dimanche 17 février 2019

L’alarme de papa


Guise l'usine à gaz … notre belle demeure (merci Thierry pour la photo) je vous livre encore ici des grands souvenirs pour moi ...
Nous étions bien dans notre grande maison de l'usine à gaz boulevard Péquereau, Bill va bientôt devenir basketteur et escrimeur…le musicien n'est pas encore musicien…il aurait plutôt des talents cachés de peintre…il aime dessiner…les deux gamins s'entendent comme des larrons en foire … parfois je joue au football avec eux ...

Papa a un emploi important…sur le mur du couloir du haut, près de ma chambre une alarme a été installée…elle sonne la nuit quand une panne d'électricité survient dans le secteur de papa. Quand elle sonne toute la maison est réveillée, c'est le branle-bas de combat, Papa s'habille, maman s'installe au téléphone et répond aux usagers qui appellent l'EDF. C'est toujours la même réponse…”oui, ils sont partis réparer”

Parfois, quand l'alarme sonne alors que je n'ai pas de collège le lendemain matin.. papa me prends avec lui…nous passons chercher les deux électriciens de service et nous allons dans les campagnes à la recherche de fils électriques coupés. Papa entre dans le poste transformateur qu'il appelle 63 000 (pour le nombre de volts) je le suis…il coupe l'électricité de toute une région au très grand disjoncteur et les réparations peuvent commencer…Monsieur Vassaux monte au poteau comme un singe et répare le fil coupé….

Combien de fois j'ai suivi mon père été comme hiver…quel métier de marcher dans les champs, dans la neige, les yeux en l'air en suivant les fils électriques…quel métier tu faisais papa…. plusieurs années plus tard c'était moi qui marchait avec mon sac à dos et mon arme pour des exercices militaires … comme quoi … 

4 commentaires:

  1. tu avais un papa très gentil
    bisous
    Gege

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Francis
    Ton papa était courageux..
    Je te souhaite une bonne fin de journée
    Bises
    Francine

    RépondreSupprimer
  3. Toujours émouvant de se souvenir de son enfance
    Grâce à toi Francis je me souviens de cette alarme dans le couloir mais je me rappelle plus L’avoir entendue,il faut dire que j’avais le sommeil très profond à l’époque Aujourd’hui tu m’as réveillé.
    Ton frère Thierry

    RépondreSupprimer
  4. Une des facettes méconnues de l'astreinte.

    RépondreSupprimer