la barre du tribunal de Saint-Quentin, mardi 26 juin, Le septuagénaire assure n’avoir pas senti qu’il avait percuté un cycliste sur le CD 76 entre Bohain et Vaux-Andigny, le 30 juillet dernier. Il présente en cela un argument assez imparable à la cour. «
J’ai trois directions pour retourner chez moi. Si j’avais été conscient de l’accident, j’aurais pris un autre chemin.
» L’habitant de Vaux-Andigny, après être allé chercher son pain à Bohain, est en effet repassé au niveau de l’accident qu’il venait de créer. Sans s’arrêter.
Un quart d’heure après la collision, vers 8 h 30 du matin, «
y’avait des voitures sur la droite et sur la gauche, le cycliste était debout, je ne me suis pas arrêté
», explique le prévenu de 77 ans au casier vierge. Si, lui, n’a rien vu, ce n’est pas le cas de sa victime, qui s’en tire avec de légères blessures. Quand elle informe un proche du passage du Peugeot Partner gris, celui-ci monte dans sa voiture et suit l’utilitaire. Il parvient à en relever le numéro de plaque, transmis aux gendarmes, qui rendent rapidement visite à l’automobiliste
À leur arrivée, les militaires trouvent l’homme affairé à couper les fils de son rétroviseur droit qui pend et dont la coque gisait sur le lieu de l’accident. «
Vous ne vous êtes pas demandé pourquoi il était cassé ?
», interroge le président. «
Non, pas exactement
», lâche le prévenu, qui en devient tout de suite un poil moins crédible. Il est condamné à 500 € d’amende et 200 € de préjudice moral.L’automobiliste n’avait pas senti le cycliste à Bohain-en-Vermandoishttp://www.aisnenouvelle.fr/75510/article/2018-06-26/lautomobiliste-navait-pas-senti-le-cycliste-bohain-en-vermandois
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