dimanche 8 avril 2018

Le Premier Mai du Familistère

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Exit, spectacle du cirque Inextremiste. © Laetitia Baranger, 2017.
Exit, spectacle du cirque Inextremiste. © Laetitia Baranger, 2017.
Mardi 1er mai 2018 de 10 h 00 à 18 h 00

Le Premier Mai du Familistère




spectacles gratuits, visites inédites, rencontres, expositions
tarif unique : 3 € / Gratuit – de 12 ans
restauration et attractions foraines sur place
navette gratuite Saint-Quentin - Guise. Renseignements et réservations 03 23 61 35 36


La fête du Travail du Familistère a lieu pour la première fois en 1867. Elle est la célébration de la société nouvelle dont le Palais social est l’expérience. Elle est l’occasion de mettre à l’honneur les facultés des travailleurs. La fête met en valeur le talent qui élève l’être humain et l’émancipe.
Le Premier mai du Familistère a pris en 2001 le relais de la fête du Travail. C’est la folle journée du Familistère, pleine de découvertes, de rencontres, de spectacles et de musiques.

LES SPECTACLES

17 h 15
CIRQUE INEXTREMISTE « EXIT », SPECTACLE ACROBATIQUE SOUS MONTGOLFIÈRE
jardin de la presqu’île
durée : 45 min

Exit nous raconte la sortie ou plutôt l’échappée, belle autant que folle, d’une bande de malades de la tête qui décident de s’évader par le moyen de transport le moins discret possible : une montgolfière. C’est un envol (ou plutôt une tentative) spectaculaire, périlleux, fragile, clownesque et naturellement extrême. Attention les yeux !

De 13 h 00 à 18 h 00
« DAMOCLES, SPECTACLE DONT VOUS ÊTES POTENTIELLEMENT LE HÉROS »

place du Familistère
durée : installation à votre disposition en continu
S’élancer vers l’inconnu est le défi que propose la compagnie aux passants du Premier Mai. Il sera question de premières fois, de ces moments maladroits et fragiles mais toujours vertigineux. Le tout teinté de l’humour et de la prise de risques de la compagnie. Prise de risques qui donne une saveur toute particulière et colorée à notre vie. Prise de risques pleine de vertus, qui nous amène à réfléchir sur nos actions et nos interactions avec les autres !
La compagnie
Basée dans l’Indre, la compagnie comporte une quinzaine de membres. Porté par Yann Ecauvre, avec, pour emblème et principal agrès, des bouteilles de gaz, le Cirque Inextremiste voyage de salles de théâtre en festivals dans toute l’Europe depuis 2007. Risques réels et humour cinglant sont les maîtres mots de cette compagnie qui repousse toujours plus loin les frontières de l’extrême.

15 h 30
LA FABRIQUE FASTIDIEUSE « VENDREDI »

place du Familistère
durée : 45 min
La Fabrique Fastidieuse s’est mise en quête de ce qui nous fait danser : quelles danses surgissent dans nos espaces publics et communs ? Que peut faire la danse pour nous ? À quoi ça sert de danser ? Vendredi n’est pas la mise en scène artificielle d’une fête. C’est une traversée de danses et d’états qui nous poussent à danser, seuls, ensemble, dans la rue, laissant parfois libre court à l’improvisation, tel un désir furieux d’en découdre et de brûler le plancher des vaches !

Vendredi est une fête chorégraphiée immersive prenant des allures de carnaval, de bal, de battle, de night-club, de troisième mi-temps... comme autant d’occasions de danser ; dans la rue ; là où la liesse saisit les corps, là où la danse est sauvage voire contagieuse. Une pièce qui rassemble, une aventure physique collective qui appuiera, peut-être, sur nos détonateurs communs. Aujourd’hui, le premier mai c’est Vendredi... ou pas ?
La compagnie
La Fabrique Fastidieuse est née en 2008 de l’engagement de deux artistes, Anne-Sophie Gabert et Julie Lefebvre, toutes deux voulant créer une danse contemporaine, un art vivant et agissant, populaire en somme. La compagnie travaille sur une prise de parole physique posant le vécu et l’expérience comme dénominateur de sa relation au public. De l’action brute à la danse, le travail de la compagnie bouleverse nécessairement le corps tout en exposant tensions, paradoxes, états quotidiens, urgence et traits d’humour.
13 h 30 et 16 h 30
LES ARTS OSEURS « J'écris comme on se venge »

cour des économats
durée : 45 min
En 2004 et 2007, Magyd Cherfi, chanteur et parolier du groupe Zebda, publie deux livres Livret de famille et La Trempe (éditions Actes Sud). Dans une suite de récits, souvenirs, textes d’humeur ou d’opinion, Magyd Cherfi livre l’histoire de sa vie et bien au-delà, celle d’une génération.
La compagnie Les Arts Oseurs, tombée sous le charme de cette parole contemporaine, urbaine et politique, s’empare de ces textes autobiographiques. Cette fois, le petit garçon né dans les cités toulousaines a grandi. Il est devenu un homme, sorti du quartier aux forceps mais toujours hanté par les siens, par leurs baisers et leurs claques, leurs bleus de travail et leur manque de mot, leur amour immense…

