Le PAC a-t-il les moyens de ses ambitions ? La question mérite largement d’être posée, d’autant que depuis son accession dans la cour des grands, en Nationale 3, les choses ne sont pas évidentes. Le budget 2018-2019, même revu à la baisse, n’est pas encore bouclé.
Le président du PAC, Yves Châtelain, n’est pas plus inquiet que cela. «
On avait un budget de 97 000 € la saison passée. Le Serbe Filip Vukosavljevic coûtait cher. On a revu nos besoins à 81 000 € mais il nous manque encore entre 20 000 € et 30 000 € pour boucler le budget mais la saison démarre à peine.
»
« Je suis amer du désengagement total de Thiérache Sambre et Oise en dépit des promesses qui avaient été faites dans l’hypothèse avérée du maintien en Nationale 3. »
Lors de l’assemblée générale tenue devant plus de cent personnes, le patron du PAC n’a pas mâché ses mots vis-à-vis de l’intercommunalité et de son désengagement financier pour la nouvelle saison. «
Je suis amer du désengagement total de Thiérache Sambre et Oise en dépit des promesses qui avaient été faites dans l’hypothèse avérée du maintien en Nationale 3. La perte de 6 000 € n’est pas négligeable alors que le PAC fait briller les couleurs de la communauté de communes sur au moins un quart de l’hexagone. La décision des 35 communes (NDLR : adhérentes à la CCTSO) est difficilement compréhensible quand on sait que toutes les communautés de communes possédant des équipes à ce niveau apportent, sans exception, un soutien financier. Le PAC sera donc la seule équipe de Nationale 3 à ne rien percevoir de la collectivité.
»
Le président de Thiérache Sambre et Oise, Hugues Cochet, a tenu à préciser que ce désengagement avait été pris pour 2018 et que «
les choses seraient peut-être revues en 2019
».
La Région, le Département et la Ville en soutien
En revanche, la Ville de Guise continue d’aider le PAC avec une subvention qui est passée en 2012 à 1 500 € à désormais 15 000 € par an. Yves Châtelain garde espoir mais il sait que cette année il pourra compter sur la Région Hauts-de-France et sur le Département qui vont lui apporter chacun 4 300 €, mais aussi sur un gros sponsor guisard, sans oublier la cotisation des adhérents pour 8 000 € et des dons de particuliers. «
Je reçois 25 000 € de dons par an de particuliers ce qui leur permet de défiscaliser
», précise le président, donnant l’exemple de Thiérachiens qui versent 1 000 ou 1 500 € au PAC. Yves Chatelain verse aussi entre 10 000 € et 15 000 € sur ses deniers personnels.
Le PAC en Nationale 2 ?
Didier Dens, arrivé en janvier comme entraîneur remplaçant au pied levé Stéphane Beaurain, devient manager général du club. Il affiche clairement ses ambitions : «
Les ambitions du PAC sur les trois ans à venir c’est atteindre la Nationale 2. »
Pour Yves Châtelain, cette ambition est démesurée car elle imposerait un budget annuel de 200 000 €. Avec une 9e place en N3 en fin de saison, le pari est gagné. «
À domicile avec 8 victoires sur 11, Guise est imprenable comme le fort, détaille Yves Châtelain. Les joueurs du PAC aiment leur public qui leur rend bien. C’est pour cette raison que l’on maintient la gratuité de l’entrée, ça assure un spectacle et on fait vivre la ville le samedi soir. Pour la nouvelle saison, on vise un maintien confortable mais pas un maintien stressant.
»
Si le PAC est projeté sous les feux de la rampe avec l’équipe première, il ne faudrait pas en oublier les autres. La relève à travers les poussins et les benjamins ont été mis à l’honneur pour leur titre de champion de l’Aisne dans leur catégorie. Jean Degros, ancien international de basket présent à cette assemblée, a remis les trophées aux jeunes sportifs, impressionné par le parcours de ce champion des années 60 qui totalise 148 sélections en équipes de France………….. LIRE DANS LE JOURNAL L'AISNE NOUVELLE ………….. Le PAC de Guise en Nationale 3 a besoin de 81 000 €
http://www.aisnenouvelle.fr/75861/article/2018-07-04/le-pac-de-guise-en-nationale-3-besoin-de-81-000-eu
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