vendredi 31 mai 2019

La leçon de choses



Je n'ai pas terminé d'évoquer mes souvenirs d'enfance … avant le collège de la place Lesur à Guise, il y a eu l'école primaire de Villers Cotterêts … et j'en ai …. des souvenirs comme cette leçon de chose ...
Quel beau titre que cette leçon de chose! C'est ce qu'on enseignait aux écoliers à mon époque. La nature était très présente en classe. Ces cours que nous dispensait notre instituteur me passionnaient. Il était question d'éclipses de soleil, de feuilles des arbres et de leurs fruits comme les châtaignes ou les noix. Il aimait particulièrement les éclipses et nous restions avec lui dans la cour de l'école à scruter le ciel...tant mieux car pendant ce temps là...pas de cours ....pas de dictée ni d'interro !

Un après midi, quand nous sommes arrivés en classe, sur le bureau du maitre il y avait un bocal rempli d'eau…Chacun s'interroge du regard. L'enseignant nous demande d'approcher de son bureau et de nous installer en arc de cercle. Dans le récipient nage une drôle de petite bête…une boule noire avec une queue. L'instituteur nous dit que c'est un têtard que nous allons nourrir et qui deviendra grenouille, triton ou salamandre. La salamandre est l'emblème de Villers Cotterêts... J'aurais bien voulu en voir une en vraie...

A partir de là, chaque jour, nous amenions un petit bout de viande à notre bête qui est devenue la mascotte de la classe. Elle se transforma petit à petit en grenouille verte. C'était vraiment un ravissement pour moi de voir la transformation…si bien que j'ai trouvé des têtards dans une mare et que j'ai fait comme à l'école…je nourrissais mes escargots et mes têtards.

Un jour, le maitre nous dit que nous allions faire de la dissection ou vivisection…mots barbares et ce fut barbare… Il sort notre grenouille de son bocal, l'endort avec un bout de coton et la plante sur un plaquette de bois…à l'aide d'un couteau, il la coupe et nous montre l'intérieur de l'animal….J'étais horrifié! Le soir, je suis allé voir mes têtards, il n'en restait plus qu'un…le plus fort…il avait mangé la queue des autres qui gisaient au fond du bocal…

Je suis allé rejeter cet assassin dans un mare d'eau et je ne me suis plus jamais occupé de ces bestioles…Comment peut on aimer les sciences après ça? enfin, pas les sciences, les leçons de choses…

jeudi 30 mai 2019

Du chemins des dames à la Bosnie


Encore des souvenirs du collégien de la place Lesur … qui aurait pu croire que j'allais vivre toutes ces aventures quand j'ai quitté Guise pour l'armée ?

Chalons en Champagne Etat Major de la 2°DB... On va devenir une nouvelle armée...une armée professionnelle...Plus d'appelés...que des engagés !

