De la primaire au lycée, les élèves qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un accompagnement scolaire pour l’aide aux devoirs mais aussi pour des sorties culturelles.
Deux fois par semaine, dans une salle du centre social, l’ambiance est à la fois studieuse et détendue. Des enfants s’y retrouvent encadrés par un salarié. Durant 1 h 30, le petit groupe bénéficie d’un accompagnement scolaire.
Cela va au-delà d’une simple aide aux devoirs. « Nous ne sommes pas des enseignants. Ça reste de l’accompagnement pour permettre aux parents de trouver des activités aux enfants, en difficulté ou pas. Le but c’est vraiment un rapport entre nous centre social, les parents, les enfants et les enseignants » explique le référent famille, Yves Coutant, qui suit avec attention le bon déroulement de ce service proposé aux parents.
Goûter, devoirs et détente
Chloé, 7 ans et Kimberley, 8 ans ont un programme bien chargé : goûter, discussion, devoirs et coloriage. Elles suivent les bons conseils de Marina, employée en service civique au centre social, qui se partage la mission avec Mégane, une autre salariée. Au total, on compte huit enfants inscrits.
« Cet accompagnement scolaire, qui dure 1 h 30, commence par une discussion autour d’un goûter. Ensuite, on travaille sur l’organisation, savoir ce que les élèves ont fait durant la journée, comment ils rangent leur cartable ou comment ils préparent leur travail. L’idée c’est vraiment de les motiver pour qu’ils comprennent mieux les choses » détaille Yves Coutant.
Pour compléter ce dispositif d’accompagnement scolaire, une fois par mois, pendant les beaux jours de printemps et d’automne, l’atelier dure plus longtemps et se délocalise par le biais de visites pédagogiques en extérieur.
Les enfants ont, par exemple, pu découvrir le musée Matisse du Cateau-Cambrésis, les jardins du Familistère, le musée du sabot de Buironfosse ou bien encore les alpagas de la ferme Faroux, à Sommeron. Le musée d’antan de La Neuville-lès-Dorengt est au programme dans les prochaines semaines ainsi que des ateliers d’une après-midi complète, consacrés au bocage ou à la pêche. « Une manière de montrer que l’on peut être dans l’esprit de l’école mais avec des axes différents » ajoute-t-il.
Ces moments d’escapade et de découverte sont aussi prétexte pour aborder des leçons sans forcément que l’élève des buissons ne s’en aperçoive. Cette aide souffre cependant d’un manque de visibilité alors que l’intention est largement louable, préparer l’avenir des plus jeunes.
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