mardi 22 juillet 2014

Terres de France au Familistère de Guise


Terres de France au Familistère de Guise par TNTWeo

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7 commentaires:

  1. Très beau reportage sur le familistère GODIN. Moi qui est natif de Guise vous m'avez enrichi d'éléments que je ne savais point. Merci à toute l'équipe du familistère pour ce reportage, ainsi qu'à Hugues Cochet maire de Guise et à Jacques Legros bonne continuations

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  2. bonjour
    merci de votre visite
    bonne journée
    cordialement
    francis

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  3. Bonsoir Francis,

    Très bon reportage... J'ai eu la surprise de revoir mon ancien logement situé juste à côté de celui de la mère de Hugues Cochet avec le vestibule commun. On ne voit pas bien le numéro de l'appartement inscrit sur l'entrée dans le reportage, mais je suppose que c'est le 306 puisque le mien était situé au 307. Hugues Cochet souligne qu'il jouait parfois au foot dans les cours du Familistère alors que c'était interdit, sans toutefois faire mention des deux terrains de basket servant aussi à l'occasion de terrain de foot. L'un se trouvait derrière l'aile droite et l'autre derrière le central. Je pense qu'ils ne devaient déjà plus exister à son époque, peut-être par défaut d'entretien. Ces deux terrains de basket étaient équipés et celui derrière l'aile droite était prévu pour les jeux en nocturne et entouré d'un grillage de plus de 3m de hauteur. Derrière l'aile gauche, il y avait un grand terrain de jeu de boules Lyonnaises et de l'autre côté de la rivière, près de la buanderie, un jeu d'arc équipé et sécurisé. Plus tard, vers le début des années 60, une salle de tennis de table avait été créée du côté du Familistère Landrecies. Bref, la jeunesse de cette époque avait beaucoup de chance et possédait tout pour ne pas s'ennuyer, je n'en garde que de bons souvenirs.
    Hugues Cochet se souvient aussi du garde qui nous menait parfois la vie dure et à mon époque, c'était le père de Bernard Couret. Une fois on s'était fait emmener manu militari par lui au bureau de Marcel Migrenne, pris en flagrant délit de je ne sais plus quelle ânerie , il faut dire aussi que nous étions des récidivistes de la connerie. Ce jour là, ce n'était pas Marcel Migrenne qui nous avait remonté les bretelles, mais Raoul Thoret, le père de Monique Thoret (Bronchain). C'était un grand gaillard impressionnant et nous n'en menions pas large devant lui, surtout que nous n'en étions pas à notre coup d'essai.
    Il s'est mis à nous fixer droit dans les yeux de toute sa hauteur en nous disant, j'entends encore ses paroles : "Une fois ça passe, deux fois ça lasse, mais la troisième fois... je croque !" tout en tapant du point sur son bureau. L'incident était clos et mes parents n'en ont jamais entendu parler, comme quoi la discipline au Familistère n'était pas si draconienne qu'on veut bien nous le laisser entendre.

    Bien amicalement.

    Alain

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  4. bonjour Alain
    merci pour ce beau témoignage
    à conserver et à lire souvent
    bonne journée
    amicalement
    francis

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  5. Bonjour,
    Retour de vacances... Je prends connaissance un peu tardivement de ce reportage.
    J'ai beaucoup aimé les interventions d'Alexandre Vitel et de Frédéric Panni respectivement Directeur et Conservateur. Ils ont su nous parler admirablement bien du génie de Godin, ont exprimé avec justesse la vie au familistère et les explications techniques notamment celles sur la ventilation sont très claires.
    Je ne savais pas que le Maire actuel était un ancien familistérien. Il a pu de ce fait apporter quelques anecdotes à ce très bon reportage.

    A Guise on a pas la mer mais on a le Familistère !
    Cordialement.

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  6. merci de votre visite et de votre commentaire qui éclaire lui aussi le blog sur les articles du Familistère.
    Merci encore
    bonne soirée
    cordialement
    francis

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  7. Bonjour à tous,
    Les souvenirs d'Hugues Cochet concernant l'interdiction de jouer au foot dans les cours des Familistères, me font penser qu'il y avait très souvent dans celle du central un tournois de basket organisé par la Pacific, à peu près une fois par mois dans les années 50.
    Cela se passait le dimanche après-midi et toute une préparation était mise en place le matin même. Il s'agissait de marquer à la craie les limites du terrain improvisé, tout un travail qui mobilisait une dizaine de personnes. Ensuite les panneaux supportant les filets étaient transportés par l'équipe d'Emile Henry et de Jean-Jacques Migrenne à l'aide de la carriole de Françoise Berlemont. Tous étaient présents pour se travail de force et de précision, les panneaux étant lourds et volumineux, il s'agissait de les amener sans encombres par les étroits passages... Je revois toujours Christian Mahieux aux commandes de la fameuse carriole tout en plaisantant comme il en avait l'habitude.
    Ma copine et voisine de l'époque, Jacqueline Rouan, doit très certainement se souvenir de ces expéditions folkloriques.
    Une simple parenthèse pour souligner une fois de plus que les interdictions chez Godin étaient toujours à prendre au conditionnel et sous toutes réserves...

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