Un matin le chef d'état major m'a appelé pour me donner une mission importante. Recruter les nouveaux soldats engagés et les former ...comme soldats et comme secrétaires d'état major. Pour le recrutement ce fut simple les centres de recrutement me proposaient des volontaires, je les recevais et je faisais mon choix.
J'ai donc recruté 30 futurs secrétaires 25 hommes et 5 femmes ...la formation pouvait commencer... (à noter que cette mission ne me déchargeait pas de mon emploi principal à la section stages et examens)
J'étais chef de section des engagés, désigné par le chef d'état major et j'avais établi un programme dans lequel toutes les matières étaient enseignées... beaucoup de sport, d'apprentissage de la bureautique d'état major et connaissances des différentes armes composants la division... enfin c'est ce qu'on appelait dans le temps les classes.
La dernière semaine était consacrée à un camp de base à Mourmelon pendant lequel je leur ai fait visiter les différents régiments de la division... infanterie, arme blindée cavalerie, Génie à Charleville et Artillerie à Suippes. Les trois derniers jours de la formation se terminaient par un raid.
J'avais choisi le scénario avec une embuscade comme lors de mon opération survie de Mont Louis et une marche sur le chemin des dames dans la neige du mois de décembre 1997. Nous avons souffert...
Il faisait tellement froid que j'ai demandé l'hébergement au curé de Margival que je connaissais bien car c'était mon aumonier quand j'étais en poste au CEC. Pas de soucis pour monsieur l'abbé … il ne m'avait pas vu depuis plus de 10 ans ! Quand il a ouvert il s'exclamé "Francis!!! que deviens tu ?" il m'a juste demandé combien j'avais de "bipèdes".
Le soir je leur ai permis d'aller au café du village pour se réchauffer avec une boisson chaude...
Le lendemain matin nous avons chanté le chant de la place du village pour "réveiller" les habitants...
Alors que je préparais mes soldats pour le retour sur la 10 °DB sur la place du village Chalons en camion... mon colonel m'a appelé sur mon portable et m'a dit " Major ! mission choisir 15 des engagés qui partiront avec vous au mois d'aout en Bosnie..." Bonne nouvelle...j'allais repartir en opération extérieure...à Mostar cette fois.
Le lendemain à Chalons c'était la cérémonie de remise des képis à mes engagés...et à l'issue de cette prise d'armes, nous avions organisé un petit pot auquel les parents des jeunes soldats avaient été conviés.
A cette occasion j'ai pu les rencontrer et j'ai demandé aux mamans des filles si elles acceptaient que je prenne leurs filles avec moi pour aller en OPEX à Mostar... elles ont accepté et j'ai donc pu emmener trois des cinq filles en Bosnie..... elle étaient sous ma responsabilité … dur dur de veiller sur des filles dans un univers d'hommes sans famille sur place !
Encore une belle période de ma carrière ...

mercredi 29 mai 2019

Le tailleur de Chicago



Avant de venir à Guise et dans la petite maison de l'usine à gaz boulevard Péquereau, nous habitions à Villers Cotterêts, une petite ville de l'Aisne patrie d'Alexandre Dumas. Dans cette bourgade une maison de retraite ou hospice était abrité dans un château Renaissance de François 1°. Je m'amusais d'ailleurs à regarder les salamandres taillées dans les corniches du château. Notre petite maison était coquette, elle se trouvait dans l'usine à gaz ...

Ce n'est pas d'un tailleur de pierre dont je vais vous parler, c'est un tailleur pour homme…Monsieur Jeulin…Je ne sais pas comment mes parents avaient connu cet homme. Il était pensionnaire de cet hospice et venait nous rendre visite fréquemment. Je devais avoir sept ou huit ans et j'étais en admiration devant ce tout petit homme. Il avait exercé le métier de tailleur pour hommes dans le monde entier, à ses dires, et nous parlait des hommes de Chicago avec un excellent accent américain. Dites aujourd'hui à un enfant de sept ans que vous êtes allé sur la lune vous obtiendrez le même effet que monsieur Jeulin avait sur moi….

Un jour il a mis en pratique les histoires qu'il racontait et s'est mis en tête de me confectionner un costume…à ma grande détresse…je ne tient pas en place…comme un enfant à cet âge et les essayages répétés m'ont dégoûté à tout jamais d'essayer ne serais ce qu'un pantalon. Je me souviens de ces essayages que l'on me faisait supporter chez Monsieur Pinon et ça me rappelait ce tailleur de Chicago et je me fermais !  Et le désastre arriva…Le costume était l'habit… d'Al Capone…dont le nom m'était inconnu à l'époque, mais j'ai failli être habillé en gangster des années vingt…mes parents n'ont jamais osé me faire porter cet accoutrement.

Longtemps, quand j'allais à l'école, je craignais de rencontrer le tailleur sur mon chemin. Nous l'avons perdu de vue, il était âgé… et je pense encore à ses histoires américaines des années trente….Chicago…Washington…la lune…

mardi 28 mai 2019

GUISE La 38ème édition de la Fête de la musique 2019 aura lieu le vendredi 21 juin prochain.


La 38ème édition de la Fête de la musique 2019 aura lieu le vendredi 21 juin prochain.
Découvrez les concerts gratuits organisés à Guise pour la Fête de la musique 2019.

