samedi 7 octobre 2017

Le nouveau départ de l’Union sportive de Guise

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Avec un nouveau président à sa tête, une nouvelle équipe et une aide financière de la ville, dans quel état se trouve l’Union sportive de Guise ? Le club espère désormais reconquérir le cœur de ses supporters.
ls sont jeunes et motivés. L’équipe première recomposée a rechaussé les crampons et semble assidue aux entraînements, à l’aube de cette nouvelle saison. Mercredi soir, tous étaient attentifs aux conseils de l’entraîneur Christophe Frémont, qui semble ne pas lâcher ses poulains. Surtout à quelques jours d’un match de coupe important.
De là à réussir l’exploit de battre l’équipe B de Saint-Quentin ce samedi, il y a un fossé. Mais tout reste permis. Pour le nouveau président, Jean-Luc Parisot, «  ce match c’est David contre Goliath ». Mais, au-delà de ce résultat sportif, la victoire serait vraiment un symbole fort du renouveau de l’USG. «  Les débuts sont difficiles pour le club mais notre satisfaction, c’est l’implication de ces jeunes qui sont assidus aux entraînements  » détaille Jean-Luc Parisot qui, en plus d’avoir repris la présidence, entraîne aussi ses joueurs. De manière à «  leur donner les meilleures conditions possibles » explique celui qui possède tous ses diplômes d’entraîneur d’Etat.

Du sang neuf



Pour lui, pas question d’aller trop vite, seul le temps et le travail feront le nécessaire. «  On fera déjà un point en décembre, au moment de la trêve, mais il y a un long travail à faire. Maintenant que sur le plan administratif ça repart je vais pouvoir me concentrer sur l’aspect sportif  » détaille ce Guisard de 55 ans, joueur des années 80, qui aujourd’hui partage son temps entre président, entraîneur, et son poste d’agent de maîtrise à la SNCF.
Jean-Luc Parisot, qui a été entraîneur à Guise entre 2011 et 2013, s’est entouré de sang neuf, composé d’une douzaine de personnes, dont deux vice-présidents : Frédéric Dunas et Hervé Lefèvre, ainsi que la trésorière Orlane Fiquet, et Yohan Voreaux comme secrétaire. Sans compter tous les autres bénévoles, sans qui rien n’est possible, aux entrées ou derrière la buvette les jours de matchs. «  J’ai créé des commissions avec des référents par commission.  »
Avec des joueurs motivés et une équipe dirigeante gonflée à bloc, l’USG va tenter maintenant de renouer avec ses supporters.

Redorer l’image du club

Là encore, ce sera un travail de longue haleine tant les Guisards ont déserté les tribunes ces derniers mois. «  Il faut redorer l’image du club, mieux communiquer, proposer aussi parfois des entrées gratuites, des tournois de jeunes et organiser des soirées.  » En plus de contribuer à l’image et à l’animation, ces événements sont surtout un moyen de faire rentrer de l’argent dans les caisses.
La subvention annuelle de la ville et l’aide exceptionnelle de 2 000 €, tout juste versée, sont autant de sujets à polémique qui fait que l’USG ne compte pas tout attendre de la Ville. «  La mairie nous soutient c’est important  » conclut-il
C’est un début. Au club d’écrire la suite de ce renouveau dans l’histoire de l’USG, qui compte plus de deux cents licenciés, dont le nouveau regroupement Sambre-Oise des jeunes de Guise, Hannappes, Boué-Etreux, Vadencourt et Tupigny, ainsi qu’une équipe féminine

Le nouveau départ de l’Union sportive de Guisehttp://www.aisnenouvelle.fr/45567/article/2017-10-06/le-nouveau-depart-de-lunion-sportive-de-guise

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