La première des trois journées de braderie du Creuset et du Bourget, à Fresnoy-Le-Grand, ce vendredi 25 novembre, a comme à l’accoutumée attiré Japonais, Américains, Belges ou Canadiens.
La preuve que Le Creuset est une marque connue dans le monde entier ? Facile, il suffit de se rendre dans son usine, pendant la braderie, qui a commencé hier vendredi 25 novembre et se poursuit aujourd’hui et demain. Et de constater que les visiteurs en quête de bonnes affaires sont loin de tous parler français. « Ceux que nous voyons le plus, ce sont les Asiatiques, indique Alexandre Macquart, salarié, qui conseille les clients et range les produits en ces journées bien spéciales. Chaque année, il y a bien une bonne moitié d’étrangers. »
Yuri et ses amis, par exemple, sont japonaises et ont fait des folies, à en voir le nombre de sacs remplis d’accessoires de cuisine qu’elles transportent. « C’est difficile de choisir parmi tout ce qui est proposé, explique la jeune femme, qui, comme ses amies, vit à Valenciennes. Au Japon, le Creuset est une marque très très populaire. » Dans le groupe, c’est une amie habituée des lieux qui a poussé les autres à venir pour la première fois. « C’est déjà la troisième fois que je viens, mais, malheureusement, les tarifs augmentent chaque année. »
Dans les allées bondées, l’anglais est aussi une langue très usitée. Logique car le personnel d’une base de l’OTAN située à Chièvres, près de Mons (Belgique) s’est passé le mot pour venir faire la chasse aux bonnes affaires. Des autocars ont même été affrétés. « Nous connaissons tous l’endroit, confirme Caroline, originaire du Québec. C’est vraiment bien ce qu’on peut avoir avec les rabais. Je ne sais pas vraiment ce dont j’ai besoin, mais j’ai quand même acheté ! » Le virus des soldes n’est pas que français. « Nous étions bien une trentaine dans le bus, chiffre la Québécoise. Surtout des femmes : il n’y avait que trois ou quatre hommes. »
Les Américains, venus de la même base, sont nombreux eux aussi. « Aux États-Unis, on ne trouve ce genre de choses que sur Internet, relève Christine, qui a fait la route en voiture avec son mari Bruce depuis Chièvres aussi. On nous a tellement dit que ça valait le coup de venir ! C’est la première fois. » Les produits Le Creuset voyagerons donc avec eux en Alaska lorsqu’ils reviendront. Mais, tous ces clients ne parlant que très peu le français, n’est-ce pas trop compliqué ? Alexandre Macquart ne se démonte pas. « Je ne parle pas anglais mais je fais en sorte de comprendre ce qu’ils me demandent. Et si je n’y arrive pas, j’appelle un collègue. » Le commerce ne connaît pas de frontières.
http://www.lunion.fr/node/845604
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