En savoir plus sur https://02.agendhttps://02.agendaculturel.fr/aculturel.fr/festival/fete-de-la-musique-guise-2019.html#4UDgeAhgJzBcimZl.99 

lundi 27 mai 2019

La panne au retour de Noyon


Je vous raconte dans le désordre comme ça me revient... les souvenirs du collégien de la place Lesur … 
Je venais d'être muté au 8°RI à Noyon...mais j'ai continué à habiter à Margival... je faisais donc la route tous les jours (40 kms) pour me rendre au régiment... j'avais acheté une Citroën AMI 8 break que j'avais acheté d'occasion au maire du petit village de Laffaux ...l'homme était agé et ne roulait pas ..belle occas...
Mon travail était adjoint à l'officier d'ordinaire... et le soir chacun notre tour, nous assurions la surveillance du repas et le nettoyage des cuisines à l'issue... je fermais l'ordinaire le soir et revenait le lendemain matin de bonne heure pour l'ouverture du petit déjeuner des soldats...
Un soir que je rentrais tard comme chaque soir de permanence cuisine...ma voiture s'est brusquement arrêtée après une explosion... sous le capot...
J'étais seul en pleine route dans le noir...pas de téléphone portable à cette époque... j'ai aperçu une lumière au loin... des maisons...je m'y suis rendu et j'ai sonné à la première maison pour demander la permission d'appeler chez moi pour qu'on vienne me chercher... j'étais encore à 30 kms de chez moi...
La porte de la maison s'est ouverte... et là j'ai vu un ange blond habillée d'une robe de chambre rose... mon dieu qu'elle était jolie... j'étais habillé en militaire donc j'inspirait confiance...elle m'a laissé entrer et m'a prêté son téléphone pour que j'explique mon problème...son mari était absent et elle l'attendait pour le repas du soir... elle m'a fait asseoir dans un fauteuil et m'a proposé un apéritif...
Nous avons donc bu un petit verre de l'amitié... en attendant que l'on vienne me chercher... je n'osais pas trop la regarder mais j'ai encore son visage en mémoire... je n'avais pas 30 ans et elle devait en avoir 40 ... c'était vraiment une belle femme...
Quand on est venu me chercher, il a été convenu que son mari s'occuperait de ma voiture et que je viendrais le lendemain pour voir ce qu'il en était...Ce que j'ai fait...Le mari avait dépanné la voiture le soir en rentrant...et quand je suis arrivé le lendemain j'ai pu la récupérer... c'était une bougie qui avait sauté...il a refait le pas de vis et remis une bougie... ne me demandez pas comment il a fait, je n'y connais rien...
Le soir même, comme je repassais devant chez la dame, je me suis arrêté avec un beau bouquet de fleurs que j'avais acheté à Noyon... c'est le mari qui m'a ouvert... ils attendaient de la visite, j'ai donné les fleurs, l'ai remercié et je suis reparti... je ne les ai jamais revus...j'ai encore en mémoire l'ange blond ! 

dimanche 26 mai 2019

ça fait quoi d'être grand ?


