vendredi 29 août 2014

AUDIGNY (02). Un poilu découvert dans un champ

N'oubliez pas, aujourd'hui et jusqu'à dimanche c'est le centenaire de la bataille de Guise ....

En faisant des fouilles la semaine dernière dans un champ d’Audigny, près de Guise, Bruno Valengin, agriculteur, et Kévin, un jeune du village, ne s’attendaient pas à retrouver des ossements humains. Et pas n’importe lesquels. Ceux d’un soldat de la Première Guerre mondiale. « Dans le champ jouxtant le cimetière communal, on a trouvé un os vert-de-gris, on est allé voir et il y en avait un autre à proximité », témoigne Bruno Valengin.

À la recherche de son identité

Au total, deux avant-bras entiers ont été trouvés à l’aide d’un détecteur de métaux, rapporte L’Aisne Nouvelle sur son site internet. Un bouton grenade, typique des uniformes français, a aussi été découvert. Le reste du corps n’a cependant pas encore été décelé.
Alertés, les gendarmes se sont rendus sur place et ont écarté toute piste criminelle. Bruno Valengin, qui, «  en 1973, avait déjà trouvé un soldat en creusant les fondations de (sa) maison », va continuer à sonder le champ dans le but de tomber sur la plaque d’identification du poilu.

http://www.lunion.presse.fr/region/audigny-02-un-poilu-decouvert-dans-un-champ-ia231b0n391219

jeudi 28 août 2014

Vervins et Guise revitalisées

GUISE - Le gouvernement a lancé un dispositif expérimental de revitalisation des centres-bourgs. Les deux communes de Thiérache font partie des villes éligibles.
Le ministère du logement, en partenariat avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah), vient de publier la liste des communes de moins de 10 000 habitants éligibles à une aide financière publique visant à revitaliser leur centre-bourg. Parmi les 300 retenues, dont seule une cinquantaine sera au final bénéficiaire de cette aide, on retrouve deux villes de Thiérache, Vervins et Guise.
Partant du constat que des centre-bourgs dynamiques et animés étaient un gage de qualité de vie, de cohésion sociale et de développement économique local, le gouvernement a décidé de mettre en place ce programme de revitalisation dans des communes connaissant un déclin démographique ou un affaiblissement de leurs fonctions de centralité, et qui sont confrontées à une dévitalisation de leur centre.
Si ces termes peuvent paraître péjoratifs, Jean-Marc Prince, maire de Vervins, n’y voit aucune stigmatisation. « Au contraire, c’est une excellente chose. Pour être franc nous étions même un peu demandeur », explique-t-il, nous perdons des commerces, le centre se dépeuple au profit des espaces périurbains, et les espaces publics se dégradent. Il est donc temps d’entamer des travaux d’aménagement. »
Mais le maire précise ne pas avoir attendu ce programme mis en place par le gouvernement pour se préoccuper du centre-ville. Il a d’ailleurs placé cette problématique de l’hypercentre dans son programme, et en a fait un sujet majeur lors de ses vœux en début d’année. Une situation qui devrait lui permettre de constituer le dossier de candidature dans les plus brefs délais. « Nous savons déjà depuis longtemps ce que nous y mettrons. La seule nouveauté réside dans la participation de l’intercommunalité », explique-t-il. En effet, les dossiers devront être impérativement coportés par la commune et l’intercommunalité (EPCI) .

Des répercussions
sur toute la région

L’aide financière apportée par ce programme permettrait d’aménager le centre-ville, à commencer par l’espace public, où l’amélioration du stationnement et la mise en place d’un nouveau plan de circulations sont primordiales selon Jean-Marc Prince, qui précise que si Vervins n’était pas sélectionnée, l’aménagement aurait tout de même lieu.
À Guise, l’annonce de cette éligibilité est également accueillie avec satisfaction. « On ne peut pas nier que le territoire est en difficulté, explique François-Xavier Favaudon, directeur général des services de la mairie, et c’est donc une chance pour la ville d’avoir été choisie. »
Contrairement à Vervins, la stratégie globale de revitalisation du centre n’est pas encore définie précisément. Pour la constitution du dossier, qui doit être déposé le 12 septembre 2014 au plus tard, la mairie se laisse l’été.
Mais si l’ordre des priorités n’est pas encore précisé, le réaménagement du centre-bourg est également une nécessité inscrite dans le programme d’Hugues Cochet. « Cette démarche aura de fortes répercussions pour toute la région. Il est indispensable qui Guise se porte bien pour que les alentours eux-mêmes se portent bien », développe François-Xavier Favaudon. Les noms des villes sélectionnées devraient être connus début novembre a précisé l’Anah dans un communiqué. Mais pour le moment, difficile de savoir comment se déroulera ce programme. Et à Vervin comme à Guise, on attend la réunion qui aura lieu vendredi 11 juillet à la préfecture pour y voir un peu plus clair.

