Le 6 avril 1973, Patrick Talon, devenait pompier volontaire. « J’avais 19 ans et je voulais faire mon service militaire chez les pompiers de Paris. Le conseiller d’orientation militaire, lors de mes trois jours, m’avait conseillé de devenir pompier volontaire avant. Ce fut le départ d’une longue carrière et surtout d’une grande passion mise au service des autres. » Sa carrière a duré 46 ans. « Après mon entrée chez les pompiers, j’ai passé tous les grades et j’ai suivi toutes les formations jusqu’à celle de chef de colonne ». Il sera le premier de l’Aisne à valider cette formation. « Ça fait maintenant 46 ans que je suis sapeur-pompier. »
Des années 80 douloureuses
« Mes pires moments sont tous les décès auxquels j’ai assisté. Surtout dans les années 80’s. Les années 80 étaient synonymes d’accidents de la route et de morts de jeunes, le samedi soir. Les voitures finissaient écrasées contre les arbres en bordure de route. Tous ces jeunes qui mouraient accidentellement c’était un véritable drame, ils mouraient alors qu’ils avaient tant de choses à vivre encore. Il faut pouvoir prendre les bonnes décisions et très rapidement, c’est parfois compliqué dans certMais il ne garde pas que des souvenirs difficiles. « Je me souviens de cet enfant qui s’était noyé et que l’on a réanimé. C’est formidable et ça vous marque à vie. Ma joie est aussi d’avoir travaillé avec des personnes sur qui l’ont peu compté, l’esprit d’équipe qui nous anime et qui nous permet de donner le meilleur de nous-même ou de supporter le pire. »
Le 6 avril 1973, Patrick Talon, devenait pompier volontaire. « J’avais 19 ans et je voulais faire mon service militaire chez les pompiers de Paris. Le conseiller d’orientation militaire, lors de mes trois jours, m’avait conseillé de devenir pompier volontaire avant. Ce fut le départ d’une longue carrière et surtout d’une grande passion mise au service des autres. » Sa carrière a duré 46 ans. « Après mon entrée chez les pompiers, j’ai passé tous les grades et j’ai suivi toutes les formations jusqu’à celle de chef de colonne ». Il sera le premier de l’Aisne à valider cette formation. « Ça fait maintenant 46 ans que je suis sapeur-pompier. »
Des années 80 douloureuses
« Mes pires moments sont tous les décès auxquels j’ai assisté. Surtout dans les années 80’s. Les années 80 étaient synonymes d’accidents de la route et de morts de jeunes, le samedi soir. Les voitures finissaient écrasées contre les arbres en bordure de route. Tous ces jeunes qui mouraient accidentellement c’était un véritable drame, ils mouraient alors qu’ils avaient tant de choses à vivre encore. Il faut pouvoir prendre les bonnes décisions et très rapidement, c’est parfois compliqué dans certaines situations. »
Mais il ne garde pas que des souvenirs difficiles. « Je me souviens de cet enfant qui s’était noyé et que l’on a réanimé. C’est formidable et ça vous marque à vie. Ma joie est aussi d’avoir travaillé avec des personnes sur qui l’ont peu compté, l’esprit d’équipe qui nous anime et qui nous permet de donner le meilleur de nous-même ou de supporter le pire. »
Diriger du personnel volontaire reste une situation délicate. « Je suis devenu chef de centre en avril 1992. À cette époque, il fallait s’adapter à la disponibilité du personnel. Ils nous arrivaient d’être trop peu ou au contraire trop nombreux. Maintenant, avec la gestion informatisée du personnel du département, c’est une gestion au jour le jour, voire heure par heure, car les volontaires ont des impératifs professionnels et personnels qu’il faut gérer. Le matériel a évolué. Du véhicule bricolé, adapté, nous sommes passés au matériel professionnel », explique Patrick Talon.
Le 12 janvier à 10 h 30, Patrick Talon passera le commandement au lieutenant Aurélien Berna, lors d’une cérémonie sur la place du Familistère………. LIRE DANS LE JOURNAL L'AISNE NOUVELLE …….. Le commandant des pompiers de Guise, Patrick Talon, passe le flambeau
http://www.aisnenouvelle.fr/83194/article/2019-01-01/le-commandant-des-pompiers-de-guise-patrick-talon-passe-le-flambeau
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