Guise/Macquigny : Les transports Ledoux veulent aussi acheter l’hôtel d’entreprises

Installé à Macquigny, le transporteur Joris Ledoux veut acheter l’hôtel d’entreprises à Guise promis au locataire actuel et menace d’attaquer au tribunal.
Nul doute que les points 8 et 12 du conseil communautaire de jeudi soir vont retenir l’attention des délégués puisqu’ils traitent du dossier de l’hôtel d’entreprises.
Dans L’Aisne Nouvelle du 7 avril dernier, nous annoncions la vente du bâtiment situé sur la zone de la Briqueterie de Guise au locataire actuel, le logisticien Philippe Haingue pour la modique somme de 180 000 €. Depuis cette annonce, un autre transporteur de Guise dont les bureaux sont à Macquigny ne décolère pas. Il cherche de nouveaux locaux et dit ne pas avoir eu connaissance de cette vente. Aujourd’hui il demande des explications aux élus sur « cette vente cachée » et souhaite qu’ils reviennent sur cette décision. Il les menace du tribunal administratif et parle même de délocaliser son entreprise.
« Je suis plus qu’en colère. Ça fait deux ans que je cherche un bâtiment, je ne trouve rien » explique l’intéressé qui a adressé un courrier à chacun des maires de la communauté de communes dans lequel il condamne selon lui la sous-évaluation des Domaines concernant le prix de vente proposé, « je pense que les Domaines ont estimé ce bien comme il doit estimer une Renault 4 L des Postes en fin de carrière. Je pense également que vous n’agiriez pas de cette façon avec vos biens personnels (…) vous n’êtes pas savoir que nos sociétés sont en difficulté et que pour tenir, j’ai divisé mon salaire par trois. Je pense que vous n’appliquez pas les mêmes règles dans les instances politiques » poursuit le chef d’entreprise dans son courrier. Les transports Ledoux créés par le père du patron actuel en 1964 emploient 12 salariés. « Je pense qu’on peut faire invalider cette décision car la logique aurait voulu qu’il y ai un appel d’offres auquel j’aurai répondu ». Il se dit prêt à faire une offre plus importante que la vente validée à 180 000 € pour ce bâtiment qui en a coûté quatre fois plus lors de sa construction. Il attend donc un geste de la part dfu bureau communautaire auquel cas, il enverra sa plainte au tribunal dès demain matin.
Jamais depuis la création de ce bâtiment qui a bien eu du mal à intéresser un entrepreneur pendant longtemps on aurait imaginé qu’il suscite autant d’intérêt aujourd’hui
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