Le tribunal correctionnel de Saint-Quentin, le prévenu le connaît bien. Entre 2005 et 2010, il a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour violences sur conjointe. Séparé de son épouse, il vivait depuis janvier 2014 avec une autre femme, à Guise.
Dans la nuit du 6 au 7 juillet, cet homme a donné un coup de poing à sa conjointe, affirmant qu’elle a lui a mis les doigts dans les yeux et a insulté l’un de ses fils, en détention pour une affaire de stupéfiants. La victime a déclaré avoir reçu trois coups à la tête, comme l’a précisé le procureur Aude Le Hérissier, s’appuyant sur le certificat médical et la photo de la victime. Tous deux étaient sous l’empire d’un état alcoolique, le prévenu reconnaissant avoir partagé avec sa compagne une bouteille de cinq litres de rosé dans la journée.
Pour la défense du prévenu, Me Lavalois s’en tient au constat du logement par les gendarmes. « Aucune trace de sang n’a été vue, les meubles n’étaient pas en désordre. » L’avocat fait aussi appel aux souvenirs flous de la victime. « Elle ne sait pas si les faits se sont déroulés dans le séjour ou dans la chambre. »
Souffrant de divers problèmes de santé, le prévenu a été déclaré inapte au travail. Obligé de soigner son addiction à l’alcool, le Guisard n’honorait pas tous ces rendez-vous avec le centre d’hygiène alimentaire.
Malgré la demande de l’avocat de ne pas appliquer la peine plancher de deux ans de détention, le tribunal a condamné le prévenu à deux ans d’emprisonnement, dont 12 mois de sursis, avec mandat de dépôt. Une mise à l’épreuve de deux ans et une obligation de soins ont également été exigées.
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