Sur un espace volontairement réduit, parsemé de pinceaux, de pots de peintures, de supports vierges et de truelles, un peintre et une comédienne font écho à cette autre histoire de la République.
La compagnie
La compagnie de théâtre Les Arts Oseurs est née en 2002. Elle est installée dans l’Hérault, en milieu rural. Elle y développe des projets sur le territoire. La rencontre avec les spectateurs est au centre des préoccupations de la compagnie. Chaque spectacle est une création autour d’un sujet humain, brûlant, nécessaire.

14 h 15 et 16 h 30
LES FRÈRES TROUBOUCH « Le spectacle des Frères Troubouch »
place du Familistère
durée : 45 min
C’est un peu comme Astérix et Obélix sans le village et les Romains. Ils ne courent plus les sangliers mais derrière des vélos. Les moustaches sont là mais ils ont changé de chemises. Puis ils inventent leur potion magique pour que le gros puisse monter sur le petit. Le petit, il balance des claques au gros et le gros il devient fou. Après ils sont quand même copains parce que ça fait rire les gens. Ils portent toujours des casques au cas où le ciel leur tombe sur la tête et quand ils se parlent, ils crient et ils chantent, alors après ils dansent. Á la fin, comme ils ne sont que deux, ils font un mini banquet/festin. Ils sont fous ces Frères Troubouch.
Ce spectacle d’extérieur adapté à tout public fait intervenir vélo, acrobaties, humour et chansons. Une invitation à partager leur interprétation bien particulière de l’amour fraternel. Ce spectacle se conclut sur un grand barbecue offert à tous.
14 h 15
LA COMPAGNIE DE L'AUTRE « Toute la mer du monde »
kiosque à musique
durée : 1 h 00
On arrive avec nos certitudes. On arrive en pensant savoir ce qu’est le son d’une guitare et l’on se trompe. On arrive en pensant savoir ce qu’est le rock et on se trompe encore. On ne sait pas, quand il arrive, avec son groupe solo, que l’on va pouvoir en rire ou en pleurer ou les deux en même temps. On ne sait pas quand ça commence ou si c’est déjà fini. Un concert sommaire où toutes nos certitudes sont balayées dès la première chanson. Ne le ratez pas.

12 h 30 et 16 h 30
LA BELLE IMAGE « Un monde en fanfare »

place du Familistère et jardin d’agrément
durée : 30 min
Douze musiciens en quête d’émotions fortes se lancent à la conquête de musiques sud-américaines. Ici une aubade à une passante pressée… Là quelques pas de danse… La Belle Image entraîne le public au gré d’une balade d’exception à travers rues, placettes et autres jardins public, au son d’une musique festive traditionnelle venue du Pérou, Bolivie, Colombie, Equateur et Mexique.
14 h 15
KOMPANI IBAO « Victoire Magloire »
jardin de la presqu’île
durée : 1 h 15

Victoire Magloire, agriculteur modeste au Brûlé, dans les hauts de Saint Denis, est amoureux de Rolande. Il demande la main de Rolande à son père. Celui-ci la lui refuse au prétexte que Victoire ne sait ni lire ni écrire. Victoire décide alors de descendre dans la capitale et fait la promesse de revenir en lettré, épouser Rolande— Moin c’est le der de la der des der. La pa ninporta ki i pé m’en voir en face, seul bann l’esprits forts kom zot i pé voir la guerre ek son bann morts en face, i pé voir in poilu en face. Parce que poilu na pu…

La compagnie
La compagnie réunionnaise Ibao invente une farce contemporaine car, comme le dit Dario Fo, nous vivons « une époque formidable pour la farce ». De la commedia dell’arte au masque balinais, du masque indien au théâtre Nô, les acteurs en représentation incarnent des personnages intimement liés aux populations, à leurs mythes, à leur imaginaire. La parole théâtrale devient alors langage commun, les gens se retrouvent en elle, sont interpellés et s’identifient aux situations représentées. La recherche de « création » d’un héros populaire, comme peut l’être Arlequin pour la commedia dell’arte, conduit la compagnie à créer autour d’autres personnages typiques et symboliques de la société réunionnaise d’aujourd’hui lui tel « le politikèr », la servante, le militant, le patron etc.
A suivre ......... 

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