a paroisse de Guise accueille cette année le père Georges, de son nom de naissance Jerzy Sedzik.
Ce Polonais, né en 1956 à Myslenice, a très vite trouvé sa vocation. Dès la fin de ses études secondaires, il rejoint la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur. Ordonné prêtre en 1982, à l’âge 26 ans, il fait un premier passage en France, à l’Alliance française de Paris, pour parfaire sa maîtrise de la langue.
Un mois plus tard il part pour Kinshasa (République Démocratique du Congo). Il y assurera la formation de ses confrères africains. C’est ensuite à l’université grégorienne de Rome qu’il approfondira ses connaissances théologiques. Le Cameroun sera la prochaine destination. « J’y ai enseigné la théologie dogmatique pendant 14 ans, à l’école théologique Saint-Cyprien. J’ai ensuite occupé la place de directeur adjoint, au sein de cet établissement pendant six ans. »
Il constatera un nombre de vocations croissant. « Au départ nous avions une trentaine d’élèves, mais à mon départ on en comptait plus de 200 », poursuit-il. Ce souvenir le laisse songeur quelques instants. En 2002, il soutient sa thèse, sur le concept de salut dans la culture bantoue et son impact sur les pratiques chrétiennes, à Douala.
Il restera au Cameroun le temps de diriger la construction de l’église monument du centenaire de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur au Cameroun, et en sera le premier curé.
« J’ai quitté le Cameroun en 2014 pour deux raisons, la principale étant des crises de palu répétées. Mon médecin m’a mis en garde contre un risque de palu cérébral, causant de graves séquelles. » à cette époque le Cameroun était déjà en conflit contre Boko Haram, le souvenir est encore frais. « Je me rappelle que les prêtres du nord du Cameroun avaient été envoyés dans le sud pour des questions évidentes de sécurité. »
Une fois de plus le souvenir le laisse songeur un instant. « L’extrémisme nuit aux hommes et aux religions. Et ce sont toujours les plus pauvres qui en sont les premières victimes. » Il ne s’étendra pas d’avantage sur ce sujet délicat.
De retour en France, il officie d’abord à Metz en tant que vicaire de la paroisse de Queuleu. Il sera ensuite proposé par le supérieur provincial à l’évêque du diocèse de Soissons. « J’ai d’abord rencontré le vicaire général. C’est lui qui a ensuite fixé la date de mon installation », précise le père Georges. L’installation sera faite par l’administrateur apostolique Daniel, Monseigneur Giraud, ancien évêque de Soissons étant transféré au diocèse de Sens-Auxerre.
Avant sa prise de fonction officielle, le père Georges se tient disponible pour les fidèles. « Je serai au presbytère du mercredi au dimanche. Il me semble important d’être accessible au plus grand nombre. Il y a 15000 âmes sur la paroisse du pays de Guise, parmi elles de nombreux fidèles auxquels il faut répondre. »
Son parcours et son envie de toucher la population laissent transparaître une volonté d’évangélisation, une volonté portée aussi par la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur à laquelle il appartient.
Mais avant toutes choses le curé prochainement installé doit, avec l’équipe paroissiale, préparer la rentrée 2015-2016, organisation des messes, du catéchisme, à plus de « deux cents enfants sur le pays de Guise en 2014. »
http://www.aisnenouvelle.fr/region/guise-le-pere-georges-theologien-a-l-esprit-social-ia16b109n250609
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