Le dossier de la ferme de l’horreur a révolté les défenseurs des animaux mais personne n’évoque la détresse humaine. Le maire du village tire la sonnette d’alarme.
Ce village de 70 habitants perdu au cœur du bocage thiérachien a fait l’actualité nationale cette semaine. Dans ce dossier des animaux retrouvés, vivants ou morts, à aucun moment personne n’évoque la détresse familiale. Seule la maire du village, Odile Valliez, semble s’inquiéter de cet aspect et du volet social de ce dossier, reflet de la misère et de la détresse humaine.
« Ce qui m’inquiète, c’est que Corinne vit dans cette ferme en location avec sa mère âgée de 83 ans, avec sa plus jeune fille de 16 ans ainsi qu’un neveu de 14 ans qui vient très souvent, explique l’édile à nos confrères de l’Aisne Nouvelle. On se préoccupe beaucoup des animaux mais peu des personnes. Je vais contacter les services sociaux et très certainement écrire au procureur de la République. »
L’élue fait référence aux conditions de vie de cette famille, dans un logement devenu insalubre, où des dizaines d’animaux ont, durant des années, envahi l’espace de vie du rez-de-chaussée et de l’étage, faisant leurs excréments partout tandis que les cadavres croupissaient dans les congélateurs
http://www.lunion.fr/node/630018
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