J'ai voulu être grand avant d'être grand....j'ai quitté le lycée et je me suis fait embaucher à la Société Générale ...La banque !!! un rêve pour moi...j'allais vivre et ne plus courir après les heures de géo, d'histoire ou de sciences....j'allais avoir des responsabilités...je les ai eues !!!
Trop jeune à 17 ans pour tenir seul le portefeuille de la banque...le soir vers 17h00, je voyais arriver avec effroi la comptable de l'usine Godin. Elle me portait "des tas" d'effets à escompter avant la fermeture. Mon portefeuille était à refaire et mes collègues me regardaient craintivement car ils savaient qu'ils quitteraient la banque tard le soir...personne ne part si le portefeuille n'est pas juste !!!
A 17 ans, oui,  c'est trop jeune...mais j'ai voulu être grand avant d'être grand...
J'étais le dernier arrivé et le plus jeune de la banque... je devais donc ouvrir les portes le matin et les fermer le soir. Je devais aussi sortir sur le trottoir les poubelles de l'épouse du directeur de l'agence. Aujourd'hui personne n'accepterait cette "corvée "!
Parfois j'ai regretté mon choix ..mais j'avais de très bons collègues... comme Daniel de Monceau le Neuf... un jeune comme moi... avec un bagage scolaire bien plus étoffé que le mien... (j'ai eu l'honneur d'être sous les ordres de son frère à l'armée  46 ans après nous avons des souvenirs... il a terminé chef d'agence à la Banque...
Il y avait aussi Christiane la mécanographe... qui comme les autres attendaient la fin de mon portefeuille ...combien de fois elle est partie plus tard à cause de moi alors que son mari l'attendait dehors!!! Quand nous sortions il me lançait des regards noirs...aujourd'hui Christiane n'est plus et j'ai une pensée pour ses enfants... qu'ils sachent que j'aimais beaucoup leur mère.
Enfin, les responsabilités étaient trop lourdes pour un jeune de 17 ans et je n'étais pas assez grand. Je suis donc reparti chez les petits...l'armée m'a accueilli et avant d'être devenu grand il m'a fallu faire mes preuves ... à l'armée on ne brûle pas les étapes...
Pendant toutes mes années militaires j'ai été guidé par le souvenir de la banque et des mes enseignants...
Et, un jour je suis enfin devenu grand... je peux vous dire que ça ne fait rien d'être grand ...non ça ne fait rien...

samedi 25 mai 2019

Mon 14 juillet préféré


Je suis sur cette vidéo… je passe rapidement à partr de la 40° seconde avec ma médaille militaire jaune sur la poitrine et je … mange … attention c'est rapide !
Qui aurait pu croire que le collégien du collège de la place Lesur allait être invité un jour à la garden partie de l'Elysée ? 
Pas même moi ! 
Et pourtant si j'ai été invité pad Mr et Mme Chirac !

14 Juillet 1997, je suis sur l'avenue la plus belle du monde, en tenue de parade, mes médailles pendantes. Je serais bien allé boire un café au Fouquet's mais je me dis que l'addition risque d'être salée. Je préfère aller m'attabler dans une petite brasserie d'une des rues adjacentes.

le Fouquet's
www.lucienbarriere.com/localized/fr/restaurants/nos-restaurants/fouquets.htm Il est l'heure, il faut retourner au VAB, le colonel et le commandant m'y attendent, le pilote est déjà aux commandes. Je monte à l'intérieur du véhicule...Le commandant débouche une bouteille de champagne, le bouchon saute et les parisiens derrière nous applaudissent. Chacun boit sa coupe. C'est notre 14 juillet!!!

Le signal du départ, nous sommes en tête du défilé mécanisé, juste derrière notre général qui est debout sur son VLRA. La descente nous semble interminable, en bas avant de tourner, j'aperçois le Président Jacques Chirac, blanc et l'air trés martial…mieux que moi ai je pensé à cet instant. Nous sommes passé sans un regard. Interdit!!! Interdit de regarder les autorités...

Puis c'est la course, une moto nous ouvre la route jusqu'à une petite place ou nous nous nous installons dans une 305 militaire. Direction l'Elysée, oui, nous sommes tous trois invités par le président et son épouse à LA garden Party.

Jean-Baptiste André Godin


Jean-Baptiste André Godin par 2bbbernard

vendredi 24 mai 2019

Après le collège de Guise, Saint Maixent l'école !


