mardi 23 février 2016

Guise : sous les feux des projecteurs le temps d’un tournage dans les années 80

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Réalisé en 1984, le téléfilm « Un aventurier nommé Godin », tourné principalement à Guise, va être diffusé gratuitement au cinéma Vox début mars. Le figurant Jean-Luc Cornu se souvient.
Plus d’une centaine de figurants ont côtoyé à l’époque l’univers du cinéma autour de l’œuvre de Godin. Parmi eux, Jean-Luc Cornu qui n’a rien oublié de ces années 80 et de cette aventure cinématographique au côté de l’acteur principal, Jean-François Garreaud, avec qui il a gardé contact. « J’avais 21 ans à l’époque, je travaillais à l’usine Godin en fonderie, se souvient Jean-Luc Cornu qui raconte son casting. Le réalisateur Paul-Henri Martin et l’acteur Jean-François Garreaud cherchaient un figurant au sein de l’usine. Tout à coup, Jean-François Garreaud a dit Lui, il a la gueule de l’emploi ». Je me suis retrouvé dans une pièce à part avec eux et le patron de l’usine qui m’encourageait à jouer mon propre rôle. »

« Il m’a estimé dès le premier jour »

Depuis ce jour, une amitié est née entre les deux hommes. « J’avais peur, j’étais impressionné. J’ai appris en deux heures de temps, les techniques de coulage de la fonte à Jean-François Garreaud et on a tourné en 4 ou 5 prises, détaille le figurant guisard. À l’époque, j’étais boxeur. Deux mois après le tournage, il est venu me voir boxer à Guise, il est même venu manger chez mes beaux-parents. Aujourd’hui encore, je reçois des cartes. Il m’a estimé dès le premier jour. »
De ce duo en fonderie est née une complicité entre les deux hommes qui ont donc tourné plusieurs scènes ensemble pour ce film, l’une dans l’usine au début du film puis deux autres, au moment de déballer un poêle, ainsi qu’à Lille quand les deux hommes portent un petit Godin sur une charrette. « J’ai tourné deux jours à Lille. À l’époque, j’étais payé 1 000 F par jour de tournage (150 €) au lieu de 200 F (30 €) pour les figurants. »
Issue d’une grande famille, Jean-Luc Cornu a su mobiliser ses troupes. Ainsi, sept de ses frères et sœurs, mais aussi son père, font partie des figurants. « Je garde un très bon souvenir de ce film. On m’a ensuite proposé des petits rôles mais j’ai toujours refusé, ça ne m’intéressait pas, je n’ai jamais été fait pour ça », déclare cet acteur éphémère, qui sera présent au Vox pour assister à l’une des représentations. L’occasion de visionner ce film qu’il n’a pas revu depuis sa diffusion à la télévision, il y a plus de trente ans.

De bonnes critiques

Le téléfilm a reçu de bons échos au moment de sa diffusion. Les Guisards qui ne l’ont pas vu ne devraient donc pas être déçus. « Un aventurier nommé Godin a le mérite de nous faire revenir 100 ans en arrière, à l’époque où l’enthousiasme social se vivait comme une aventure », écrivait Télérama le 8 mars 1985. « Les auteurs ont choisi de mêler le documentaire à la fiction. Le texte est vif et jamais prêcheur, les comédiens épatants », pouvait-on lire dans Le Figaro magazine le 16 mars 1985.
Séances mercredi 2 mars à 20 h 30, jeudi 3 mars à 17 h 30 et 20 h 30, vendredi 4 mars à 17 h 30, samedi 5 mars à 15 h, dimanche 6 mars à 17 h 30, lundi 7 mars à 20 h 30 et mardi 8 mars à 20 h. Toutes les séances sont gratuites et ouvertes à tous.

http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-sous-les-feux-des-projecteurs-le-temps-d-un-ia16b109n333720

2 commentaires:

  1. Quel dommage de ne pas avoir été prévenu, je serais venu avec grand plaisir à Guise pour participer à cet évènement.
    J'ai gardé de merveilleux souvenirs de cette aventure et des Guisards cotoyés.
    cordialement et fidèlement attaché à cette ville, Jean-François Garreaud alias Jean-Baptiste Godin pour FR3.

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  2. bonjour
    c'est dommage en effet
    je vais mettre vortre commentaire sur le blog en première ligne pour avertir les acteurs de votre commentaire
    merci d'être venu et d'avoir commenté !
    cordialement
    Francis

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