vendredi 27 mai 2022

Guise, L'histoire des associations de gymnastique

 

L'ARCHE




Après l’échec de 1870-71, la France autorisa certaines associations comme la préparation militaire, le tir et la gymnastique, pour le développement des forces physiques et morales afin d’être mieux préparer aux conflits futurs.
Il y eu à Guise, 4 associations de gymnastique, au 19ème siècle deux virent le jour, une au Familistère sous le nom de « La Pacifique » et une en ville sous le nom de « La Fraternelle », toutes deux en 1884. Puis au 20ème siècle, « La Renaissance » voit le jour en 1927 et « L’Espoir Guisard » en 1973. Une 5ème association eut une section gymnastique qui vit le jour lors de sa création par Haguenin, maire de Guise en 1908, elle s’appelait « La Postscolaire ».
La Pacifique est crée par Godin, le premier président sera M. De Roq, peu d’informations sont arrivés jusqu’à nous sur cette association, les archives du Familistère sont certainement la clé.
La Fraternelle est lancé par M. Labbé, qui était conseiller municipal, on y pratique la gymnastique, la musique et en particulier le tir et la préparation militaire. Elle participe à l’inauguration de la statue Camille Desmoulins en 1890, une section fanfare est créée en 1892 sous la houlette d’Henri Boncourt. Malheureusement, elle subit un désarmement en 1897, ce qui entraînera sa fermeture.
La postscolaire avait pour but l’hygiène, les sports, l’instruction et l’éducation, elle concernait les jeunes à partir de 14 ans (âge où il sortait de l’école). L’année de son lancement en 1908, ce sont 160 sociétaires qui adhèrent, il y avait donc une réelle demande. Dix sections y verront le jour : la gymnastique, le tir, le football, la pêche, la bicyclette, le chant, la musique, la photographie et la rédaction ; après 17 ans, on peut entrer dans la section qui prépare au certificat d’aptitude militaire.
La Renaissance qui voit le jour en 1927, et non en 1884 comme beaucoup d’anciens Guisards le croit, est créée par André Garbe (la salle de gym du quai de l’Oise porte son nom), le président de l’époque n’est autre que Canonne, qui est l’architecte de la ville, il a d’ailleurs créée le dojo, l’hôtel de ville et l’hippodrome. Pendant la Seconde Guerre, la municipalité décide de réunir toutes les associations sportives, ainsi que la Renaissance, au sein d’une seule, qui porte le nom d’Union Sportive Guisarde (USG), elles reprendront leur indépendance par la suite. La Renaissance qui a une section de danse, développée dans les années 50, forme une fanfare après la fermeture de l’harmonie Godin en 1968, elle aura également une section majorettes.
L’espoir Guisard est créé avec une partie des membres de la Renaissance en désaccord avec les membres du Bureau sur l’orientation de cette dernière. Elle voit le jour officiellement en mai 1973, mais la ville se retrouve avec deux associations de gymnastique, ce qui cause des soucis d’occupation de salle et d’utilisation de matériels. Au début des années 80, une fusion semble se dessiner, mais n’aboutira jamais. La fédération Française de gym reconnait la Renaissance comme unique association affiliée et l’Espoir Guisard se tournera vers la gymnastique aérobic et le yoga. De nos jours l’Espoir Guisard existe toujours...administrativement parlant.
Source : Journal officiel, Archive de la Renaissance, l’album du Familistère, bulletin de l’œuvre Postscolaire, registre de délibération de Guise, souvenir de Serge Marie et Alain Lapière.

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