vendredi 29 mai 2015

Thiérache: Jardins cherchent jardiniers

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A Sains-Richaumont, la commune met en réseau les demandeurs avec des propriétaires pour jardiner. A Guise, l’esprit Godin est omniprésent avec les jardins ouvriers et à Vervins, on fait la chasse aux mauvais jardiniers
Certains ont des jardins en friches, d’autres voudraient bien cultiver un petit lopin de terre. Pour faciliter cette démarche, la commune de Sains-Richaumont a eu la bonne idée de lancer l’opération Jardins cherchent jardiniers. Les premiers adhérents à la démarche y voient bien des avantages. « On a passé plusieurs fois une annonce dans le bulletin municipal pour connaître les gens qui avaient un bout de terrain à disposition et ceux qui en cherchaient. Le principe existait déjà entre voisins, on a formalisé l’idée » explique Annie Doublemard, premier adjoint en charge des questions d’environnement qui promet que l’action reste d’actualité avec une annonce qui reviendra régulièrement.
A Guise l’esprit de solidarité est lui aussi bien présent. Ici, les jardins communaux datent de l’ère Godin, une tradition qui perdure et dont le succès ne se dément pas. Un vaste terrain situé derrière le familistère Cambrai est découpé en plus de cent parcelles. Tout est loué assure ton côté usine avec une priorité donnée aux employés de l’usine qui peuvent eux aussi bénéficier de réductions sur les achats de graines grâce à la participation du Comité d’entreprise. Parmi les irréductibles passionnés du jardin ouvrier, Joël Carpentier, ancien concierge du Familistère et Gérard Méresse du quartier de Madagascar. Les anciens sont des fidèles des lieux, « je viens tous les jours nous explique M. Méresse et ça fait 26 ans que ça dure. Le jardinier a fait de son petit lopin loué un lieu de quiétude avec cabanon, pompe de forage et réserve d’eau.
A Vervins, si globalement le président des Jardins communaux, Jean-Luc Dugays est satisfait, il regrette le manque de sérieux de certains d’entre eux, « on devrait avoir cent pour cent de bons jardiniers, ce n’est pas le cas. » Pour veiller au grain, les membres du bureau de l’association vérifient la bonne tenue des jardins une fois par mois. Si tel n’est pas le cas, le locataire reçoit un courrier avec un délai de huit jours pour remettre en état le jardin. Les nouveaux adhérents sont informés de la procédure dès le départ. idem pour les pique-niques réguliers interdits. Seuls les petits repas sur place midi ou soir en comité restreint sont tolérés.

http://www.aisnenouvelle.fr/region/aisne/thierache/guise

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