Cet article a été rédigé il y a plusieurs semaines... Je le réservais pour un week end cool ... aujourd'hui, jour d'élections, il faut voir autre chose après avoir voté...
Bonne lecture !
Je continue et je termine donc mon histoire de CIA à Bitche...
Il m'est arrivé une aventure avec mes armes...aujourd'hui je souris en me souvenant de mes examens militaires... à chaque examen j'ai eu un problème avec une arme...au CM2 à Noyon je me suis trompé de cible au FAMAS...donc j'ai eu un zéro à cette épreuve...heureusement que j'avais les notes suffisantes ailleurs, pour obtenir la moyenne à l'examen.
Donc à Bitche il y avait plusieurs épreuves de tir..
Le tir au FSA à 200 mètres ne m'a pas posé de problème, j'avais l'habitude de ces tirs à 200 mètres...il ne faut pas oublier que j'étais instructeur pour les jeunes recrues, je leur apprenais donc à tirer, alors je me devais quand même de réussir ce tir...et puis s'appliquer sur 5 cartouches ce n'est pas sorcier. 20/20 pour moi ! "La ligne de mire est la ligne imaginaire qui passe du centre de l'œilleton au sommet du milieu du guidon" (vous me le copierez 50 fois !!)
Pareil pour le PM ...25 cartouches à 25 mètres par courtes rafales.. j'ai eu plus que la moyenne également...
Il y avait aussi un épreuve de tir au LRAC (lance roquette anti char) et là ..."mauvaise limonade" je n'avais jamais tiré avec cette arme... pour tirer sur les autres chars j'avais mon AMX 13 !!!
Enfin il m'a fallu tirer avec le lance roquette...pas facile et le résultat ne fut pas terrible !
Il fallait que je me rattrape sur le tir PA ...
Le jour du tir PA il pleuvait ...ça commençait bien!
La veille j'avais démonté mon pistolet pour le nettoyer... il était donc prêt... 5 cartouches à 25 mètres ...4 points par tir au but (une cible représentant un homme debout)
Je vise ... j'appuie lentement sur la détente ...(se faire surprendre par le départ du tir) ...mon PA explose et se démonte tout seul... l'arrêtoir de culasse est sorti de son logement et l'arme s'est démontée au premier coup de feu.
J'ai donc remonté mon arme mais j'avais perdu l'arrêtoir de culasse...on m'a donc prêté un autre PA pour terminer mon tir...j'ai mis les 4 cartouches qu'il me restait dans la cible ...ouf ...
Il me restait à faire un compte rendu pour justifier la perte d'une pièce de l'arme...
Je suis rentré sur Belfort la peur au ventre... j'étais persuadé d'être puni à mon retour par mon capitaine.
Je suis entré dans le bureau du capitaine Glinec la peur au ventre... je n'ai pas eu le temps de parler..."Alors c'est bon ? quelle moyenne ?" "12 mon capitaine mais j'ai eu un gros problème"
"vous avez votre CIA il n'y a pas de problème ...le reste m'importe peu" "c'est grave mon capitaine"
Je lui explique mon problème et à mon grand étonnement il me dit que ce n'est pas un problème. Ouf !!! pas de punition et les félicitations du capitaine Glinec...
Je me souviens de lui avec émotion...bien des années plus tard, j'ai eu la chance de servir au bataillon du génie à Sarajevo avec le capitaine Glinec (c'était le fils de mon capitaine de Belfort)
Comme quoi à l'armée on retrouve toujours de vieilles connaissances ou les enfants des vieilles connaissances !!!!
Bonjour Francis
RépondreSupprimerJe ne savais plus venir sur mon blog!
Et bien, ce n'était pas grave du tout!
Tirer sur une cible oui, mais en temps de guerre, tirer sur un être humain c'est tout à fait différent! Je me suis toujours demandé ce que devais ressentir un soldat la première fois qu'il tuait quelqu'un...
Les "grands" devraient se retrouver sur un ring et régler leurs problèmes!
Mais bon, c'est la vie malheureusement!
Je te souhaite un bon dimanche
Bises
Francine