Arnaud Battefort
RENCONTRES: LA THIÉRACHE REGORGE D'ARTISTES FASCINANTS, IBARA ET PIERRE POTHRON SONT DE CEUX-LÀ !
J'ai eu besoin, ce samedi, de m'extirper quelques heures de la fête patronale de la Ville de Vailly-sur-Aisne.
Direction la Thiérache, avec une pause d'abord chez mon ami Pierre Pothron, à Guise. Un an que je ne l'avais pas vu. L'autodidacte qu'il est s'étonne encore de son parcours créatif. Je m'arrête sur une de ces œuvres qui m'interpelle. J'y vois des têtes qui surgissent du chaos. Il s'agit du Liban, la toile a été peinte dans les années 1990 (à l'époque de la guerre). Si la création est un don, elle est aussi une vision !
Direction ensuite Petit-Verly; je ressentais l'impérieuse envie d'aller à la rencontre d'Henri Ibara depuis plusieurs semaines. Je l'avais découvert, il y a quelques années, dans ses performances artistiques (des shows prodigieux) d'abord à la télévision, puis à Soissons qui lui était point d'ancrage. À plusieurs reprises nous avions échangé quelques mots, mais la foule n'est pas propice à une vraie discussion.
Il aura fallu un petit mot glissé sur le réseau qui accueille ces quelques mots, puis une invitation, pour que notre rencontre puisse avoir lieu. Il est des personnes que l'on aime rencontrer ; Henri est de ceux-là qui nous invitent immédiatement à rentrer dans leur univers, dans leur construction personnelle et intime, dans leur monde fraternel, généreux et bienveillant.
Il n'est pas qu'un croqueur de vie, un affamé de création, un peintre prolixe ce qui est déjà, en soi, formidablement passionnant; son existence elle-même fait oeuvre.
Une rencontre, c'est une alchimie, c'est un partage, c'est un dialogue dans lequel chacun s'accroche aux aspérités de l'autre. Il fut question de Céline (et de "mort à crédit"), de Dostoïevski, de Miller, de Nietzsche. De temporalité, de création, d'amour et de désamour (la haine comme un sentiment étranger). De voyages, aussi, introspectifs ou pas.
Et finalement de vie(s) et d'existence, parce que je pense l'avoir compris, l'artiste, puissamment entier, n'ouvre pas seulement la porte de sa maison, il ouvre surtout celle de son cœur en présence de ceux qui lui sont chers (sa douce Catherine que je remercie de sa gentillesse et de son accueil; de même que Julie). Il y a dans cet homme du dionysiaque et de l'apollinien, il est un volcan effervescent en même temps qu'un ruisseau apaisant.
Je savais pouvoir aimer le rencontrer, tout autant que l'admirer, je sais maintenant aimer ce qu'il est !
Direction la Thiérache, avec une pause d'abord chez mon ami Pierre Pothron, à Guise. Un an que je ne l'avais pas vu. L'autodidacte qu'il est s'étonne encore de son parcours créatif. Je m'arrête sur une de ces œuvres qui m'interpelle. J'y vois des têtes qui surgissent du chaos. Il s'agit du Liban, la toile a été peinte dans les années 1990 (à l'époque de la guerre). Si la création est un don, elle est aussi une vision !
Direction ensuite Petit-Verly; je ressentais l'impérieuse envie d'aller à la rencontre d'Henri Ibara depuis plusieurs semaines. Je l'avais découvert, il y a quelques années, dans ses performances artistiques (des shows prodigieux) d'abord à la télévision, puis à Soissons qui lui était point d'ancrage. À plusieurs reprises nous avions échangé quelques mots, mais la foule n'est pas propice à une vraie discussion.
Il aura fallu un petit mot glissé sur le réseau qui accueille ces quelques mots, puis une invitation, pour que notre rencontre puisse avoir lieu. Il est des personnes que l'on aime rencontrer ; Henri est de ceux-là qui nous invitent immédiatement à rentrer dans leur univers, dans leur construction personnelle et intime, dans leur monde fraternel, généreux et bienveillant.
Il n'est pas qu'un croqueur de vie, un affamé de création, un peintre prolixe ce qui est déjà, en soi, formidablement passionnant; son existence elle-même fait oeuvre.
Une rencontre, c'est une alchimie, c'est un partage, c'est un dialogue dans lequel chacun s'accroche aux aspérités de l'autre. Il fut question de Céline (et de "mort à crédit"), de Dostoïevski, de Miller, de Nietzsche. De temporalité, de création, d'amour et de désamour (la haine comme un sentiment étranger). De voyages, aussi, introspectifs ou pas.
Et finalement de vie(s) et d'existence, parce que je pense l'avoir compris, l'artiste, puissamment entier, n'ouvre pas seulement la porte de sa maison, il ouvre surtout celle de son cœur en présence de ceux qui lui sont chers (sa douce Catherine que je remercie de sa gentillesse et de son accueil; de même que Julie). Il y a dans cet homme du dionysiaque et de l'apollinien, il est un volcan effervescent en même temps qu'un ruisseau apaisant.
Je savais pouvoir aimer le rencontrer, tout autant que l'admirer, je sais maintenant aimer ce qu'il est !
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