Nouvelle recrue au PAC ... présentation

Yves Chatelain

Aisne nouvelle
Benoit PELLOQUIN
NATIONALE 3 - À 34 ans, l’intérieur franco-malien de Grenoble (N3) s’est engagé pour une saison dans le club thiérachien. L’ancien espoir déchu du basket-ball mondial, comparé à LeBron James pendant son adolescence, cherche à rebondir dans l’Aisne.

Un nom clinquant débarque à Guise. Du haut de ses 2,02 m, Tahirou Sani vient de signer avec le PAC Guise (Nationale 3) pour renforcer le secteur intérieur au côté d’Ousmane Dabo.

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Et quel renfort! Arrivé en France en octobre 1999 à l’âge de 15 ans pour participer au tournoi international juniors de Douai avec sa sélection nationale, sous la houlette de Jean-Pierre Ciesielski, ancien joueur du SQBB, le Malien n’a pas tardé à exploser le compteur de statistiques avec les minimes du club douaisien. Les spécialistes n’hésitent d’ailleurs pas à comparer sa progression avec celle d’un certain… LeBron James.

Deux ans plus tard, lors de la même compétition, il rivalise avec Carmelo Anthony et Luol Deng, futures stars de la NBA, avant de rejoindre le centre de formation du BCM Gravelines. Dans le Pas-de-Calais, Tahirou Sani devient double champion de France cadets (2002, 2003) puis remporte la Coupe de France avec les seniors en 2005.

Le hasard fait bien les choses

Un début de carrière affolant, avant de retomber dans l’anonymat, faisant le yo-yo entre la Pro B (Golbey/Épinal, Brest), la N1 (Get Vosges, Blois, Quimper, Tarbes/Lourdes) et la N2 (Orchies, Vitré, Bruay-la-Buissière), sans oublier un passage en Islande et en Suisse.

Depuis deux ans, Tahirou Sani portait les couleurs de Grenoble (N3). Le contact avec le club guisard s’est fait un peu au hasard. « Aymeric Collignon l’a coaché à Quimper. Il n’avait pas l’intention de déloger Tahirou Sani mais il a contacté un agent qui lui a proposé le joueur », raconte Yvec Chatelain, le président du PAC Guise.

La nouvelle recrue guisarde a participé lundi 6 juillet à son premier entraînement au gymnase Lesur, après plusieurs mois d’inactivité dus à la pandémie de Covid-19. « On continue de faire évoluer le sport de haut niveau en Thiérache », se réjouit le patron du PAC. Reste à trouver la bonne alchimie sur le parquet.