Le véhicule, sur le parking du Carrefour de Guise, rue Sadi-Carnot, il avoue y avoir mis le feu, mardi 21 novembre au tribunal de Saint-Quentin. « Heureusement, j’étais à jeun », juge-t-il utile de préciser, telle une circonstance atténuante. « Il n’y avait pas de voiture autour, poursuit l’homme de 52 ans aux 22 condamnations, sinon je ne l’aurais pas fait. Pour les dégâts à Carrefour, je paierai, mais pas question pour lui », le propriétaire de la Renault.
Cette antipathie à l’égard de la victime, le prévenu qui comparaît incarcéré pour une autre affaire la ressent depuis qu’elle aurait abîmé son scooter. « Je l’avais laissé chez un ami. Ils se sont disputés, il a été violent et, quand il est parti, il s’est aussi défoulé sur mon scooter. »
Le 27 mai dernier, cinq jours avant son retour en cellule, le quinquagénaire repère donc le véhicule hors d’âge de son ennemi dans le centre-ville. Il commence par en crever les pneus. La Clio étant ouverte, il y trouve un jerrican d’essence. Il en déverse sur le siège avant et par le hayon, avant de mettre le feu à l’aide de son briquet. Le crime eut été parfait sans la vidéosurveillance de l’enseigne.
Sur les bandes, on voit très bien celui qui écope de 6 mois ferme faire son affaire. L’initiative est efficace, la voiture est détruite. « C’était une carcasse ambulante, c’est finalement une bonne chose pour la société », ose l’avocat du prévenu, non sans ironie. Œuvre de salut public, en somme, payée de 6 mois ferme.
Par vengeance, il brûle la Renault Clio sur le parking du Carrefour de Guisehttp://www.aisnenouvelle.fr/54090/article/2017-11-22/par-vengeance-il-brule-la-renault-clio-sur-le-parking-du-carrefour-de-guise
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire