Ce mercredi, les élèves de la classe prépa aide-soignant fêtaient leur réussite avec leurs professeurs. Mais ces derniers ne cachaient pas leur inquiétude. « À cette date nous ne savons toujours pas si cette formation pourra être reconduite à la rentrée », explique la directrice déléguée à la formation, Christine Orvain. « Nous avons lancé cette classe prépa il y a trois ans avec toujours de bons résultats. L’académie nous alloue 220 heures supplémentaires, pour que les professeurs puissent donner cette formation. » Cette année encore, plusieurs élèves se sont vus ouvrir les portes de plusieurs instituts de formation en soins infirmiers, comme Octavie et Margaux toutes deux 19 ans.
« Sans cette formation on aurait arrêté nos études »
Elles ont commencé leur formation après l’obtention d’un bac pro ASSP (accompagnement service et soins à la personne). « J’aimerais voir plusieurs pratiques du métier. » Octavie cible dans un premier temps les services du SMUR ou des urgences. « Il faut qu’il y ait du rythme. J’aimerais diversifier les stages et ensuite me diriger vers les soins aux personnes âgées. » Sa camarade, Margaux, fait preuveLes deux jeunes filles partagent l’inquiétude de leurs enseignants. « Sans cette formation, on aurait arrêté nos études pour trouver du travail », lâchent-elles. « J’habite Hirson. C’était pratique de pouvoir faire mon année de prépa à Guise. Sinon j’étais obligée de partir plus loin et c’est un risque d’investir dans ses études en classe prépa, avant même de savoir si on pourra obtenir le concours », explique Octavie. Margaux reprend …………. LIRE DANS LE JOURNAL L'AISNE NOUVELLE ….. La classe prépa aide-soignant du lycée de Guise inquiète pour son futurhttps://www.aisnenouvelle.fr/id21319/article/2019-06-27/la-classe-prepa-aide-soignant-du-lycee-de-guise-inquiete-pour-son-futur
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