lundi 2 octobre 2017

Seboncourt : il fait appel à TF1 pour vendre son commerce

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Alain Wathier souhaite prendre sa retraite, mais ne veut pas que sa boulangerie-épicerie ferme. Il a demandé l’aide de Jean-Pierre Pernaut pour trouver un repreneur
L’opération SOS Villages a été lancée pour la première fois en 1993 par Jean-Pierre Pernaut, l’inamovible présentateur du journal de13 heures de TF1. Son principe : mettre en relation commerçants ou artisans qui souhaitent vendre leur commerce avec des repreneurs potentiels.
C’est en regardant le journal de TF1 un midi qu’Alain Wathier, qui gère une boulangerie-pâtisserie-épicerie à Seboncourt, un village de 1 100 âmes situé au nord-est de Fresnoy-le-Grand, a écrit pour évoquer son cas. Ce dernier a repris en 1991 le commerce créé par son père plusieurs décennies auparavant. Une boulangerie-pâtisserie à laquelle est venue se greffer une épicerie qu’il a rachetée aux enchères en 2011 pour y installer son commerce actuel. «  On a fait aussi épicerie parce qu’il n’y avait plus rien dans le village  », précise-t-il.
Le 31 décembre, Alain Wathier aura 60 ans. Après 45 années passées dans la farine, il aimerait bien ne pas être roulé et pouvoir prendre sa retraite. «  Je travaille depuis l’âge de 15 ans, poursuit-il. Ça fait 45 ans que je bosse, on n’a jamais eu de vacances mon épouse et moi, on travaille 7 jours sur 7. Là, il est temps d’arrêter.  »
Arrêter oui, mais sans fermer son commerce et faire en sorte que la tournée de pain que son épouse assure dans les villages aux alentours puisse se poursuivre. Alors il n’a pas hésité à contacter TF1 pour avoir un coup de pouce dans son entreprise. «  On entend toujours parler de SOS Villages, alors on s’est dit qu’on ne risquait rien de s’inscrire, explique-t-il. J’ai contacté TF1 il y a un mois, dès qu’ils ont lancé leur opération. Ils m’ont rappelé pour savoir si ce n’était pas une bêtise, et c’est parti.  »
L’annonce est, depuis, visible sur le site Internet de la chaîne. Alain Wathier souhaite vendre son commerce (100 m2 de surface + 100 m2 derrière) et les deux camions qui assurent la tournée pour 200 000 euros. Il n’a pas encore reçu de proposition à ce jour. Mais pas question pour lui d’arrêter du jour au lendemain.
«  Si nous n’arrivons pas à vendre, je vais continuer car il ne faut pas que ça ferme, dit-il, sinon les gens devront aller jusqu’à Fresnoy-le-Grand (à une dizaine de minutes). Mais je ne travaillerai pas plus de 5 ans non plus  », prévient-il, conscient, hélas, de la difficulté de vendre son bien. «  Je suis même prêt à donner un coup de main à mon successeur s’il le faut, poursuit-il, avant de lâcher : C’est compliqué de céder un commerce de nos jours…  »

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