L’association de l’Arche organise des visites guidées tout l’été dans le cœur historique de la ville. Plongée dans le riche patrimoine urbain du Moyen Age à aujourd’hui.
Curiosité et richesse sont au programme de la visite. Pour apprécier et découvrir la diversité architecturale et esthétique, Jean Husson, passionné d'histoire et membre de l'association de recherches culturelles historiques et ethnographiques basée à Guise, commence sa présentation avec le sourire et la volonté de faire découvrir les aspects méconnus de la vieille ville.
Ce matin, une petite dizaine de personnes est venue assister à son exposé, par une météo estivale. « Guise possède deux pôles d'attractivité : le Familistère et le château. On a souvent tendance à oublier le potentiel du centre-ville », explique-t-il.
Le parcours débute devant l'église Saint-Pierre et Saint-Paul avec ses vitraux « Arts déco » et sa place retirée de la circulation. En continuant l'ascension, le groupe arrive devant l'entrée du château. « Guise a subi de nombreuses attaques mais le château n'a été envahi qu'une fois », tient à rappeler l'érudit.
En redescendant, le groupe passe devant l'hôtel de la ferme générale qui appartient au diocèse de Soissons. « Sur la façade, on peut lire 1571. Aujourd'hui, on en reparle pour sa mise en vente. Visiblement, l'Eglise ne l'utilise plus », précise-t-il.
Curiosités à foison
La balade se poursuit auprès de la mairie. « L'hôtel de Condé a servi d'hôpital jusqu'en 1962. On peut admirer un cadran solaire polychrome restauré récemment. La municipalité prévoit également de faire un jardin pédagogique en face du canal de la filature. »
Les rues du centre regorgent également de curiosité. Dans la rue Chantraine « les fers d'ancrage révèlent des dates surprenantes, au numéro 34. Pourquoi l'année 1610 est située au-dessus de 1775 ? » interroge M. Husson. Au bout de quelques secondes, personne ne trouve la réponse. « On pense que l'artisan qui a refait la façade n'a pas fait attention en rénovant le bâtiment mais ça ne reste qu'une hypothèse. »
Après ces détours par l'hôtel de ville, le groupe a pu découvrir la rue Camille-Desmoulins, la plus vielle de Guise. « Il n'y a plus beaucoup de commerces dans cette rue ? s'interroge une curieuse. C'est une catastrophe » répond Jean Husson.
En levant la tête au niveau des toits, des vimberges apparaissent. « Ces murs situés entre les maisons évitaient la propagation du feu à une époque où les départs de feu étaient fréquents » déclare le guide.
Sur la place d'Armes, « la figure la plus emblématique de Guise possède sa statue. Il s'agit de Camille Desmoulins. A quelques mètres, les gens l'ignorent parfois mais il y a une plaque au-dessus de la maison de la presse. C'est son lieu de naissance. » La visite a pris fin sur la place Lesur, un célèbre maire de la ville. Tout une histoire.
http://www.aisnenouvelle.fr/article/autre-actu/lhistoire-au-coeur-de-la-visite-de-la-cite
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