mardi 11 août 2015

Enfants abandonnés à Hirson: l'auteur des faits, une jeune femme très discrète

Peu de personnes avaient croisé jusque-là la route de la jeune femme qui habite la rue d’Alsace. Elle aurait fait part de ses regrets d’avoir agi ainsi
Difficile de se faire une idée de celle qui a momentanément abandonné ses enfants samedi dernier. L’auteur des faits, une jeune femme de 24 ans qui habite au 64 de la rue d’Alsace était très discrète. D’ailleurs peu de voisins se souviennent l’avoir vu ou même aperçu dans la rue.« Je ne la connais pas, ce n’était pas une cliente », explique le boulanger du trottoir d’en face. Même réflexion chez Noham, un voisin qui vient de s’installer. « Je rentrais chez moi dimanche quand les pompiers étaient déjà sur place. Ils m’ont interrogé car ils ont cru que j’étais le locataire. Mais je suis nouveau dans le quartier et je ne connais pas du tout cette demoiselle ». Située à proximité immédiate de la gare, la rue est connue pour abriter de nombreuses locations souvent vétustes. Les locataires sont nombreux. Parfois, ils ne sont que de passage.

Elle regrette

La mère de famille élève ses deux enfants depuis le départ du père. Si elle n’avait fait l’objet d’aucun signalement en mairie d’Hirson, les recherches effectuaient dès dimanche soir pour la retrouver ont démontré qu’elle avait retiré son aîné de l’école Jean-Zay où il était auparavant scolarisé. Selon le maire d’Hirson Jean-Jacques Thomas, cette mesure bien qu’autorisée « aurait fait l’objet d’un début d’enquête de l’Éducation Nationale ». Et comme l’a confirmé le chef de cabinet du maire, Catherine Lagrange, la jeune femme effectuait de nombreux déplacements entre la région parisienne et Hirson, à tel point que les services éducation enfance de la Ville pensaient qu’elle avait quitté définitivement la commune.

Des explications confuses

Lors de ses auditions qui ont ponctué sa garde à vue la jeune femme aurait fait part de ses regrets aux enquêteurs évoquant «  sa honte et un comportement totalement inapproprié ». C’était bien de l’inconscience car ses explications ont semblé fumeuses, aussi bien au niveau de la fameuse cousine qui devait assurer la garde des enfants que du fameux rendez-vous professionnel qui se serait éternisé jusqu’à dimanche soir. Et le Parquet de Laon d’évoquer finalement « un rendez-vous privé ». Si l’affaire se termine bien, elle aurait pu avoir des conséquences catastrophiques.
Pour se faire à manger, le petit garçon avait allumé une casserole qui était en train de brûler sur une plaque électrique chauffante quand les pompiers, alertés par des passants, sont arrivés…

http://www.lunion.com/node/526751

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