dimanche 12 mai 2019

Jeanne Macherez née à Guise créatrice de Goutte de lait Soissons

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Jeanne Macherez, de son nom de jeune fille, Jehanne Louise Virginie Wateau, née le 12 avril 1852 à Guise et décédée à Soissons, le 9 décembre 1930 fut une héroïne durant la Première Guerre mondiale et la Mairesse de Soissons autoproclamée en 1914

Jehanne Wateau, naît à Guise, le 12 avril 1852. Elle est la fille d'exploitants agricoles, Virgile Wateau et Valentine Dorigny. Elle épouse à Metz, Alfred Macherez qui sera conseiller général, député et sénateur de l'Aisne. Le couple s'installe à Soissons. Alfred Macherez meurt le 1er juillet 1904[.
Jeanne Macherez est particulièrement investie dans des causes humanitaires. Elle crée la Goutte de lait qui se propose de venir en aide aux nourrissons. Elle assure la présidence pour la région de Soissons-Braine de l'Association des Dames françaises et est membre de la Croix-Rouge française
Lorsque la première Guerre mondiale éclate, Jeanne Macherez, veuve, a 63 ans, elle dirige l'Hôpital auxiliaire 201 qui dispose de dix ambulances[3]. Le 31 août 1914, les Allemands entrent dans Saint-Quentin, le lendemain, ils sont à Soissons. Un officier, en quête de ravitaillement, entre dans la ville. En tête, un groupe de civils français pris en otage pour constituer un bouclier humain. L'officier exige de parler au maire. Il menace: si le maire ne se donne pas à connaître, la ville sera mise à sac, incendiée. Jeanne Macherez sort du rang et lance: « Le maire? c'est moi! ». Pendant douze journées, elle sera l'interlocutrice des Allemands. Elle négociera tout, elle parviendra à minimiser les retombées néfastes de cette occupation et prémunira la régions des exactions allemandes et des pillages en n'hésitant pas à lancer un « Vous m'aurez fusillée avant ». Munie d'un laisser-passer allemands, elle veillait, dans tous les endroits occupés par l'ennemi, à ce que les installations et la population n'eut pas à pâtir de la situation. Le 12 septembre 1914, à l'issue de la Première bataille de la Marne, les Allemands sont contraints à ne plus occuper que la rive droite de l'Aisne. Soissons est libérée. Jeanne Macherez reprend ses fonctions au sein de l'hôpital 201 au côté d'une parisienne, Germaine Sellier, la Dame blanche de Soissons[3]. Le préfet de l'Aisne, Robert Leullier nomme alors Georges Muzart à la mairie de Soissons. Le rôle tenu par Jeanne Macherez est encensé par les uns, minimisé par les autres, elle ne revendique rien, observant seulement que ce sont les circonstances qui l'on amenée à tenir ce rôle

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