J'y ai vécu... travaillé... je me souviens...vous me suivez ? Revue de la presse régionale et nationale sur tout ce qui a un trait avec Guise ... la ville de mon adolescence ...
jeudi 17 janvier 2019
Monsieur Leriche
(illustration images d'archives)
Il avait une nom prédestiné ...Leriche ...pour un homme qui travaillait dans une banque c'était quand même fort !!!
Cet homme était d'une gentillesse rare...toujours calme et réfléchi...un petit sourire au coin de la lèvre qui donnait à ses réflexions une allure de réplique de western...je l'identifiais à Lucky Luke bien qu'il n'ait pas le physique du cowboy...
Si je me souviens de lui c'est que nous avons eu ensemble une mission périlleuse. Transport de fonds de Guise à Saint Quentin avec une 2CV... quand je vois la Brinks aujourd'hui dans des fourgons blindés je me dit que nous étions insouciants....il me disait toujours (pensant qu'un jour je le remplacerais) qu'il ne fallait jamais s'arrêter en route même pas pour un besoin pressant...
Ce jour là nous nous sommes arrêtés au retour...pour le besoin pressant ....
C'était quand même impressionnant de transporter autant d'argent...et de le livrer au siège à Saint Quentin...
Je ne travaillais pas directement avec lui à Guise...j'étais au portefeuille et lui se trouvait au fond de la banque ...à côté de Pirotte qui était aux coupons...Monsieur Leriche était responsable de la compensation...J'appelais ça la messe....ou le grand Monopoly...c'est à dire que régulièrement les représentants des banques de Guise se rassemblaient "en séance plénière" pour s'échanger les chèques...La SG donnait au Crédit Agricole les chèques du Crédit Agricole qu'elle avait en sa possession et pareil avec la banque Dupont ...à la fin de la compensation, la banque bénéficiaire recevait un chèque de la banque qui lui était redevable...aujourd'hui c'est automatique et par informatique...A notre époque tous ces calculs étaient manuels...Donc Monsieur Leriche trillait les chèques qui arrivaient chez moi au portefeuille par banque et calculait ce que les banques voisines devaient à notre banque... les autres faisant pareil de leur côté....
Je me souviens avec émotion de Monsieur Leriche....
Lui ne doit plus se souvenir de moi...je ne suis pas resté à la banque assez longtemps...qu'il sache que je me souviens très bien de lui ...un homme de valeur! (ça aussi c'est une qualité prédestinée pour un employé de banque)
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Bonsoir Francis
RépondreSupprimerUne personne qui avait beaucoup d'importance à tes yeux!
Qui sait s'il ne souvient pas de toi?
J'ai souvent joué au monopoly, je n'ai jamais gagné...
C'est vrai que transport d'argent est plus "encadré" à notre époque et pourtant, cela n'empêche pas les braquages qui deviennent de plus en plus violents!
Merci pour ces souvenirs!
Je te souhaite une bonne soirée
Bises
Francine
J'ai bien connu André Leriche puisque j'ai travaillé avec lui pendant 4 ans. C'était un homme fort sympathique et humaniste. Il habitait à Puisieus. J'avais gardé des liens avec lui dans les années 1970 et je l'ai malheureusement vu dépérit lorsque qu'il est tombé malade et j'ai assisté à ses obsèques. Qu'il repose en paix.
RépondreSupprimerCommentaires sur la photo : je ne reconnais pas grand monde car cette photo est ancienne Je pense que la seconde à gauche est Yvette Pépermans épouse de Pierre Chassagne et l'homme à sa droite doit être Robert Lefevre.L'autre dame à gauche pourrait être Madeleine DUMUR, mais je n'en suis pas certain
RépondreSupprimerUne anecdote à propos des transports de fonds. Il est vrai qu'à l'époque, les employés n'étaient munis que d'une simple matraque.
RépondreSupprimerPar la suite, lorsque j'ai travaillé en Afrique, je transportais des fonds dans une simple cantine posée sur la benne d'un pick-up et on transportait entre 300 et 500 millions de francs C.F.A. ce qui correspondait au double en francs français et nous n'avions aucune arme ni protection.Nous n'avons jamais été l'objet d'aucune attaque, heureusement. Les temps ont bien changé...!