mercredi 3 août 2016

Boué: les salariés de Materne sereins face au rachat de leur site par le groupe Bel

À l’usine de Boué, dans l’Aisne, le changement d’actionnaire du groupe ne devrait avoir aucune conséquence négative
L a Vache qui rit s’apprête à avaler Pom’Potes », « Ce sera fromage et dessert »... Depuis lundi, les titres fleurissent dans la presse économique. Le groupe Bel, qui fabrique le Babybel, le Boursin et la Vache qui rit, est entré en négociations en fin de semaine dernière pour racheter MOM, le groupe qui rassemble Materne et Mont-Blanc. À Boué, près du Nouvion-en-Thiérache, où l’usine Materne emploie 397 salariés en CDI, l’annonce ne semble pas déclencher d’inquiétude.
« La direction des ressources humaines m’a appelé lundi pour m’assurer qu’il n’y aurait pas de conséquences, avance Franck Dursent, délégué syndical CGT de l’entreprise. Materne garde son entité. »
Le groupe Bel va acquérir 65 % des parts du groupe MOM, qui appartenaient jusque-là à LBO France, un fond d’investissement. Un mouvement financier qui ne change « rien du tout » pour l’usine de Boué, confirme-t-on à Paris. Les négociations de cette acquisition ne devraient de toute façon pas se terminer avant la fin de l’année.
Pour Franck Dursent, l’annonce est même positive. « Cela va nous aider à nous diversifier », affirme-t-il, en développant notamment l’export des produits, selon lui. Si MOM possède deux usines aux États-Unis, en plus de ses deux établissements français, le groupe Bel est quant à lui numéro 3 mondial des fromages de marque, et vend ses produits dans 130 pays.
http://www.lunion.fr/node/778177

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire