Après quinze années aux commandes du café Le Moderne, Michel et Martine Mette prennent une retraite bien méritée. Brigitte Lurin et Patrick Gaveriaux prennent le relais
es quinze années et trois mois sont vraiment une très belle expérience. Nos clients étaient fidèles et agréables, nous avions une relation presque familiale avec eux. » Pour Michel Mette, « ici ce n’est pas le commerce mais le cœur qui parlait ».
C’est le couple formé par Brigitte Lurin et Patrick Gaveriaux, d’Aisonville-et-Bernoville, qui reprend le café dont la réouverture est programmée le 17 janvier. Ancien boulanger et ouvrier du bâtiment, Patrick, 54 ans, cherchait un emploi. « Je cherchais du travail dans un autre secteur que la boulangerie ou le bâtiment. Quand j’ai appris, lors d’une réunion familiale, que le café était à vendre, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. »
« Conserver le côté agréable et familial du café »
Installé rue Camille-Desmoulins et connu depuis soixante ans, si ce n’est plus, Le Moderne fait partie de la vie guisarde et a su conserver ce côté intemporel qui en fait le charme. « On va juste le rafraîchir. Nous voulons conserver le côté agréable et familial du café, c’est ce qui nous plaît et ainsi les habitués ne seront pas déstabilisés. De plus, on peut dire qu’il reste dans la famille puisque mon frère est marié avec une sœur de Martine Mette », explique Patrick Gaveriaux.
Lui et Brigitte Lurin connaissent déjà bien l’endroit. « Nous sommes restés pendant une semaine avec Michel et Martine pour nous familiariser avec les lieux et la clientèle. Je connais ce café depuis que je suis petit et j’ai même connu les deux propriétaires précédents. Pour nous aider, nous avons aussi pris la décision de garder Laëtitia, la salariée du café. » Les tâches ont déjà été réparties, annonce Brigitte : « Moi, je m’occuperai plutôt de la restauration, où je continuerai à faire de la cuisine familiale, et mon mari s’occupera du bar. »
Quant à Michel Mette, il a déjà quelques projets pour occuper sa retraite. « Nous ne quittons pas Guise, on a juste déménagé pour habiter rue Lesur, à quelques pas du café. Maintenant, je vais me reposer un peu et ensuite je me vois bien m’inscrire au club de pêche local pour aller taquiner le goujon le long des berges de l’Oise. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire