dimanche 11 mai 2014

Le kiosque d’après-guerre déménage sur la place

Parallèlement aux commémorations du 8-mai, l’autre événement majeur du jour concerné le kiosque à musique et son installation sur la place de la salle des fêtes. Agé d’une soixantaine d’années, il a connu de nombreuses générations d’artistes qui ont fait danser les habitants de la commune.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, comme dans d’autres villages, le conseil municipal de Monceau présidé par M. Accadebled décide l’organisation d’une fête communale. Cette fête a lieu dans un premier temps en septembre puis ensuite le dernier dimanche d’août. Les premiers bals populaires se déroulent alors sur la place du village située près de l’église. En ce temps-là, les musiciens jouaient sur un chariot prêté par un cultivateur.
Des kiosques commencent à voir le jour dans les communes environnantes. Au cours de l’année 1951, lors d’une réunion de conseil municipal M. Gally, un élu, demande à ce que Camille Joncourt, alors commerçant de machines agricoles et d’installations mécaniques à Monceau, de construire un kiosque. Et c’est ainsi que l’on retrouve les premières factures de l’achat de matériel en septembre 1951 pour un montant de 48 900 francs.
Puis en février 1952, la commune demande à M. Dhirson, entrepreneur de maçonnerie à Malzy, de sceller ce kiosque pour un montant de 4910 francs.
Le kiosque est donc posé en face de l’église et adossé sur le mur de la ferme de M. André.
En octobre 1955, M. Joncourt est de nouveau sollicité par le conseil municipal pour poser une ossature en tube destinée à recevoir une couverture de tôle et une couche de peinture pour un montant de 22 560 francs.
Au cours des années 80 sous le mandat de Luc Janeau le kiosque est modifié afin d’ajouter de la profondeur.
En 2013 sous le mandat de William Lécuyer, que fut prise la décision de le déplacer, le restaurer, le rénover pour qu’il puisse être mis en valeur sur cette place près de la salle des fêtes.
Ces derniers travaux de rénovation ne pouvaient être mieux réalisés que par quelqu’un qui fût apprenti de Camille Joncourt, José Lavisse.

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