http://www.lunion.presse.fr/region/vervins-et-guise-revitalisees-ia3b26n376019

mercredi 27 août 2014

En direct du Château...n°12

Le débroussaillage</p><p>du Château a considérablement avancé ces dernières semaines, en particulier sur</p>le bastion de la Charbonnière. Déjà
mentionné dans la précédente lettre, ce travail a permis de dégager totalement
la voûte d’accès à la porte du bastion ; la butte de terre du cavalier sur
la gauche et en grande partie le versant reliant la Charbonnière au bastion du
Saint-André ! Ainsi, cette partie du site apparaît beaucoup plus
compréhensible aux visiteurs.
 
Mais ce n’est pas tout ! Bien que ceci ne soit pas accessible à la visite, il
est important de mentionner, au bastion de la Charbonnière toujours, <p>le dégagement d’une bonne partie du chemin</p><p>de ronde dont le dallage en brique est encore conservé ; ainsi que du mur</p>parapet, en brique également. Ces éléments sont désormais visibles côté
château, au-dessus des douves ; et côté ville, au-dessus du Jeu de Paume.
Là encore, ce travail ne permet pas seulement d’ôter la végétation parasite. Il
permet de préserver les maçonneries, de deviner l’ampleur du site, de voir le
soin apporté aux constructions, de lire l’architecture du bastion (faces, gorge
et orillon), le dispositif d'artillerie au sommet de celui-ci, ou bien encore les
espaces de circulation…
 

Enfin, l’entretien de la végétation est également assuré par des
adultes bénévoles qui continuent d’utiliser régulièrement tondeuses,
débroussailleuses, mais aussi tronçonneuses ! Merci à eux !



Le pavage de l’Allée des Gouverneurs a lui aussi progressé. Il avait été commencé
côté Allée des Carrosses. Mais il fallait là aussi remblayer au fur et à mesure
de la pose de nouvelles lignes. Ce travail, long et fastidieux, a finalement
trouvé une fin heureuse ! Les<p>grands moyens ont été employés pour en venir à bout : la terre a été</p><p>amenée par godets de bulldozer, ce qui a permis de terminer le chantier en 5</p>jours environ. Il ne reste maintenant plus qu’à poser les pavés sur le
remblai de terre !



Le chantier de maçonnerie du « Petit Arsenal » (bâtiment au-dessus de la
Boulangerie) progresse. Il s’appuie à la fois sur de minutieuses observations
des espaces, mais également sur la consultation d’archives qui présentent les
plans d’une partie du bâtiment. Ainsi, l’escalier<p>mentionné dans la précédente lettre est désormais entièrement remis en état et</p>la maçonnerie de brique avance sur différents murs dans cet espace qui
devient lui aussi plus compréhensible !

Dans la première cour, l’appentis au-dessus du souterrain dit du XIe est désormais
électrifié : néons et prises apportent un confort appréciable pour les
repas de fin d’été, confort qui sera tout autant appréciable pour les chantiers
de la Toussaint et de Pâques !


Le Portrait de Bénévole

 
<p>Bébert, 57 ans, travaille à</p><p>l’entretien des espaces verts au Familistère, bénévole au Château Fort de</p>Guise.

 
<p>Né à Guise, je connais le Château</p><p>depuis que je suis tout petit. Et en tant que Guisard j’aime mon patrimoine et</p>mon Château.

 

<p>Je viens depuis quatre ans couper en</p><p>hiver du bois de chauffage au Château. J’ai commencé cet été à rabattre à la</p><p>tronçonneuse les souches laissées par les jeunes qui avaient débroussaillé</p><p>divers endroits du Château. Puis petit à petit j’ai pris goût à l’ambiance, à</p><p>la bonne humeur et à la nourriture (j’ai pris d’ailleurs des kilos depuis</p>le début des chantiers !).



<p>J’apprécie le contact avec les jeunes</p><p>auxquels je transmets aussi mon savoir-faire dans l’entretien des espaces</p><p>verts, l’abattage d’arbres, la sélection des essences et la mise en valeur des</p><p>plus beaux sujets ; et j’aime aussi pouvoir discuter avec les autres</p><p>adultes bénévoles du Château. Je viens pour continuer le travail commencé avec</p><p>les jeunes sur le bastion de la Charbonnière, pour me changer les idées, mais</p><p>aussi maintenant par plaisir pour retrouver la vie des chantiers, les repas et</p><p>même les veillées. Je reviendrai pour les prochains chantiers, à la</p>Toussaint !