Quand on est au collège, comme celui de la place Lesur à Guise, on râle un peu car on est sans cesse à passer des examens, blancs ou pas et nous avons hâte d'être dans la vie active pour être débarrassé des examens et concours !
A l'armée, on arrête pas d'en passer des examens et concours pour monter en grade… et là on est servis !!!
J'ai passé mon CM2 (certificat militaire N°2) à Saint Maixent l'école qui est l'école des sous officiers de l'armée de terre...nous étions dans un ancien monastère au cœur de la vieille ville ... 3 semaines de cours pour nous apprendre à être chef de section...cet examen donne l'accès au grade d'adjudant chef...
Comme j'avais choisi de passer cet examen en dernier après à mes CT1 et CT2, j'étais le sous officier le plus ancien de la session(j'étais déjà adjudant alors que les autres n'étais que sergent chef ou sergent) je devais donc gérer les bêtises de jeunesse de mes camarades...combien de fois j'ai été convoqué par le colonel directeur de l'école pour des incartades indignes de la fonction de sous officier... il faut que jeunesse se passe ...
Mis un jour c'est moi qui ai été sur la sellette...
Nous avions les samedis et dimanches libres...donc un samedi soir avec des camarades nous avions décidé d'aller se faire un petit repas dans un petit restaurant à la sortie de la ville...L'après midi je suis allé à la salle télé pour regarder un match de rugby du tournoi des cinq nations...Le match était déjà commencé quand je suis entré...la salle était plongée dans le noir...
Après le match, j'ai rejoint mes camarade pour aller trainer en ville en attendant l'heure du repas...
La soirée au restaurant fut conviviale...à la fin chacun a payé sa part ...j'ai récupéré l'argent liquide et réglé la restauratrice avec un cheque du montant de l'addition.
Le dimanche fut consacré au repos et aux révisions...
Le lundi matin un soldat est entré dans la salle de cours et m'a demandé de sortir...des inspecteurs de police m'attendaient au poste de sécurité...pourquoi ?
Ma curiosité a été satisfaite rapidement...les inspecteurs m'ont informé qu'il y avait eu un hold up au crédit agricole de la ville le samedi après midi et comme j'avais fait un chèque au restaurant ils ont pensé que n'habitant pas la ville j'étais suspect principal...ils m'ont demandé ma carte d'identité pour la montrer aux employés de la banque car le bandit avait agi à visage découvert...j'ai prié le ciel pour que cet homme ne me ressemble pas...je n'avais pas d'alibi...personne ne m'avait vu dans la salle télévision dans le noir...
Le lendemain matin le commissaire de police en personne est venu me rendre ma carte d'identité en me disant que je n'avais pas été reconnu...encore heureux.... et il s'est excusé d'avoir perturbé mon examen … 
Comme quoi, sans rien faire de mal on peut être suspecté de toutes les misères qui se passent dans les villes ...j'ai terminé mon CM2 soulagé et j'avais tous les "sacrements pour être adjudant chef... grade que j'ai obtenu 4 ans plus tard....

jeudi 23 mai 2019

Mes amis disparus



La vie militaire est faite de joies mais aussi de drames ...
Mes jeunes années à Guise furent insouciantes … j'ai été mis en face des réalités de la vie dans ma carrière … loin le collège de la place Lesur … 
MARGIVAL ...
Deux de mes amis sous officiers sont décédés dans des évènements tragique … 
Guy, célibataire endurci, s'est enfin marié ! 
La jeunesse et l'insouciance vont le faire partir .. l'homme toujours calme et posé est parti en voiture avec sa jeune épouse … dans la descente de la côte de Vauxrot à Soissons, une roue se détache de son véhicule qui part à la faute … Guy décèdera dans l'accident, sa femme bien que blessée survivra ...
J'ai assisté à ses obsèques … ça fait très mal ...
Quelque semaines plus tard … un de nos collègues sergent quitte l'armée pour entrer dans la police ...
Un dimanche, j'achète le journal et je vois qu'il y a eu un braquage sanglant dans un supermarché du sud de L'Aisne … et ma stupeur à la lecture de ce fait divers est terrible … mon camarade ancien sous officier est intervenu avec ses collège… il crie au bandit armé qui avait pris une caissière en otage"fais pas le con" !!! ce dernier ne cherche pas à comprendre et abat d'une balle mon camarade ...
Imaginez notre désarroi !!!
Voilà la dure réalité de la vie pour un jeune Guisard qui pensait que tout allait bien dans notre vie !
Simples souvenirs mais tristes … 

mercredi 22 mai 2019

Sylvie-Catherine De Vailly née à Guise en 1966



Elle commence à écrire en 1998 et publie aujourd’hui pour plusieurs maisons d’édition québécoises. En collaboration avec sa sœur, Corinne De Vailly, elle a publié la série Phoenix, détective du Temps, aux éditions du Trécarré. Elle est l’auteure d’un premier livre pour les adultes Le Grand Deuil aux éditions Michel Brûlé, en 2007.
Elle a publié plusieurs livres jeunesse, dont la série Les Loups du tsar, aux éditions des Intouchables, Les Enfants de Poséidon aux éditions La Semaine, ainsi que la collection Intime aux éditions du Trécarré.

