lundi 17 juin 2019

Les haricots vert de la rue Beauséjour


Je suis arrivé à Villers Cotterêts à l'âge de 6 ans...reparti à 12 ans pour GUISE...en 6 ans de temps j'en ai eu des souvenirs que je vous ai déjà racontés... en voici un qui va vous amuser...n'oubliez pas...je suis petit à cette époque...
Notre maison de l'usine à gaz était bien petite . Vous pouvez toujours la voir ...elle existe encore malgré le temps.... à Villers Cotterêts 
Ma mère était jeune quand nous sommes arrivés (23 ans) et les voisins de la rue Beauséjour aimaient bien cette jeune femme qui élevait ses deux enfants... (ma petite sœur de 2 ans et moi)
Ma mère s'était lié d'amitié avec madame Roy qui avait deux fils. Les Roy habitaient un pavillon neuf dans cette rue Beauséjour. Derrière la maison, monsieur Roy avait un jardin qu'il cultivait amoureusement ...monsieur Roy était un rescapé des camps … 
Un jour madame Roy me voyant jouer dans la rue m'appela.
 "Francis tu peux dire à ta mère que je vais lui amener des haricots verts du jardin"
 et moi j'ai répondu
"pas la peine madame Roy, nous avons des haricots vert plein la cave"
Elle a paru surprise mais n'a rien dit de plus.
Bien entendu nous n'avions pas de haricots verts à la maison... mais comme j'avais horreur de ces légumes j'avais trouvé cette réponse pour ne pas en manger...
C'était sans compter sur la perspicacité de madame Roy qui, alors que j'étais à l'école, est allée raconter mon mensonge à ma mère....
Et le midi quand je suis rentré de l'école j'ai eu droit à un bon plat de haricots verts du jardin des Roy !!!
Cette anecdote me fait encore rire ...
Arrivé à Guise je n'aimais toujours pas les haricots verts et aujourd'hui non plus !

1 commentaire:

  1. Et pourtant, que c'est bon ! Mon père en cultivait, j'en ai cultivé, et j'en mange pratiquement chaque jour. J'adore ça et, comme disait ma mère : "Elle en mangerait sur la tête d'un pouilleux !" Quand même pas. Mais je comprends très bien qu'on puisse ne pas aimer ça. Bonne journée.

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