Un an après, le silence a remplacé les larmes. Dimanche 1er novembre, une petite centaine de personnes a répondu à l’appel de la famille de Gloria Lefebvre, mortellement fauchée en voiture il y a tout juste un an. Un acte volontaire qui vaut à sa nièce d’être mise en examen pour assassinat.
Dimanche, pourtant, il n’était pas question de justice, le moment viendra, mais de recueillement. Malgré « les heures, les mois et les semaines », la douleur est encore bien présente pour ses filles qui ont pris la parole, remerciant chacun d’être là. Des amis, des anonymes et des membres de la famille comme cette cousine. « C’était important d’être là », murmure-t-elle, une rose blanche à la main. Louis-Michel connaît la famille par relation professionnelle. « C’est normal qu’on soit là. Les filles travaillent dans notre société. Ça a vraiment été un drame cette semaine-là. »
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