La scène est un grand classique des violences conjugales. Sur le banc des prévenus, l'homme, 38 ans, réfute avoir frappé sa concubine. Sur le banc des parties civiles, cette dernière reconnaît avoir «
exagéré les violences sur le coup de la colère
».
Quelques mois après une énième condamnation pour des violences, cet habitant de Tupigny près de Guise a été présenté en comparution immédiate ce vendredi à Saint-Quentin.
Le 23 mai, la jeune femme avait porté plainte pour des gifles et des griffures à la suite d’une dispute. Elle lui reprochait la prise trop importante de cachets. Ces anxiolytiques absorbés en grande quantité lui ont valu une hospitalisation à Guise au début de cette semaine. Quand la mère de son futur enfant est venue le rechercher mercredi, le ton est encore monté quand il a réclamé ses cachets. Il l’a agrippée par le cou avant de cesser les violences à l’arrivée d’une infirmière alertée par les cris.
« Quand il n’a pas ses médicaments, il est très attentionné »
Face au casier chargé du prévenu, le procureur a requis dix mois de prison ferme estimant que la justice lui avait donné assez de chances. Son avocat Me Lavalois a pourtant nuancé ces réquisitions. «
Il a saisi sa chance la dernière fois et a entrepris des soins. Sauf que les médicaments qu’on lui a donnés l’ont conduit à commettre des infractions pénales.
» La victime confirme : «
Quand il n’a pas ses médicaments, il est très attentionné.
»
Elle a supplié le tribunal de ne pas l’envoyer en prison pour qu’il puisse assister à la naissance imminente de son fils. Les juges l’ont en partie écoutée. Bien que condamné à un an de prison dont six mois avec sursis et une mise à l’épreuve (avec obligation de soins), il n’a pas été écroué et pourra aménager sa peine. Mais la mesure d’éloignement ordonnée par le tribunal devrait lui faire louper l’heureux événement………………….. LIRE DANS LA JOURNAL L'AISNE NOUVELLE ……….
Ses cachets le conduisent à l’hôpital de Guise puis au tribunal
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