J'y ai vécu... travaillé... je me souviens...vous me suivez ? Revue de la presse régionale et nationale sur tout ce qui a un trait avec Guise ... la ville de mon adolescence ...
mercredi 27 février 2019
Le plancher de l'ouvroir
Il faut parfois avoir le courage de faire un bilan d'une période de sa vie ...analyser les bons ou les mauvais choix...assumer ses échecs et crier ses victoires...
Il est un épisode de ma vie guisarde qui me laisse des regrets...
Je travaillais à la banque, j'étais parfaitement intégré dans la société de la ville et de la paroisse...J'inspirais confiance du fait de mon métier et des mes investissements dans le sport et dans l'église...
Mais j'ai voulu en faire trop...Je vais essayer de me souvenir...
L'ouvroir était une vieille bâtisse... elle avait besoin de rénovation et un jour l'abbé me demanda de l'aider. Ma mission ? avec des camarades refaire le plancher d'une pièce située au premier étage. Bien sur j'ai dit oui ...bien que je n'avais jamais effectué une telle tâche. Je ne savais même pas comment faire pour poser un plancher en lattes de bois!!! Je me suis dit que mes camarades sauraient et que je n'aurais qu'à faire comme eux. Un pharmacien de la ville, généreux donateur, a fait livrer les lattes de bois. Il fallait donc commencer le travail...J'y suis allé une fois avec mes camarades et nous avons posé quelques lattes. Puis nous nous sommes promis de revenir pour achever le travail. A la banque, le pharmacien, qui était un de mes clients, venait me voir pour s'informer de l'avancée des travaux...je l'ai toujours rassuré lui affirmant que le plancher serait posé...
J'avais surestimé mes capacités d'engagement personnel...la banque, le football, la chorale et les diverses activités paroissiales ont eu raison de mes capacités à terminer le plancher. De plus j'étais en pleine mutation personnelle avec mon désir de m'engager dans l'armée. Je n'ai pas terminé ce travail que j'avais promis à l'abbé et au pharmacien.
C'est un de mes gros regret...Souvent, alors que je galérais à l'armée pour me faire une place, je pensais à ce plancher et me disait que les gens qui avaient compté sur moi devaient être déçus.
C'est un échec... il n'est pas grave dans l'absolu mais décevoir les personnes qui vous font confiance c'est un gros échec...moral.
Le plancher a du être posé... mais pas par moi qui était engagé dans des missions militaires...ce n'est pas du plancher que je posais... c'est de la graisse que je badigeonnais dans le canon de mon char AMX13....
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Le plancher a rempli sa mission
RépondreSupprimerpour toi il reste un souvenir
qu'à l'avenir il faut travail finir
donc penser à s'engager avec raison
Bon dimanche Francis
bisous