vendredi 11 mars 2016

Guise: décès du jazzman Jacques Mahieux

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L’enfant du pays, Jacques Mahieux, batteur de renom est décédé hier d’une crise cardiaque à l’âge de 70 ans
Quand le jazz était là, Jacques n’était pas loin. Il était le parrain du Famillijazz de Guise et était encore présent au concert de jazz l’an passé au cinéma pour applaudir Gueorgui Kornazov Horizons quintet.
Jacques Mahieux a été victime d’un infarctus hier. Il était né le 24 juin 1946 à Guise. Son père, autodidacte, jouait de la mandoline. A l’Ecole normale d’instituteurs à Laon, il apprend la clarinette, découvre les bases du blues et crée avec son camarade pianiste un sous-ensemble « New Orleans » qui se fait connaître dans les bals des coopératives scolaires de l’Aisne. Ensemble, il sera carrière enchaînant disques, concerts rencontres. Il est en particulier connu pour avoir joué de la batterie dans plusieurs formations de jazz. Il avait enregistré un album comme chanteur avec l’équipe de Franck Tortilla en hommage à Janis Joplin il y a peu.
Il sera inhumé lundi à Prisches dans son village du Nord à 14h30.
A sa famille, notamment Michel son frère, L’Aisne Nouvelle présente ses plus sincères condoléances.
Mes sincères condoléances à sa famille ... Michel une grosse pensée pour toi ...

http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-deces-du-jazzman-jacques-mahieux-ia44b0n341162

2 commentaires:

  1. Bonjour Francis,
    Une bien triste nouvelle en effet. Jacques fait parti de mes meilleurs souvenirs de jeunesse.
    Autodidacte de bonne heure, on pouvait l'entendre jouer de la clarinette et écouter du jazz à la fin des années 50 alors qu'il habitait encore rue de Robbé...
    De 1960 à 1963 on se réunissait plusieurs fois par semaine rue de la Justice à Madagascar dans la maison de Mme Henry, la grand-mère de mon cousin Guy, pour refaire le monde à trois dans des discutions passionnées. Nous adorions le jazz qu'on écoutait très tard dans la soirée, c'est d'ailleurs grâce à Jacques que je me suis familiarisé avec cette musique bien différente du rock américain dont je collectionnais les disques.
    Il avait acheté un gros magnétophone à bandes sur lequel il enregistrait dessus ses propres sketchs dans le pur style de Maurice Biraud ou d'Henri Salvador qu'il adorait.
    Je l'ai perdu de vue vers 1963 dés son entrée à l'école normale de Laon, nous avons ensuite tous les trois suivi des parcours différents...
    Je ne l'ai jamais revu.

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  2. bonjour Alain
    je savais que tu avais été ami avec lui
    beau commentaire de ta part à son sujet !
    belle évocation
    merci à toi d'être venu
    mon frère Eric a du la connaître car il jouait avec Jean François Pigache ... il apprendra la nouvelle à son retour de genève ou il est pour son travail
    cordialement

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