Nationalité : Canada
Né(e) à : Guise , 1966

Biographie :

Sylvie-Catherine de Vailly est un auteur québécois de l'imaginaire d'origine française.

Après des études en archéologie, à l'Université de Montréal, elle s'est rapidement consacrée à l'écriture et a publié plusieurs ouvrages généraux et des romans, entre autres : Ma vie sans toi ; M’aimeras-tu assez ? ; Une histoire de gars ; L’amour dans la balance ; Trop jeune pour toi ; À contre-courant ; Entre elle et lui et De l’autre côté du miroir ; Star ; Pink, publiés chez Trécarré, dans la Collection Intime.

Elle a publié Les loups du tsar, aux Intouchables, entre 2009 et 2011.

Elle est coauteur de la série Phoenix, détective du Temps avec sa sieur Corinne.

mardi 21 mai 2019

Ma copine Catherine de Belfort



Mes années collège de la place Lesur sont toujours dans mes souvenirs … mais à l'armée vous vivez dans une garnison et forcément vous vous y faites des amis !
Catherine  travaillait à temps complet dans un hôtel restaurant de renom...le bar, ou elle servait les cafés le matin, était fréquenté par des habitués...Elle avait été placée par ses parents dans cet établissement...et pour lui faire la cour, il fallait montrer patte blanche auprès de la patronne de l'hôtel...je l'appelais "La Tenardier" car elle avait pour Catherine les mêmes sentiments que la Tenardier pour Cosette....

Un jour j'ai osé lui demander un rendez vous....
Je savais qu'elle était fan de voiture de rallye... il y avait une course de côte qui devait avoir lieu le dimanche suivant....
Elle a accepté ...ou plutot la Tenardier a accepté....et nous voila partis tous les deux en "amoureux" au Ballon d'alsace… 
Qu'elle étais jolie ma copine !!!! un ensemble noir et des chaussures à talons compensés du plus bel effet!!!
Ce fut son erreur, elle riait comme une gamine tant cette sortie l'enchantait...J'imaginais déjà le retour sur Belfort… et le retour chez la Tenardier … ça me faisait un peu peur !
Hélas! dans une descente elle a trébuché, s'est fait une entorse, le retour sur Belfort ne fut pas glorieux...La Tenardier était furieuse ...elle n'avait personne pour servir les repas des clients le soir, Caterine était incapable de marcher.
Le lendemain c'est sa soeur qui est venue la suppléer...j'étais presque devenu interdit de séjour à l'hôtel... et mon histoire avec Catherine s'est terminée sur cet incident...je ne l'ai jamais revue.... je devais être muté...j'avais réussi mon brevet de moniteur commando... ma destination un centre d'entrainement commando dans l'Aisne...
Ma vie militaire continuerait.... et Catherine est restée à Belfort … j'ai poursuivi ma carrière ...

Eddy Parker né à Guise

hebergement d'image




Je suis un Artiste "CHANTEUR" d'une grande simplicité qui aime la scène avant toute chose. Je vis actuellement de ce métier grâce à un Public qui apprécie mes chansons mais aussi ma Prestance sur scène.
Mes chansons sont principalement basées sur la chanson Française et je n'ai pas un style auquel je suis vraiment attaché. J'écris et compose les mélodies et la musique est rattaché en fonction des textes et de ce que je ressens.
Dernièrement, en avril Eddy Parker a donné un concert époustouflant au Cabaret de Charmes (02) avec  LE GROUPE FRENCH COVER

lundi 20 mai 2019

Jean Luc Sokal né à Guise

Pour ceux qui l'ont connu … un petit rappel de la carrière de ce footballeur Guisard !


Jean-Luc Sokal est un footballeur puis entraîneur français né le 14 juin 1961 à Guise. Formé et révélé à l'US Valenciennes Anzin, il a été défenseur en Division 1, notamment à l'AS Monaco et au Stade lavallois.

