dimanche 25 mai 2014

"Architectures" : le familistère, une cité radieuse au XIXe siècle



Présentation du film


André Godin n’est pas un patron comme les autres, c’est un fouriériste qui a décidé de passer à l’acte – « on ne peut me traiter d’utopique... » –, et de construire son propre phalanstère, chez lui à Guise : une cité idéale pour les employés de son usine, toutes classes confondues. La cité de Godin ce seront des habitations collectives reliées par des passages, mais aussi des écoles, une crèche, des magasins, un théâtre et même une piscine. Corollaire de l’habitat collectif : un règlement draconien et la surveillance de tous par tous, dans une architecture où chacun est exposé au regard des autres.


De l’air, de l’espace et de la lumière

En cette seconde partie du XIXe siècle, le familistère de Guise constitue une expérience unique au monde, qui définira bien avant Le Corbusier des principes architecturaux ayant pour but l’amélioration de la vie humaine. Aujourd’hui encore, le familistère de Guise reste un exemple mythique pour les architectes, le rêve de changer le monde par l’architecture.

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Un film de Catherine Adda
Coproduction : ARTE France, Les Films d'ici, Le musée d’Orsay (1996)

1 commentaire:

  1. Bonjour Francis
    Je suis un peu absente des blogs ces jours-ci
    Vidéo intéressante ! On peut constater que Godin a fait beaucoup pour les ouvriers..Ces habitations en sont déjà une preuve!
    Je te souhaite une bonne journée
    Bises
    Francine

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