jeudi 28 septembre 2017

Ils défendent la cause animale, d’autres préfèrent le barbecue

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Une cause, deux points de vue. Mardi soir, deux mouvements ont campé devant l’abattoir du Nouvion-en-Thiérache. D’un côté, une veillée de l’association 269Life et de l’autre le barbecue des éleveurs pour contester.

La nuit, la circulation et le sujet sensible ont fait de cette manifestation atypique un mouvement sous surveillance. Les deux groupes, l’un en bordure de route et l’autre en bordure d’abattoir, ont chacun défendu leur cause dans le respect mutuel et sans aucune altercation. La gendarmerie y était attentive.
Avec quelques bougies allumées et des affiches, la dizaine de membres de 269Life Libération animale a veillé toute une nuit malgré le froid.

« De la viande par habitude, pas par besoin »



 sa tête, le docteur Didier Verstringe, de Baileux, près de Chimay (B) : «  On veut montrer qu’on s’inquiète de la cause animale et on aimerait que les pouvoirs publics s’en inquiètent aussi car manger de la viande a des conséquences sur l’environnement et sur la santé de l’homme. On mange de la viande par habitude mais pas par besoin, explique-t-il. On s’inscrit dans une logique d’abolition mais ne plus manger de viande est un cheminement personnel difficile. Ici aussi ça gêne des gens. On connaît ici des éleveurs pour qui élever des bêtes pour les emmener ensuite à l’abattoir leur pose problème. L’animal a la même valeur de vie que l’homme.  »
« On n’admet pas ce dictât de nous imposer de ne plus manger de viande. »
À plusieurs mètres, la petite équipe du syndicat agricole Coordination rurale ne comprends pas. «  On n’admet pas ce dictât de nous imposer de ne plus manger de viande  », lance son président, Jean-Paul Vuilliot, venu avec des agriculteurs du nord de l’Aisne défendre leur bifteck.

« Manger de la viande est culturel »

Le président est conscient qu’aujourd’hui la fermeture successive des abattoirs a rallongé le temps de transport des animaux. Il demande donc la création d’abattoirs ambulants en ferme pour réduire le transport et donc les conditions des animaux. Mais rien d’autres car, pour lui, «  manger de la viande est culturel
De son côté, le directeur du site, Arnaud Laplace, qui a pris part au barbecue, défend l’emploi local. «  Je ne suis pas contre ce principe de manifester ici mais par contre, qu’on n’empêche pas les gens qui le veulent de manger de la viande, indique celui qui dirige un site qui revient de loin et qui aujourd’hui emploie une trentaine de personnes. Les animaux qui sont abattus chez nous proviennent d’élevages des Hauts-de-France et font deux heures de transport tout au plus.  »

Ici, le site tue et .....................Ils défendent la cause animale, d’autres préfèrent le barbecuehttp://www.aisnenouvelle.fr/43960/article/2017-09-27/ils-defendent-la-cause-animale-dautres-preferent-le-barbecue


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