 

LES ACTUALITES

  Vous pouvez regarder la vidéo en ligne sur la page Facebook du


Le reportage de
France 2 sur les chantiers de jeunes du Club du Vieux Manoir, annoncé dans la
précédente lettre, a été diffusé lundi 18 août dans le JT de 13h !Château Fort de Guise : https://www.facebook.com/chateaudeguise

 

<p>Odile Bureau,</p><p>sous-préfète de l’Aisne, a rendu récemment visite aux jeunes bénévoles du Club</p>du Vieux Manoir, au Château Fort de Guise.
Elle était accompagnée de Corine Bibaut, directrice départementale adjointe de
la cohésion sociale, de Jocelyne Pierret (qui suit les chantiers de jeunes dans
l'Aisne et le Château Fort de Guise depuis 1978 !) et d’Eric Arle, tous deux conseillers
d’Éducation Populaire. Cette visite leur a permis d’insister auprès de la
presse et des élus municipaux sur l’intérêt des chantiers de jeunes tout en
vérifiant la qualité du travail de l’association.

 

<p>Les 9e</p><p>Ducales de Guise ont eu lieu les 2 et 3 août 2014. La manifestation a cette</p><p>année connu un succès record au Château, avec environ 2500 visiteurs sur le</p>week-end ! Le public a, comme les années précédentes,
apprécié la qualité des spectacles et des reconstitutions, assurés à la fois
par des troupes habituées et par quelques nouveaux venus. Mais il a également
pu découvrir un village d’artisans travaillant dans le respect des techniques
et des matériaux anciens (bois, cuir, pierre, bijoux...) ; ainsi qu’une
ambiance musicale et des initiations à la danse médiévale. Un programme complet
qui se renouvelle chaque année pour satisfaire toujours plus de
visiteurs !

Rendez-vous bien sûr en
2015 pour la 10e édition des Ducales !

<p>La prochaine grande manifestation est celle du</p>Centenaire de la Bataille de Guise, les 29, 30 et 31 août 2014. De nombreuses animations sont au programme
: défilé commémoratif dans la ville ; conférence sur la Bataille de
Guise au Théâtre du Familistère ; exposition au Familia ;

mais également bivouacs, artillerie de
tranchée, campements de reconstituteurs, visites thématiques, Rata du poilu et
spectacle de Comiques Troupiers au Château Fort !

Pour tout renseignement :
Club du Vieux Manoir

Château Fort de Guise

03 23 61 11 76

chateaudeguise@clubduvieuxmanoir.fr

www.guise14-18.com



<p>QUELQUES DATES À RETENIR</p>


14 juin-13 septembre : Camp-chantier-patrimoine du Club du Vieux Manoir

http://www.clubduvieuxmanoir.fr/



29-30-31 août : Week-end de commémoration de la Bataille de Guise

http://www.guise14-18.com/

https://www.facebook.com/notes/ch%C3%A2teau-fort-de-guise/en-direct-du-ch%C3%A2teaun12/500309520100557

vendredi 22 août 2014

Jean Luc Sokal né à Guise


Jean-Luc Sokal est un footballeur puis entraîneur français né le 14 juin 1961 à Guise. Formé et révélé à l'US Valenciennes Anzin, il a été défenseur en Division 1, notamment à l'AS Monaco et au Stade lavallois.









 
Biographie
NationalitéDrapeau de la France France
Naissance14 juin 1961 (53 ans)
LieuGuise (Aisne)
Taille1,86 m
Postedéfenseur puis entraîneur
Parcours junior
SaisonsClub
1972-1979Drapeau : France US Guise
1979-1982Drapeau : France US Valenciennes
Parcours professionnel 1
SaisonsClubM. (B.)
1982-1985Drapeau : France US Valenciennes126 (4)
1985-1986Drapeau : France AS Monaco003 (0)
1986-1987Drapeau : France Stade lavallois020 (0)
1987-1990Drapeau : France Stade quimpérois098 (2)
Équipes entraînées
AnnéesÉquipeStats
1990-1991Drapeau : France Stade quimpérois
1991-1994Drapeau : France Périgueux Foot
1994-1996Drapeau : France Trélissac FC B
1996-2000Drapeau : France Trélissac FC
2000-2003Drapeau : France FC Marmande
2004-2005Drapeau : France Bergerac Foot