Nationalité
Naissance
14 juin 1961 (53 ans)
Lieu
1,86 m
Poste
défenseur puis entraîneur
Parcours junior
Saisons
Club
Drapeau : France US Guise
Parcours professionnel 1
Saisons
Club
M. (B.)
126 (4)
003 (0)
020 (0)
098 (2)
Équipes entraînées
Années
Équipe
Stats

dimanche 19 mai 2019

Le voyage d'Edgar

Je ne connais pas encore le collège de la place Lesur … je raconte mes souvenirs de CM2 !

La journée commençait toujours par une leçon d'éducation civique. Une phrase était écrite au tableau et monsieur l'instituteur nous la commentait…comme ces soldats amenant à manger à leurs camarades dans les tranchées au risque de leur vie…ce qui a énormément marqué mon imagination d'enfant…. plus tard, Monsieur Martin au collège nous racontait sa guerre et ça résonnait pareillement dans mon esprit …

Puis c'était le régal de la journée…”le voyage d'Edgar “…nous lisions un passage à voix haute chacun notre tour. C'était un ravissement de connaître les aventures de ce jeune garçon imaginé par Edouard Peysson, la fin de la lecture me laissait toujours rêveur…quels beaux voyages Edgar faisaient dans les eaux froides du Canada!!! et dire que je n'avais pas le droit de lire la suite …les livres assez volumineux devaient rester à l'école.!

Ce fut mon instituteur préféré si bien que j'ai redoublé mon CM2…pour connaître la fin du voyage d'Edgar?…Quand nous avons déménagé, j'ai gardé des contacts avec lui, lui écrivant pour lui donner de mes nouvelles…Il était toujours fier de nous lire, en classe, les lettres de ses anciens élèves et j'étais content de savoir que mes lettres seraient lues aux plus jeunes…
Puis je l'ai perdu de vue, emporté par mes préoccupations d'adolescent et mes études au collège …  

Stéphane Fiécha, seul homme dans un univers de femmes

hebergement d'image

Cet article revient aujourd'hui car il faut saluer le travail d'un homme  
Encore une fois toutes mes félicitations !!! 
J’ai toujours fait de la couture, du tricot. Du temps de maman, je faisais ses patrons. C’est elle qui m’a appris les secrets de la couture.  » Grâce à un magazine, il se perfectionne, apprend à faire des points. Son premier boléro est réalisé pour une jeune mariée : il fut terminé le matin même du mariage et elle l’a porté à la mairie.

Pour son entreprise, il réalise les paniers pour la salle de réunion, des décos pour les repas. Stéphane n’est jamais à cours d’idées. Il est devenu un adepte du point de bride, de la double et de la triple bride en utilisant des fils de qualité ou en plastique. «  C’est comme ça, quand ça me prend, je brode et fais du crochet.  »


Stéphane montre une certaine fierté lorsqu’il s’agit d’exposer son travail, et ses amies de l’association l’encouragent, au point même que son épouse l’a rejoint. Il a aussi impliqué ses deux fils. «  Adrien s’est essayé au point de croix, alors que Guillaume n’a pas été branché.  »

« Je réalise toujours à prix coûtant »


Stéphane n’hésite pas à partager son savoir-faire. «  C’est une pratique qui ne concerne pas que les personnes âgées et quand je fais un gilet je m’inspire des tendances. J’ai d’ailleurs tout un réseau de personnes qui me commandent des travaux que je réalise toujours à prix coûtant, on me rembourse les fils et je suis content.  »

Stéphane espère aller de plus en plus loin dans sa passion. Il a ainsi été sollicité pour découvrir des points très spécialisés. « On m’a proposé de faire de la dentelle de Valenciennes. Le Nord est très riche en la matière. » Il sera prochainement parmi les invités d’honneur au Quesnoy.
Stéphane Fiécha, seul homme dans un univers de femmeshttp://www.aisnenouvelle.fr/71665/article/2018-04-03/stephane-fiecha-seul-homme-dans-un-univers-de-femmes