche de son présent, le Club du Vieux Manoir bâtit son avenir.

http://www.clubduvieuxmanoir.fr/CVM

Documentaire Familistère


Le Familistère de Guise - Sortie d'usine, extrait de l'application disponible


lundi 22 juillet 2013

Le Familistère de Guise - Godin statufié, extrait de l'application disponible

60e anniversaire de la création du club du Vieux manoir Une allée au nom de Maurice Duton

SANS lui, Guise ne serait plus tout à fait Guise. Au même titre que le familistère Godin, il semble indispensable à la carte postale. Il a pourtant bien failli disparaître, et ne doit sa survie et sa renaissance qu'à l'acharnement d'un homme : Maurice Duton.
C'est de son esprit que naît, en 1953, le club du Vieux manoir, sur la place d'Armes de Guise, lors d'une discussion avec quelques copains. Au départ, il s'agit surtout d'offrir des activités de loisirs, et c'est ainsi que son regard se porte sur le château fort, alors abandonné et menaçant ruine, pour les y accueillir.
Sauvetage du château de Guise
Mais c'est lorsqu'en 1956, les pouvoirs publics prévoient la destruction du site, que le club trouve définitivement sa vocation de sauvetage du patrimoine. Maurice Duton finit par obtenir gain de cause et le château fort est sauvé, ce qui lui vaudra de nombreuses distinctions, dont le premier prix des chefs-d'œuvre en péril, remis par André Malraux. « Momo est devenu un mythe, mais il n'était pas commode tous les jours, se souvient Élisabeth Duton, sa nièce. Et c'est peut-être bien pour ça qu'il a réussi. » Un caractère probablement forgé dans les rangs de la résistance, qu'il avait rejoint en 1943.
Des centaines de chantiers en France
Fort de ce premier succès, il donne au club une dimension nationale en investissant d'autres sites en péril, tels que le château d'Argy dans l'Indre, ou l'abbaye du Moncel. Si bien qu'en 1991, le club a réalisé 200 chantiers dans toute la France. Sur chacun, des centaines de jeunes se succèdent pour assurer la pérennité d'un patrimoine menacé. C'est ainsi qu'aujourd'hui, treize ans après la disparition de Maurice Duton, près de 400 bénévoles se relaient sur une trentaine de chantiers, dont le château de Guise, sur lequel se sont succédé plus de 50 000 jeunes en 60 ans. Une réussite qui valait bien à son instigateur, la reconnaissance de sa ville natale. L'allée menant au château portera désormais son nom


http://www.lunion.presse.fr/accueil/60e-anniversaire-de-la-creation-du-club-du-vieux-manoir-ia0b0n31456

Hommage à Camille

Vendredi, L'association Camille-Desmoulins a rendu hommage à son héros. Après le dépôt de gerbe au pied de la statue à son effigie, nom loin de sa maison natale, le président Bernard Latouche a eu l'idée de rendre hommage au Révolutionnaire en lui écrivant. Il lui donne quelques nouvelles du pays et lui rappelle qu'ici personne ne l'oublie, « Dans la rue qui porte ton nom, on peut désormais passer un instant dans l'espace qui t'est consacré. c'est un petit musée permanent qui ne demande qu'à vivre ». Le président lui annonce aussi la pose imminente des panneaux aux entrées de ville à son nom.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/autre-actu/hommage-a-camille-0

LE FAMILISTERE

La nouvelle place du Familistère adoptée

Inaugurée samedi, la place du Familistère, espace partagé et ouvert, a déjà conquis de nombreux usagers et visiteurs.

« Papa, à quoi ça sert les discours ? » S'il est admis que la vérité sort de la bouche des enfants, ils ont aussi souvent le sens de la bonne question. Celle-ci a jailli lors du discours de Jean-Pierre Balligand.
Alors à quoi servent-ils, ces discours très officiels qui précèdent ce que tout le monde attend, à savoir, samedi dernier, la prestation chorégraphique d'Annick Charlot ?
Certains discours sont assommants, le public décroche, les caméras se baissent.
D'autres donnent du sens aux manifestations, a fortiori une inauguration. Ils mettent des mots sur une émotion, rendent un hommage, expliquent un processus, rappellent le pourquoi du comment.
Pour cet espace partagé, il s'agissait, rappelle l'ancien député-maire de Vervins Jean-Pierre Balligand, de « redonner une unité au Familistère, offrir une vraie traversée pour les habitants, les visiteurs les travailleurs, rassembler l'espace culturel et scolaire. »
Puis avec humour, le président du syndicat mixte du Familistère regrette presque le beau temps de ce samedi. « Cet espace, venez le voir quand il pleut, conseille-t-il, il y a des reflets magnifiques ! »

Tournés vers l'avenir du lieu
Celui qui compte parmi les plus investis dans le projet Utopia « que l'on décline depuis 1998 tient en outre à assumer un parti pris osé et critiqué, pensez à Jean-Baptiste André Godin, il faut entrer dans le processus évolutif, dans quelques années, la végétation sera différente. »
Pour le maire de Guise Hugues Cochet, cette place est « un des rares lieux partagés en France pour lequel il nous appartient de développer les usages quotidiens et collectifs ». Le sénateur Yves Daudigny souhaite quant à lui « longue vie à cette place » qu'il qualifie de « belle réussite. »

Un millier de spectateurs
Mais samedi, les discours servaient aussi de mise en bouche pour un grand spectacle. La représentation chorégraphique orchestrée par Annick Charlot, à laquelle ont participé des dizaines d'habitants de Guise et environs, a rencontré un succès fou.
Pas loin de 1000 personnes massées sur la place pour en profiter. Trop pour être tous accueillis dans le pavillon central où se déroulait une partie du spectacle. Victime de son succès.
Plusieurs centaines ont patienté à l'ombre du bâtiment, réinvesti les bancs, occupé l'espace. Puis se sont à nouveau rassemblées pour la sortie des danseurs, extasiés devant les acrobaties menées à même la façade du pavillon central.
Beaucoup sont restés partager un verre avec les artistes et leurs « complices », peinant à quitter si vite une place désormais ouverte, adoptée, et bel et bien partagée.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/autre-actu/la-nouvelle-place-du-familistere-adoptee