Une décision qui semble poser problème à la préfecture, qui a décidé de suspendre l'arrêté. "Le problème, c'est que l'arrêté est illimité dans le temps. Apparemment, il aurait fallu que je précise la période, jusqu'à la fin des vacances scolaires par exemple.", explique Francis Delville, le maire de la commune."Je ne suis ni pénaliste, ni juriste, je ne savais pas ça. S'il faut le modifier je le modifierai, mais je veux qu'il soit maintenu."
Autre question que soulève la préfecture : l'arrêté répond-il véritablement aux problèmes de délinquance évoqués par le maire ? "J'avais rencontré la gendaremerie, les autorités départementales, on essayait de trouver une solution. J'ai pas fait ça pour le plaisir, c'était pour enrayer cette délinquance et faire réagir les parents...", souffle Francis Delville, visiblement fatigué par le tourbillon médiatique que cette affaire a provoqué.
"Qu'est-ce que je dois faire ? Ils sont déjà issues de familles désunies et désociabilisées, on ne va pas en rajouter une couche en disant aux gens de porter plainte directement contre eux."
L'édile a demandé à rencontrer les autorités compétentes. Une réunion est prévue demain en sous-préfecture.
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