jeudi 21 août 2014

Guise

hebergeur image
La bourgade de Guise, capitale excentrée de la Thiérache, s'est développée à l'ombre d'un puissant château fort placé sur ses hauteurs. La terre de Guise est qualifiée de comté à partir du XIIIe siècle, elle est érigée en duché-pairie en 1528. Les seigneurs de Guise, comtes puis ducs de Guise, sont issus d'une branche cadette de la maison de Lorraine.
La forteresse de Guise contrôle l'Oise. Il existe, encore aujourd'hui, d'importants vestiges de cette bourgade fortifiée, élément du système de fortification du nord du royaume de France au temps de la Renaissance, même si la forteresse et la ville ancienne sont sorties très abîmées de la Première Guerre mondiale.
Guise, chef-lieu de pays sous l'ancien régime, devient chef-lieu de canton de l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne en 1790.
La ville de Guise est aux premières loges de l'expérience sociale de Jean-Baptiste André Godin au XIXe siècle. Il choisit Guise pour y implanter son phalanstère, lieu de vie communautaire imaginé par l'utopiste Charles Fourier : le Familistère de Guise.
L'essor des transports pondéreux sur l'Oise et la révolution industrielle du XIXe siècle permettent plus concrètement le développement de la ville desservie par le chemin de fer du Nord ainsi que l'implantation d'usines modernes. Parmi ces dernières, qui viennent compléter l'activité des carrières et de la tannerie, de la métallurgie et de la fonderie, la maison Godin produit des appareils de chauffage.
La ville, qui a compté 8 000 habitants avant 1914, est l'épicentre de deux batailles de Guise durant la Première Guerre mondiale :
  • la première du 24 aout au 5 septembre 1914. Après la retraite stratégique franco-britannique, l'armée du général Lanrezac s'illustre en causant de lourdes pertes à la garde et au Xe corps d'armée prussiens, commandé par le général von Bülow ;
  • la seconde du 4 au 5 novembre 1918. L'armée du général Debeney inflige une défaite aux troupes rescapées du général von Hutier, qui doit abandonner la position de défense Hunding. C'est le début de la reconquête de la vallée de l'Oise par les armées alliées.
La population remonte à 7 100 habitants en 1923. Le canton de 21 communes s'est repeuplé après guerre et atteint 16 750 habitants. Puis la population stagne pour entamer un lent déclin. La ville compte moins de 6 000 habitants depuis 2000

Lieux et monuments

  • Le Familistère, classé aux monuments historiques depuis 1991 : dans ce familistère, se dresse un monument aux morts dû aux ciseaux des frères Jan et Joël Martel.
  • Le château fort de Guise, dont le classement Monument Historique de 1924 a été étendu en 2008.
  • L'église Saint-Pierre et Saint-Paul classée depuis 1927.
  • Le Monument aux morts : surmonté par la statue d'une femme avec son enfant, il est érigé dans le petit parc à l'angle de la rue du Jeu de Paume et du boulevard Jean-Jaurès.
  • Statue de Camille Desmoulins.
  • Maison située au 18 rue de la Citadelle, classée depuis 1998.
  • L'hôtel Warnet, 113 place d'Armes classé depuis 2002.

mercredi 20 août 2014

Le Centenaire de la Bataille de Guise

hebergeur image
C’est le début de la guerre. L’armée allemande envahit la Belgique et arrive dans l’Aisne. Le 29 août, les allemands lancent une offensive pour franchir la rivière Oise. L’armée française, appuyée par les forces britannique autour de Saint-Quentin, réplique et les force à battre en retraite. Cette bataille d’arrêt, est considérée avoir joué un grand rôle dans la réussite de la bataille de la Marne. Cette bataille d'arrêt permet en effet aux troupes alliées de ralentir la progression des deux armées allemandes et de continuer leur retraite de façon cohérente. Témoin de la bataille de Guise, le cimetière franco-allemand de Le Sourd rassemble les corps des soldats tombés lors de ces combats.
 
 
Pour commémorer cette bataille, tous les acteurs de la région de Guise se sont mobilisés pour rendre hommage aux combattants :
Dans la ville : cérémonie officielle
Au Château Fort de Guise :
- Reconstitution historique avec des troupes françaises, anglaises, écossaises...
- Animations tout au long de la journée : bivouacs, artillerie de tranchée, forge de campagne, poste de secours, démonstration du maniement des armes...
- Exposition d'objets de la Première Guerre mondiale,
- Visite thématique "La vie d'un château médiéval durant la Grande Guerre",
- Restauration sur place : “Le Rata du Poilu”,
- Déambulation musicale et drolatique : "Comique troupier", une production Muzikhôl.
Au Familistère :
- Présentation d’une pièce de théâtre « S’il te plaît papi, raconte moi la guerre »,
- Projection de films et conférence,
- Visite guidée thématique « Images de la grande guerre au Familistère » - La vie au Familistère pendant la guerre, parcours du site, du monument aux morts au théâtre Godin qui servait à l’époque de prison.
Espace culturel «  Le Familia » :
- Exposition « La vie des civils pendant la guerre 1914 – 1918 ».
 
Télécharger le programme complet